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Séné est une presqu'île coudée dotée un littoral étendu. Longtemps les bateaux de pêche avaient l'habitude de s'échouer sur l'estran. Puis la nécessité de disposer d'une cale accessible quelque soit la marée s'est imposée et dans les années 50, celle d'un port a vu le jour à Barrarach.

Parmi nos cales de mises à l'eau de bateaux, certaines ont été inventoriées par les services culturels de la DRAC. Citons la cale de Boëdic, la cale de La Garenne, le petit embarcadère de Barrarach et la cale du Passage.

Les plans du cadastre de 1844 révèlent par ailleurs qu'il a existé un temps sur la presqu'île deux points aménagés côté Vannes. Une jetée à Kerdavid et une cale à Cariel. Deux articles de presse de 1889 et 1890 relatent un projet de liaison entre le village de Caouarn et Vannes par la pointe de Rosvellec. Cette liaison maritime favorisée par deux cales aurait été une arternative au passage péitonnier du"Pont Lisse".

1844Cale Rosvellec Cadouarn

1889 90 Cale Lesvelec subvention

 

1889 90 Cale Rosvellec Cadouarn

 

La cale de Boëdic

Boedic cale

Eléments de description

Commentaire descriptif : La cale se situe à l´extrémité nord-ouest de l´île de Boëdic. Si nous ne connaissons pas ces dimensions d´origine, nous savons qu´elle est prolongée de 2.60 m en 1897 par M. Panckouke « de manière à faciliter les débarquements au moment des basses mers ». L´infrastructure mesure alors 18,20 m de long pour 2,20 m en largeur. L´agrandissement réalisé par M. Blondel consiste en l´allongement et l´élargissement de la cale, ainsi que l´adjonction de deux rampes d´accès au littoral de chaque côté. La cale mesure alors 38 m de long pour 3 m de large et les rampes font, pour l´une, 3,50 m par 1 m, et pour l´autre, 3,75 m par 1 m.

Etat de conservation : bon état

Eléments d'historique

Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle

Datation(s) en années : 1897

Justification de la (des) datation(s) : daté par source

Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Panckouke Charles (commanditaire)

Commentaire historique : Les premières traces dans les archives de l´existence d´une cale sur l´île de Boëdic date d'octobre 1897. La demande d´occupation du Domaine Public Maritime émane de Charles Panckouke qui souhaite effectuer des travaux de réfection sur une cale de débarquement « qui existe depuis fort longtemps sur le rivage maritime [...] au nord-ouest de l´île de Boëdic, un peu dans l´ouest de la maison du fermier ». Le service des Ponts et Chaussées accède sans réticence à la demande car cette cale est utilisée par les agents chargés de la surveillance de la côte. Au mois de mai 1913, la concession est transférée à Maurice Blondel, qui demande l´autorisation « de conserver et d´agrandir la cale de débarquement au nord ouest de l´île de Boëdic, cale établie par monsieur Panckouke en décembre 1897, lorsqu´il était propriétaire de l´île ». Par la suite, la cale est entretenue par les propriétaires successifs de l´île de Boëdic.

Statut juridique : propriété de l'Etat

RECO : Pour faire face au fort développement des activités maritimes dans le golfe du Morbihan au 19e siècle, l´Etat et des particuliers ont construit de nombreuses cales de passage. Afin de faciliter leur construction, elles ont été édifiées à partir de caractéristiques communes. La cale de l´île de Boëdic est l´une des quatre cales de ce type existant à Séné. Le fait que l´île de Boëdic soit privée limite toutefois les possibilités de mise en valeur. Cette cale mérite néanmoins d´être entretenue en reprenant les matériaux et les techniques de construction originels. Elle pourrait être intégrée à un circuit de découverte en mer (bateaux, kayaks) sur le thème de la circulation maritime au sein du golfe du Morbihan.

La cale de La Garenne :

La Garenne Cale

Séné Garenne Cale

Eléments de description

Commentaire descriptif : La jetée de la Garenne se trouve à l´extrémité sud-est du territoire de Séné, face à la commune du Hézo. Il s´agit d´un véritable môle en pierres de granite maçonnées. Il mesure 58 m de long pour une largeur de 3 m et émerge d´un mètre au-dessus de la grève. Si l´infrastructure conserve sa morphologie d´origine, le couronnement a été bétonné et un rejointoiement a été exécuté dans le courant du 20e siècle.

Etat de conservation : bon état

Eléments d'historique

Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle

Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : La Gillardaie (commanditaire)

Commentaire historique : En janvier 1853, les frères la Gillardaie adressent une demande en préfecture pour être autorisés à construire une chaussée au pied de leur usine de produits chimiques située à La Garenne, près de Montsarrac. L´entreprise, qui fabrique à partir d´algues marines ou du sel de mer des nitrates, des sulfates de potasse, de l´alun ou du bromure, et de liode, fonctionne jusqu´à la fin des années 1870. Elle est ensuite abandonnée. L'arrivée de cete entreprise se traduit par plus d'habitants sur les hameaux de Kerarden et Moustérian si bien qu'on décide de construire la chapelle de Kerarden.
Par contre, la jetée continue à être utilisée pour les relations entre Montsarrac et Noyalo. En 1922, la mairie de Séné demande aux Ponts-et-Chaussées d´en assumer l´entretien mais l´Administration refuse car elle a déjà en charge la cale du Passage à Saint-Armel, sur l´autre rive de la rivière de Noyalo.
Au début des années 1930, l´entrepreneur italien Giannerini acquiert l´usine pour en vendre les pierres. La jetée échappe au démantèlement et son bon état d´entretien prouve que des travaux réguliers de réfection sont menés. Aujourd´hui, elle ne sert plus qu´à abriter de la houle quelques embarcations de plaisance.

Statut juridique :  propriété de l'Etat

RECO : Il convient de veiller au maintien des pierres de taille apparentes et limiter les colmatages d´urgence à l´aide de ciment qui pourraient peu à peu créer une situation irréversible. Cette jetée pourrait être intégrée à un circuit de découverte en mer (bateaux, kayaks) sur le thème de la circulation maritime au sein du golfe du Morbihan.

Cale du Passage :

Cala passage

cale passage marée basse

  Cale passage marée haute

 

Eléments de description : Cette cale est un modèle caractéristique (et en bon état) des cales du golfe du Morbihan. La cale mesure 50 m de long par 3,50 m de large. Son couronnement a été refait en béton pour supporter la mise à l´eau des bateaux de plaisance.

Etat de conservation : bon état

Eléments d'historique

Datation(s) principale(s) : 2e moitié 19e siècle

Commentaire historique : Le passage maritime de Saint-Armel, à l´extrémité sud-est de Séné, a longtemps permis de raccourcir les distances entre la Presqu´île de Rhuys et Vannes : cette traversée de 200 mètres de long permet d´éviter un détour terrestre de 18 kilomètres. Son existence est attestée dans une charte datée du 8 mars 1367, émanant du duc de Bretagne Jean IV et confirmant aux moines de l´abbaye de Rhuys la possession de paluds, de terres et du passage de Questenen (Quistinic). Au milieu du 17e siècle, les registres du Parlement de Bretagne expliquent que le passage est assuré par un bateau pouvant charger des hommes avec leurs chevaux. En 1786, deux enquêteurs missionnés par l´Amirauté de Vannes rapportent que le bateau mesure 19 pieds de long, alors qu´il devait en faire au moins 24, car il doit supporter de lourdes charges. Surtout, il faudrait construire des chaussées de débarquement de part et d´autre du passage, notamment pour faciliter l´embarquement des bestiaux.
La première mention d´une cale à cet endroit date de 1881. Elle est représentée sur une carte des Ponts-et-Chaussées, au milieu des chantiers ostréicoles. Elle fonctionne en complément de la jetée de La Garenne, située à l´est du passage. La municipalité se soucie régulièrement de l´état de cette infrastructure si utile au transit des personnes vers Le Hézo, Saint-Armel, Saint-Colombier et Sarzeau. Ainsi, en 1938, elle exhorte le service des Ponts-et-Chaussées à entamer des réparations sur l´ouvrage abîmé par une tempête. En 1956, la municipalité de Séné engage 200 francs de travaux pour la réfection des maçonneries et le rejointoiement des parements de l´ouvrage. Néanmoins, avec le développement de la circulation automobile, le service du passage est voué à un déclin irrémédiable et la municipalité de Séné indique le 13 octobre 1963 qu´il a pris fin.
Actuellement, la cale est utilisée par les marins-pêcheurs, les ostréiculteurs, les plaisanciers. Depuis 1998, avec l´aide financière de la commune et de la communauté d´agglomération du pays de Vannes, une barge aménagée effectue le passage pendant la saison estivale.

Statut juridique

Statut de la propriété : propriété du département

RECO : Pour faire face au fort développement des activités maritimes dans le golfe du Morbihan au 19e siècle, l´Etat et des particuliers ont construit de nombreuses cales de passage. Afin de faciliter leur construction, elles ont été édifiées à partir de caractéristiques communes. La cale du Passage Saint-Armel est l´une d´entre elles. La cale du Passage Saint-Armel mérite d´être entretenue en reprenant les matériaux et les techniques de construction originels ; elle est considérée comme un élément important du patrimoine maritime sinagot. Son usage doit être facilité. Les personnes interrogées au cours de l´enquête patrimoniale ont été très sensibles au fait que la mise à l´eau depuis la cale du Passage Saint-Armel reste gratuite. Elle pourrait être intégrée à un circuit de découverte en mer (bateaux, kayaks) sur le thème de la circulation maritime au sein du golfe du Morbihan.

Cale de Barrarach:

1844 Embarcadère Barrarach

Cale petite Barrarach   Séné cale de Bellevue Barrarach

Eléments de description: L´ancienne cale du passage de Barrarac´h mesure 38 m pour une largeur de 2,5 m. L´ensemble est réalisé en beaux moellons de granite soigneusement assemblés. Elle a subi une réfection sur une trentaine de mètres et son extrémité a été exhaussée d´un mètre. Un escalier de trois marches a été aménagé au musoir et un terre-plein de 5 m de côté a été accolé à la cale pour servir de lieu de dépôt pour les marchandises.

Etat de conservation : bon état

Eléments d'historique

Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle

Datation(s) en années : 1895

Justification de la (des) datation(s) : daté par source

Commentaire historique : Un rapport des Ponts et Chaussées de 1885 signale l´existence à la Pointe de Barrarac´h d´une mauvaise cale en pierres sèches construite par les habitants. Deux inscrits maritimes assurent la traversée et entretiennent sommairement l´ouvrage pour le passage des piétons de la presqu´île de Séné vers l´île de Conleau et Vannes.
En 1895, la cale est entièrement remaniée et restaurée pour une dépense totale de 3 900 francs, dont les deux tiers financés par l´Etat, 1 000 francs par le département et 300 francs par la commune, et prend alors sa forme actuelle. En 1968, afin de permettre le chargement du fret vers l´île d´Arz, le service des Ponts-et-Chaussées construit une nouvelle infrastructure quelques dizaines de mètres plus à l´est, et abandonne cette cale.

Statut juridique

Statut de la propriété : propriété de la commune

RECO : Pour faire face au fort développement des activités maritimes dans le golfe du Morbihan au 19e siècle, l´Etat et des particuliers ont construit de nombreuses cales de passage. Afin de faciliter leur construction, elles ont été édifiées à partir de caractéristiques communes. La cale de passage de Barrarac´h (à ne pas confondre avec la cale récente qui sert d´embarcadère pour l´île d´Arz) est l´une d´entre elles. Les cales de passage du golfe du Morbihan méritent d´être entretenues en reprenant les matériaux et les techniques de construction originels. Difficilement accessible, la cale de passage de Barrarac´h est aujourd´hui quasiment abandonnée. Son usage doit être facilité dans la mesure du possible. La cale de Barrarac´h pourrait être intégrée à un circuit de découverte en mer (bateaux, kayaks) sur le thème de la circulation maritime au sein du golfe du Morbihan. Un discret panneau expliquant son histoire pourrait renseigner le visiteur.

La cale de Barrarach est également connue sous le nom de cale de "P'tit Jean" du nom de Jean Marie LE GUIL  [16/02/1903-20/08/1983] qui l'utilisait pour faire traverser les passagers entre Séné et Conleau. (Lire article sur les passeurs et passeuses de Séné).

 

Au fil des ans, les Sinagots ont construit d'autres accès à la mer comme à Bellevue après la Maison de Rose de Port qui comporte également une cale. Le littoral a également été doté d'une cale à Langle et au Badel.

Bellevue cale

 

Maison rose cale

 

Cale Langle

 

Badel caleB

Une autre construction intrigue le promeneur qui passe sur la butte de Barrarach. Un pilier de pierre répose sur l'estran. 

Echelle à marée de Conleau :

Les bateaux qui veulent gagner le port de Vannes doivent savoir la hauteur d'eau des marées afin d'emprunter le chenal et d'arriver au port de la Rabine.
L'échelle de marée est calée sur la hauteur d'eau à Vannes. Ainsi entre Langle et Conleau, le navire pouvait attendre la bonne hauteur de la marée avant de s'engager vers Vannes. Sur cette vue datant de 1951, on distingue encore la peinture noire et les graduations de la hauteur d'eau.

Bellevue pilier

Bellevue pilier

 

 

 

 

 

 

Cantizac est le nom d'un ruisseau, d'un moulin à marée en bordure du Golfe du Morbihan et d'un manoir breton toujours visible aujourd'hui. L'histoire des meuniers établis à Cantizac est présentée dans un article dédié. Le présent article retrace la succession des familles nobles qui ont possédé la seigneurie de Cantizac et son beau manoir.

Les Archives de Loire-Atlantique nous donne document issu des la Chambre des Comptes de Bretagne qui énumère les différents propriétaires des terres de Cantizac. :

"Le manoir et lieu noble de Quenetisac ou Cantizac, par Guillaume de Coatlagat, fils d'Olive de Lestenou (1413), Regnaud, fils de Michelle de Tréal, veuve de Guillaume de C. (1453), le même pour les terres de Cantizac et du Goëzic, plus des terres en Berric et Limerzel (1472), Prigent de C. (1474), Jacques de C. (1509), Jean de C. (1522), Jean, héritier de Michelle de C. (1528), Jean Peschart (1600), René de Tournemine (1639), Jacques Le Mezec, écuyer, et consorts (1701), Julien Le Mezec, écuyer, sieur du Parco, et consorts, héritiers de Marguerite Champourin (1706) ;"

On comprend que la propriété de Cantizac va passer par trois familles, les Coatligat, les Perchart-Tourmine et les Champoing-Le Mézec.

Selon Camille Rollando, en 1427, le métayer de Guillaume de COATLAGAT s'appelle Guillaume Le Guitard. En 1453, la sieurie de Quentifac ou Cantizac comprenait un manoir à courtils, des bois, 2 ha de prés, un colombier, une garenne, une métairie tenue Jean Le Roux, un moulin à marée, quelques exploitations en domaines et quelques rentes censives dans des paroisses éloignées. Au total, une quarantaine d'ha.

arton258La propriété de Cantizac se confond avec la généalogie de la famille de Coatlagat de Clergrio, originaire de Guéhenno.

 

 

 

 

Blason Fam fr Peschart.svg058 Tournemine de Vers 1585, Cantizac échoie à Jean PESCHART, seigneur de la Bothelleraye qui se marie à Redon en 1595 avec Jacquemine de TALHOUET. Leur fille Renée PESCHART est marié à René IV de Tournemine, baron de Campsillon [1619-23/4/1683] qui récupère le domaine vers 1626. René de Tournemine est le petit-fils en ligne directe de Pierre de Tournemine qui épousa Renée de Rieux, fille de l'illustre famile bretonne.

 

Blason famille Fouquet.svg

Ensuite, les terres sont rachetées par Nicolas FOUQUET [1615-1680]. Selon wikipedia, le Surintendant des Finances du Roi souhaite créer en Bretagne, une puissance domaniale pouvant servir de base à de vastes entreprises coloniales et commerciales. C'est dans cette optique qu'il se lie à l'illustre maison bretonne de Rieux, à qui il rachète plusieurs terres aux alentours du golfe du Morbihan, comme la forteresse de Largoët. En 1658, par l'intermédiaire de Jeanne-Pélagie de Rieux, propriétaire de l'île d'Yeu, il fait fortifier l'île où il amène des vaisseaux armés. La même année, il achète Belle-Île pour 2,6 millions de livres, dont il restaure les murailles, et où il fait bâtir un port, des magasins et des entrepôts à grands frais."

 

Visitation Vive JesusCette puissance déplait au roi Louis XIV, qui après un procès "politique" lui confisque ses biens dont les terres de Cantizac en 1664. Après sa mort, son épouse Marie Madeleine de CASTILLE [1635-12/12/1716] reprend la possession de Cantizac. Mme de Castillan va se séparer du moulin et des biens qui sont probablement vendus à Julien LE MEZEC [1631-24/1/1701], familel originaire d'Auray. Sa fille, Marguerite LE MEZEC [1682-27/1/1755], épouse de Jean VI de la MONNERAYE [1667-1737], vend à son tour les biens en 1714 à la Congrégation des Dames de la Visitation de Vannes (source infobretagne.com) :

 

"En 1714 encore, le 22 février, par acte au rapport de M. Le Barbier, « Messire Jean de la Monneraye [1687-1737], chevalier, sgr de Bourgneuf, et dame Marguerite LE MEZEC [20/12/1682-27/11/1755], son épouse, vendirent aux religieuses de la Visitation la maison,  (le tout échu à la dite dame de Bourgneuf des successions d’écuyer Julien Le Mézec, sieur de Saint-Jean, et de dame Marguerite CHAMPOURIN [6/11/1643-15/6/1704], ses père et mère) terre noble et seigneurie de Cantizac et la Salle, situées en la paroisse de Séné, comprenant : le manoir principal et ancien du dit Cantizac avec les logements, pourpris, cours, jardins, vergers, fuie, garennes, bois de haute futaie et de décoration, rabines et taillis, prés et prairies ; — la métairie de Cantizac, avec tous ses logements, terres labourables, pâtures et friches, prés et prairies, jardins et vergers, vignes et étang ; — les quatre métairies nommées le grand et le petit Guergelen et le Guerneué : deux desquelles métairies sont à présent appelées Kervilio, et les deux autres Keravelo ; — la maison du moulin de Cantizac et celle du clos de Coetihuel, dépendant des dits pourpris, — les deux moulins à mer de Cantizac et d'Herbon, avec leurs chaussées, étangs, refouls, logements, issues et franchises ; — une maison ruinée, avec ses prés, terres labourables, landes, pâtures et vignes, nommée Penn-er-Sal ; — les rentes foncières et censives, dépendant des dites terres de Cantizac et de la Salle, droit de banc et enfeu prohibitifs, tombes élevées dans le choeur et chanceau de l’église paroissiale de Séné, et autres droits honorifiques et de prééminence appartenant aux dites terres et seigneuries de Cantizac et de la Salle ; — de plus le droit de four à ban de la paroisse de Séné et droit de bannalité, reconnus par les commissaires du roi le 28 décembre 1689 et le 19 mai 1690 ; —;

« A la charge eaux dites religieuses de les tenir et relever prochement et noblement du roi notre sire, sous son domaine et juridiction de Vannes, et de payer pour l’avenir, et à compter du jour de Toussaint dernier, les rentes par argent et grains, qui se trouveront dues tant au dit domaine qu’à autres ; la dite vente et cession ainsi faite entre parties, pour et en faveur de la somme de 30,000 livres tournois de principal et accessoires... » (Présidial. B. 315. p. 69).
En la même année 1714, le 23 août, les mêmes religieuses restèrent adjudicataires des maisons et métairies de Kerdavy et de Cariel, avec un moulin à vent, le tout situé en la paroisse de Séné ; ces biens provenaient de la succession bénéficiaire de Robert Loyer et de Nicole de la Roche, sa femme, et furent vendus, en la juridiction de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes, pour la somme de 15,050 livres tournois. (Présidial. B. 315. p. 119).

Cantizac manoir 1

 

A la Révolution, le bien devient national. La terre de Cantizac et ses dépendances sont acquises, le 20 avril 1791, par M. PERIER, Directeur de la Compagnie des Indes à Lorient, au prix de 85,000 livres.(Source infobretagne.com). Jacques Paul Augustin PERIER [26/05/1746-1793] s'était marié en 1777 à Marie-Charlotte CARIER. Issu d'une noblesse récente, Périer est inquiété pendant la Terreur. Il se suicide à Lorient en 1793, durant, ou juste après son incarcération. En 1794, son épouse et sa fille seront assassinées par les Chouans sur la route de Lorient en allant recueillir sa succession.

Au cadastrre napoléonien de 1810, les différents bâtiments sont bien représentés. On repère le manoir et son aile adjacente, un cercle positionant le colombier. Une fontaine rejettant ses eaux vers l'étang de Cantizac qui reçoit au Pont d'Argent les eaux du ruisseau éponyme. Sur la digue, le moulin et à tribord la maison du meunier sur le chemin qui monte au manoir.

1810 Cantizac cadastre

La Drac de Bretagne en a fait un relevé du manoir :

"Manoir de la fin du XV°siècle, appartenant aux Coëtlagat. Modifications intérieure du rez-de-chaussée (couloir, excalier) dans la 1ère moitié du XVIII°siècle, après acquisition par les religieuses de la Visitation de Vannes. Puits du XVIII°siècle (toujours visible). Au XIX°siècle : construction d'une aile de communs est, du logement est en prolongement du logis. Logement ouest existant probablement au XV°siècle. Modifié au XIX°siècle. Colombier existant au XV° siècle et figurant sur el paln cadastral en 1810, détruit en 1844. Moulin à marée existant au XVIII°siècle, restauré. Vivier signalé sur les deux cadastres.

 

 

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Une des particularités "foncières" de notre commune est de compter sur son territoire une réserve ornithologique et un hippodrome !

Si il semble que des courses aient eu lieu dès le 1er Empire, il faut attendre la Monarchie de Juillet, pour que les courses de chevaux se structurent à Vannes.

TASLE Armand maireC'est en effet en septembre 1842 que la Société des Courses de Vannes est constituée autour de son Président,, M. Armand Taslé. Elle se met rapidement à la recherche un terrain pour créer un hippodrome.

Armand TASLE [1801-1876], botaniste, naturaliste, membre fondateur de la Société Polymathique du Morbihan, maire de Vannes de 1839-1846.

 

 

 

1842 0917 Recherche Hippodrome

Le terrain est trouvé à Séné dans la Lande de Cano. Il apparait sur le cadastre de 1845.

1844 cadastre 1844

Les premières courses se déroulent dès 1843, sur deux journées, les 27-28 aout 1843. Ce format demeurera avec des dates variables, soit fin mai, soit en juin ou juillet. Pendant les "périodes difficiles", on comptera une seule journée de courses.

Pour la deuxième édtion des 28-29 août 1844, les personnailités de Vannes, les notables constituent le jury des courses sous l'autorité du Prefet.

1844 0831 Cano Courses Jury

En parralèle aux courses les autorités distribuent un prix à l'encouragement de l'amélioration des chevaux. Il s'agit de récompenser des propriétaires éleveurs de chevaux. En plein XIX° siècle, les armées ont besoin de chevaux pour leur cavalerie et le transport des troupes, canons et matériels, comme l'agriculture a besoin de cheval de trait pour les labours.

Dès les premières éditions, l'ambiance est festive et les organisateurs installent un amphithéatre temporaire sous la supervision d'un architecte, qui quand le beau est de la partie, est rempli par la foule, les Vannetais et les amateurs de courses venus en nombre des départements voisins.

1844 0831 Cano Courses V3 ambiance

En avril 1845, une commission est constituée en vue d'acquerrir le terrain de Cano. La troisième édition a lieu les 31 août et 1er septembre 1845. Dès les premières courses, on porte une attention à la sélection des chevaux. Le sieur Chanu de Limur, membre de la Société d'Agriculture est membre du jury. En 1845, le maire de Séné LE DOUARIN inscrit son cheval à la 2° course de trot.

1845 0906 Vannes Courses LE DOUARIN SENE

En septembre 1845, la Société des Courses bénéficie d'une subvention en vue de l'achat du terrain de Cano. L'édition de 1846 se déroule les 23-24 aout. En mai 1847, le projet d'acquisition du terrain fait l'objet d'une enquête publique sous l'égide du Préfet Lorois  Les courses de 1849 ont lieu les 26-27 aout et celles de 1850 les 14-15 juillet. Le montage des structures temporaires pour le public est surveillée par un architecte. En 1850, deux éleveurs cultivateurs sinagots participent : LE DOUARIN et Julien BENOIT. 

1850 0718 Courses Eleveur SINAGOTDès l'acquisition actée par la ville de Vannes, se pose le problème des dépenses de fonctionnement et du financement de la cloture qui devra imcomber à la Société des Courses ainsi que du détournements des chemins vécinaux qui traversent l'hippodrome comme le rapporte cet article de septembre 1850.

1850 0929 Hippo route

23-24 mai 1850 Président : Jollivet-Castelot
22-23 mai 1853
28-29 mai 1855
1855 la presse relate la possibilité de construire sur le terrain intérieur de l'hippodrome des logements pour les enfants de l'assistance.
27-28 juin 1858
Commissaires : De Kermoyan, Galles, Lallement
21-22 juillet 1861
1862 une seule journée baisse des subventions
23-24 aout 1863

1863 0829 Cano drainage
automne 1863 : drainage de la lande de Cano.
3-4 juillet 1864

1865 0701 courses description
26 juin 1865 une seule journée
Parfois des accidents aux abords de l'hippodrome.
Problème de drainage relévé par le concessionaire du terrain.

Cano cadastre 1820 1866

Sur la carte d'état major de 1866, la piste de l'hippodrome est bien figurée traversée par le chemin venant de Limur qui bifurque ensuite vers Bindre et vers le bourg. La piste à une orientation Sud-Ouest Nord Est.


24 juin 1866 Courses sur une seule journée.
4 aout 1867 : une seule journée
Commissaires : Taslé fils, CH Vincent, Graff.

1868 1125 Vnete terre Cano
28 juin 1868
21/11/1868 Annonce vente du terrain intérieur à l'hippodrome
septembre 1869 : vente concrétisée
28 aout 1870
RQ : 1876 et 7/10/1877 course rallie-papier organisé par des officiers du régiment d'artillerie de Vannes


avril 1882 : Renaissance Nouvelle constitution de la Société de Courses.

27 aout 1882

Cette carte de 1882 montre la même orientation de la piste de l'hippodrome. La boucle nord est s'approche de l'enceinte murée du Manoir de Caneau.

1882 Séné Cano

avril 1883 : souscription pour une troisième tribune.
26 aout 1883 Président Comte de la Bourdonnaye
Commissaires : Taslé, Bon de lagatinerie, Alb de Francheville.
27 juillet 1884 Président : Dumoulin de Taillard
Commissaires : Taslé, De la Gatinerie, Guyot de salins

Les courses du dimanche 30 aout 1885 sont marquées par l'effondrement de la tribune en bois qui accueillait de le Jury, de nombreux invités et les officiels comme nous le relate cet article du Phare de Bretagne.

1885 09 04 Hippo accident effondre

avril 1886 souscription

1886 0828 cano buffet
dimanche 27 aout 1886
Président : Dumont de >>Paillart,Commissaires : Taslé, Léon Huchet, de Boisrouvray
septembre 1886 problème de calendrier
dimanche 29 mai 1887
fin mai 1889
dimanche 11 mai 1890
9 juin 1895

1895 Courses Cano description1895 Course boisson Archives 56

Cette scène datée de 1895 montre la distribution de cidre lors des courses.

 

 

 

 

 

 


4 et 5 juillet 1896
SOCIETE HIPPIQUE DU MORBIHAN à l'Hippodrome de la Garenne.

1896 Président : Jules TASLE, vice président Alfred Vincent et Roger de Saint-George*Commissaires : Mauduit de Plessix, de Gourdon, Léon Huchet.

13 juin 1897
5 juin 1898
28 mai 1899

ATTENTION : concours hippique Hippodrome de la Garnne 1er-2 juillet 1899

10 juin 1900
Président : Baron de la Lagatinerie
Commissaires : Léon Hucher, Vicomte de Richemont, Chevrinais.

hippodrome Cano 1901

Au début du XX° siècle les courses sont resserées sur une seule journée au printemps. Le 2 juin 1901, le 25 mai 1902, le 29 mai 1904. A partir de 1906, elle reprennent leur déroulé sur 2 jours. Les 10 et 11 juin 1906, le dimanche 22 mai et lundi 23 mai 1910. Pour cette édition, la musique du 116° RI de Vannes  participe.

1900 Cano Hippodrome11-12 juin 1911

ATTETNION Concours Hippique à Vannes les 22-23-24 juillet 1911

2-3 mai 1912

18-19 mai 1914 annullation cause pluie
reportées les 6-7 juillet 1913

7-8 juin 1914
GUERRE MONDIALE

Après la Grande Gueere, les courses reviennetn à Cano. La France à changé, les attelages de la Belle Epoque ont laissé place aux voitures automobiles.

30-31 mai 1920 : attelage et premières voitures
Lors de l'édition de 1921, fin mai, des militaires particpent et rafflent la mise. Sur cette photo (Collection Emile MORIN) on peut voir la plateforme en ciment qui sera détruite en 1994.

1921 0523 Cano course


11-12 juin 1922

Les courses de 1923 se dérouleront les 27-28 mai 1923. Le peintre vannetais Frélaut immortalisera cet évènement dans un tableau détenu par le Musée de la Cohue à Vannes. Au loin sous les nuages gris, ce n'est pas le clocher de Séné mais la tour du manoir de Caneau qui sera détruite en 1928.

La piste de l'hippodrome a été rectifiée depuis 1882 (voir ci-avant).

Ce tableau a figuré dans plusieurs expositions à Paris, en 1924 et 1930, à Rennes en 1959 et à Vannes en 1995. Jean Frélaut, artiste vannetais (1879-1954), dans une vision colorée et dynamique, met en scène les courses hippiques qui, depuis 1843, attirent les badauds et parieurs près du village de Cano, entre Séné et Le Poulfanc. Les costumes bretons et les coiffes se mêlent aux uniformes bleu horizon, aux ombrelles et aux canotiers. C'est l'histoire de toute une société de l'époque que l'artiste nous transmet dans cette œuvre.

1923 Cano Frélaut

7-8 juillet Concours Hippique au Jardin des Sport à Vannes.

1927 07 cano courses titre

L'édition de 1927 se déroule les 3 et 4 juillet et sont englobées dans un grand week-end de "Grandes Fêtes Sportives" tant à Vannes qu'à Cano. A cette occasion, les tribunes en ciment armé sont inaugurées.

1927 07 tribune Cano

L'édition de 1929 a lieu le dimanche 26 mai et lundi 27 mai.

1929 Programme officel

1930 : un bal des courses en Mairie pour générer des revenus.

6-7 juillet 1930 : courses à Cano.

20-21 juillet 1930 : concours hippique Jardin des Sports

septembre 1930 accident Marie LE RAY sinagote contre adjudant Rivaud du 35° artillerie

En aout 1931, le maire de Séné, Henri MENARD (lire article dédié) est à la manoeuvre et réussit à organiser une fete de l'aviation, un meeting aérien sur l'hippodrome de Cano, comme nous le relate cet article de presse des Nouvelles Morbihannaises.

1931 MENARD Cano Aviation

1932 Président Albert TASLE
octobre bal en mairie de Vannes

1933 14 mai Fete Jeanne D'Arc
18 Juin Fete Dieu

Société Hippique du Morbihan : concours d'obstacles les 1-2 juillet 1933

1934 3 juin et 24 juin.
Concours hippique au Jardin des Sports de Vannes les 30 juin et 1er juillet

1935 Président Taslé, Trésorier Bouédec.Bouillon, secréatire.
Photographe Decker membre actif.
1935 : 19 mai.
Concours Hippique 6-7 juillet.
1936 : 10 m

Les courses à Cano en 1939, se déroulent sur deux dimanches consécutifs, le 7 mai et 14 mai et se superposent au Fêtes de Jeanne d'Arc. Durant toute l'entre deux guerre, Vannes accueillera également une autre manifestation hippique qui se déroulait sous l'égide du Conseil Général du Morbihan et se tenait au Parc Municipal des Sports à Vannes.

1939 courses dressage vannes

Sous l'Occupation, les courses s'arrêtent. Cette photo (collection Emile MORIN) nous montre en second pla, la tribune en béton construite en 1927.

1940 Cano Allemands

 

Ala Libération les courses reprennent et en cette fin d'aout 1948, une foule importante accourt sur le champ de courses de Séné; comme l'indique cet article de journal d'époque.

1946 0829 Vannes Libération

Au sortir de la guerre, il semble qu'une deuxième piste ait été aménagée latéralement au champs de courses, comme le montre cette vue aérienne datée de 1948. Dès cette époque, la route du Poulfanc au bourg est rectifiée et traverse tout le champ de courses. L'intérieur du champs a encore une vocation agricole qui perdure jusqu'aux années 1990 (photoaérienne en couleur).

Depuis 1882, on observe que la piste de l'hippodrome a été rectifié pour atteindre une orientation presque nord-sud. Ce fait est confirmée par les souvenirs de la famille Le Thiec de Cano qui se rappelle que leur parcelles proches mouraient en lisière de l'hippodrome.

1948 1882 Hippodrome Orientation

1991 Cano Hippodrome COLOR

Dans les années 1970, le magazine paroissial" Le Sinagot" rend compte de ces journées populaires à Cano, où les familles et les turfistes de Séné viennent en nombre.

1975 Courses turfistes

 

1974 mai turfistes

 

1975 Courses cano

En 1994 la toiture en béton de la tribune est déconstruite et reconstruite avec une charpente métallique tel que nous la connaissaons aujourd'hui.

1994 Cano Tribune Travaux

1995 Hippodrome tribune

 

Courant des années 2000, une série da paddock est construite sur le terrain, derrière la tribune.

2000 Hippodrome paddock

 



 

 

 

 

 

 

 

 

Manoir Ranquin 2

Le relevé de al DRAC de Bretagne indique que le manoir de Ranquin est attesté depuis 1416. La date de 1613 est porté sur la tour de l'escalier.

Dans son ouvrage Camille ROLLANDO retrace la succession des propriétaires du manoir que l'on peut compléter avec les données des sites de genealogie.


En 1410, il est la propriété de Guyon de Ranquin, puis de Bizien de Ranquin son fils. En 1680, de François Jouchet et en 1703 de Claude Joseph Jouchet.

Maitre Guillaume-François Jouchet, sieur de la Villaloys, sénéchal au siège royal de Rhuis, et de dame Marie Racouët. Leur fils René natif de Sarzeau héritera du titre et du bien. 

1713 Rene Jouchet Extrait

René François JOUCHET sera Sénéchal au siège royal de Rhuys, Sieur de la Villeloys, du Ranquin, de Kertthomas. Il fût baptisé le 6 juin 1713 à Sarzeau, comme le montre l'extrait du registre paroissial ci-dessus.
Il décédera le 31 juillet 1777 à Kerthomas en Sarzeau à l’âge de 64 ans. Il était également Conseiller du Roi. Marié le 22 janvier 1737 à Sarzeau, avec Marie Anne Monton De La Boucharde De Kergenty. A la mort de sa femme; il se remarie le 23 juin 1748 à Sarzeau, avec Vincente Marguerite RADO, Dame du Matz [1709-1780].

Leur fils, Alain Jean JOUCHET Sieur du Ranquin, né vers 1739, décédé vers 1847 (à l’âge de peut-être 108 ans)
sera également Conseiller du Roi et Lieutenant Général civil et Criminel, Notaire et Avocat en Parlement. Il se marie le 23 juillet 1765, à Rennes, avec Servanne Thérèse Louyer du Parquet [1744-1827].

Ils auront plusieurs enfants dont, Gaspard Anne Jean JOUCHET DU RANQUIN, né le 31 janvier 1767 à Rennes, avocat et homme de lettres. Celui-ci se marie le 13 février 1792 à La Chapelle des Fougeretz, avec Marie Eleonor Le Coat Dubois.

Leur aîné, Théophile Ambroise Marie JOUCHET DU RANQUIN [1794-1863], né le 10 avril 1794 à Gévezé près de Rennes, hérite des biens. Décédé le 12 septembre 1863 à Rennes, à l’âge de 69 ans. Il fut géomètre du cadastre Marié le 30 janvier 1828 à Rennes, avec Marie Léonie.

..../....

Au cadastre de 1844, la manoir de Ranquin apparait  avec au sud des jardins aménagés.

1844 Ranquin manoir

 

Inventaire Manoir Raquin

 

Manoir Ranquin

Les cadastre de 1810 et de 1844 nous indiquee la présence d'une tourelle, toujours visible aujourd'hui. Est-ce un poste de douaniers ? Etait-ce un pigeonnier ?

Ranquin tourelle cadastre

Ranquin manoir avant travaux

Ranquin face sud

ranquin tourelle

 

Notre commune est riche de son patrimoine et de ses gens. Wiki-senee signale des ouvrages qui présentent l'histoire de la commune de Séné et les ouvrages d'auteurs établis à Séné, ainsi que des ouvrages sur le patrimoine du Golfe du Morbihan

Livres sur le Golfe du Morbihan

Les Sinagot Gilles MILLOT

  Livre Millot Dagault

Yachting En Morbihan Livre

Livres "historiques" sur Séné :

Séné d'Hier et d'Aujourd'hui : n'hésitez pas à vous procurer cet ouvrage de Camille ROLLANDO que tout Sinagot devrait avoir dans sa bibliothèque.

Il est traditionnellement offert auux couples qui se marient à Séné.

Editeur : 1O V Communication Arradon Dépôt Légal N° 0348 du 2° trimestre 1996

Mai 1996

Séné hier et aujourdhui

La Pays de Séné : cet ouvrage d'Emile MORIN, est intéressant pour les vielles photos de Sinagots et de bâtiments de notre commune. Disponible à la bibliothèque de Vannes.

Pays de Séné couverture         Pays de Séné Table

Dans le bulletin paroissial "LE SINAGOT", le recteur Joseph LE ROCH a réuni plusieurs articles sur l'Histoire...et les histoires de Séné.

Recteur Le Roch 3

On peut consulter ce numéro spécial aux archives sous la côte PB903.

Le Sinagot Histoire et histoires de Séné  jean richard Séné portrait

Jean RICHARD, de Séné,  a écrit  plusieurs ouvrages sur la vie sinagote :

Jean Rcihard Aux Pays des Sinagots  Sinagots Venètes

  Si Séné métait conté Tome 2  cache 50244574

Il vient de publier un nouvel ouvrage : Si Séné m'était conté" .

Yannick ROME, résident à Theix, a dédié un ouvrage à la cale du Passage entre Moustérian et Saint-Armel.

Le Passage de Saint Armel Séné   

Romans, poêmes et nouvelles : Plus intéressant encore notre commune "héberge" une librairie et des écrivains !

http://senegolfe.fr/tous-les-articles-revue-de-presse/item/279-une-librairie-à-séné.html

Chrisitian HERSAN, poète à été à plusieurs fois récompensé. Il a notamment publié un recueil de poèmes intitulé "Slience".

  silence hersan Hersan christian

http://www.ecrivainsbretons.org/auteurs/item/236-hersan-christian.html

L'écrivain Caroline LE SOMMER vit à Séné, comme l'auteur Martine ROCHEREAU RIVIERE.L'article du Télégramme ci-joint présente ses écrits).

http://au-fil-des-mots.wifeo.com/contact.php

.caroline la liseuse  martine rochereau rivière 

Signalons que Tiphaine SIOVEL,native de Séné a écrit également un roman jeunesse initulé  "Briséïs" en 2012.

Voir l'article du Télégramme ci-joint.

  .briseis roman   Thiphaine Siovel Séné

 

Il y a peut-être d'autres écrivains en lien avec notre commune qui peuvent se faire connaitre de Senegolfe.

Bonne lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

On parlera plutôt de l'hotel croix du cimetière. Il était située dans la partie ancienne du cimetière avant sa restauration et son déménagement derrière le colombarium actuel.[Lire histoire du cimetière].

Croix Cimetière

Croix cimetière 2018

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