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La caserne des Quatre Vents à Séné

La caserne des Quatre Vents était la caserne des douanes la plus importante construite à Séné. Située au centre des marais, elle abritait le bureau du receveur où l’on venait s’acquitter des droits d’enlèvement des sels et où les préposés conduisaient les fraudeurs qu’ils avaient capturés pour rédiger, en leur présence, le procès verbal d’arrestation.

La construction de la caserne

Le 30 août 1808, une adjudication est établie pour la construction d’une caserne sur la commune de Séné dans la lande communale connue sous le nom des Quatre Vents.

En avril 1809, la commune de Séné et l’administration désigne des experts pour déterminer l’étendue et la qualité de l’emprise de la caserne et, le 1° août 1809, monsieur de Sannois, Inspecteur des Douanes impériales et monsieur Brunet Debaines, architecte nommé pour surveiller la construction, procèdent à la réception de la caserne. (AD56 P203)

Les Qautre vent Douane

Séné Douanes 4 Vents

 

Séné Douanes des 4 vents

SENE Quatre Vents Colonie

Séné colonie 4 vents

1932 Caserne 4 Vents Vente

Vendue dans les années 30, la caserne des Quatre Vents fut achetée par la paroisse St Paul de Vitry qui y installa une colonie de vacances. Revendue, c’est aujourd’hui une propriété privée.

Caserne douanier 1

 

L'abbé LE ROCH se lamentait dans le bulletin paroissial de la disparition de croix qui étaient sur nos chemins depuis parfois des temps immémoriaux. Croix de Cantizac, Grande Croix, Croix d'Ozon, Croix Vaden, Croix de la Traie, Croix du Poulfanc. que sait-on d'elles?

La croix de Cantizac était située près du manoir éponyme et avait été figurée sur la cadastre de 1844. Datant de 1811, haute de 80 cm, elle a disparu en janvier 2001, en plein nuit. Emile Morin, en avait recuilli une photo en 2001.

Cantizac croix 1844

Croix Cantizac

La "Grande Croix" devait se trouver rue du Verger près de l'ancienne longère, dite Maison Rouge, aujourd'hui remplacée par des immeubles comme nous l'indique le cadastre de 1844.

La grande Croix

Si on en croit le cadastre de 1844, il y avait une croix sur un chemin d'Ozon vers le bourg, qu'on nommera Croix d'Ozon et une autre croix en bas du village de Kerleguen, dite "Croix Vaden".

1844 Ozon chemin

1844 Croix vaden Kerarden Kerleguen

L'abbé LE ROCH termine son recensement des croix de Séné par un message toujours actuel :"Pour terminer cette étude sur LES CROIX ET CALVAIREES DE SENE il faudrait ajouter qu'une 19ème croix existait, [que l'on pourrait nommer croix de la Traie],  il y a une dizaine d'années, en bordure de mer, entre les rochers à l'extréminité de la plage qui mène au Passage Saint-Armel à la ferme du Traie (Centre aérée de Montsarrac), pas loin du château de Bot Spernem. Elle a disparu sans que personne ne s'en aperçoive,...sans laisser de trace, sans témoin! Cette disparition devait être un avertissement pour tous. VEILLONS au maintien de ce beau patrimoine de nos croix! N'hésitons pas à prevenir qui de droit (ou la mairie, ou le presbytère) lorsqu'un préjudice est comis à leur égard. Ce serait une reconnaissance bien légétime vis-à-vis de nos ancêtres qui nous ont légué toutes ces CROIX SINAGOTES."

Joseph LE ROCH accorde une place importante à la croix qui existait à l'actuel croisement des rue du Verger et de la Route de Nantes. Il l'appellait "Croix du Poulfanc" quand le cadastre de 1844 la nomme "Croix de Gorez". Il s'appuie sur un texte de Louis Marsille, de la Société Polymathique du Morbihan de 1942, intitulé "LES CROIX DE VANNES et sa BANLIEUE".

1844 La grande Croix

Bulletin bandeau Haut

LES CALVAIRES DE SENE

Croix Poulfanc

3.LA CROIX DU POULFANC

"A une demi-lieue de Vannes, sur la route de Nantes, à l'intersection de cette route et d'un autre chemin venant de Vannes par la Garenne, au lieu-dit : "Le Poulfanc", dans une haie d'uabépine, est plantée une croix grossière de granit, Le piédestal manque, et aussi, semble-t-il, une partie du fût. Ce qui reste, en deux morceaux, mesure 2 m. de hauteur; la traverse à 0,70 m de largeur"
C'est en ces termes que M. Louis MARSILE décrivait la Croix du Poulfanc dans son intéressant article "Les Croix de vannes et de sa banlieue", paru dans le bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, en l'année 1942.
Depuis cette croix du Poulfanc située à lintérsection des deux routes arrivant de Vannes et se rejoignant à angle aigu à cet endroit, enlevée par un collectionneur nantais. Il n'en restait après l'acte de vandalisme qu'un trou béant et un fragment de socle brisé. ..Aujourd'hui, l'emplacement est occupé par la route et le carrefour de la rue du Verger...Mais continuons la description de cette croix que nous a laissé Louis Marsile, et dont Ouest-France de l'époque nous a donné une photo.

 "Sur cette croix, mal équarrie est étendu un Christ aux contours usés et frustes. Le visage est défiguré par l'exploitation de la pierre et par le soutrages des hommes. La tête est une grosse boule, le visage est sans expression, les yeux sont représentés par des trous, le nez et la bouche par des traits informes. Les bras sont horizontaux, les pieds sont cloués séparément sur le fût comme sur les anciens crucifix, mais il ne faudrait pas invoquer ce détail, pas plus d'ailleurs que la grossièreté du travail, pour conclure à l'ancienneté du Christ du Poulfane. Un jupon plissé part de la ceinture et descend aux genoux. Le corps entier mesure 0,65 m. de hauteur et l'ouverture des bras a également 0,65 m.
Ce qui fait l'intérêt de la croix du Poulfanc, c'est l'ornement de son fût. Ce fût de 0,35 m. de largeur et de 0,25m. d'épaisseur a les angles abattus, mais présentant de distance en distance, et inégalement, des nodosités en relief, des bosses. Suivant une croyance populaire, ces nodosités indiquentc que la croix a été érigée durant une épidémie de peste bubonique pour obtenir la cessation du fléau. Les partisans de cette opinion font remarquer ici que la croix du Poulfanc est située entre la chapelle Saint-Laurent dont l'érection a pour origine la peste désignée sous le nom de "Mal des Ardents" et dont le titulaire est invoqué pour la guérison des boutons, clous ou furoncles (1), et un lieu-dit "La Maison Rouge" (2) sur le chemin de Vannes, par la Garenne, et où avait dû autrefois exister un asile de pestiférés.

(1)"Les plus clairs revenus de la chapelle, écrivait en 1890 le Dr Mauricet sont les paquets de clouts donnés sans comper pour se délivrer du mal de ce nom".

(2) Les murs extérieurs étaient, d'après la satyre Ménippée, peints en rouge avc flammnes afin de signaler aux passants un local contaminé.

Je ne crois pas à cette explication. Que l'on ait érigé au cours de nombreuses épidémies qui ont, au Moyen-âge et à l'époque moderne, dévasté tant de pays, dont le nôtre, des monuments dans le but de "toucher le ciel" et d'obtenir la cessation du fléau, cela est vrai. Mais, au cours de ma longue enquête sur les Croix, j'ai trouvé des "croix de peste" dont les fûts étaient parfaitement lisses, comme d'autres, dont le fût était écoté et noueux, avaient été dressés hors le temps "de la contagion".
Il faudrait d'ailleurs admettre que nos pères n'aient connu qu'une seule maladie épidémique la peste bubonique. La vérité est que ce nom de "peste" qui a de nos jours un sens précis et désigne la peste bubonique ou la peste pulmonaire, était autrefois employé pour toutes les grandes maladies épidémiques de nature inconnue. Ecots et nodosités sont de simples motifs d'ornementation, une interprétation du mot "arbor" "arbor decora et fulgida" .. La Croix du Poulfane n'est pas antéri>2üre au XVIIème Siècle."

Contrairement à ce qu'écrit Louis Marsille, nous pensons que cette croix vénérée des Vannetais rappelait une épidémie de peste particulièrement violente .. Elle devait être contemporaine de la construction de la chapelle  de Saint-Laurent "dont les plus clairs revenus, écrivait en 1890 le Docteur Mauricet sont les paquets de clous donnés sans compter pour se libérer des abcès, clous et phlegmons"clous et phlegmons". Le pardon du mois d'août était très fréquenté par toute la région vannetaise.
Quant à l'établissement de pestiférés situé au lieu dit "La Maison Rouge", les murs extérieurs étaient, d'après la satyre Ménippée, peints en rouge avec flammes afin de signaler aux passants un local contaminé.
Tous ces détails concordent bien avec le culte du martyr Saint Laurent brûlé vif sur un gril incandescent, et donne raison à la tradition populaire : "il n'y a guère,  en ce domaine des traditions bretonnes, de fumée sans feu".

Bulletin bandeau Bas

 Ajout de wiki-sene :

Petition Breiz santel

Le vol de la Croix du Goret ou Croix du Poulfanc eut à l'époque, automne 1956, un retentissement régional. La revue Breiz Santel, alertée de cette disparition se mobilisa pour sa restitution...La revue lança même une pétition:

La croix du Poulfanc en Séné, dont le journal « Ouest-France" a bien voulu nous offrir un cliché pour la couverture de Breiz Santél, continue à nous valoir un important courrier. Un millier de signatures sont déjà revenues pour notre pétition. Et tant de preuves d'intérêt de la part des lecteurs de Breiz Santél nous touchent profondément. Nous avons maintenant le ferme espoir, grâce à tous les appuis qui s'offrent et vont encore s'offrir chaque jour, d'obtenir gain de cause.Rappelons que la pétition, qui a été encartée dans le dernier N° de Breiz Santél, et l'a été ou le sera dans différentes revues Bretonnes (qui nous en ont commandé jusqu'ici environ 3.000 exemplaires), demande : 1° La restitution de la croix du Poulfanc. 2° Le dépôt d'un projet de loi interdisant le déplacement des monuments artistiques ou religieux de plus de 200 ans d'âge sans l'accord d'une commission officielle."

Cette croix suscita l'intérêt d'un "acquéreur' anonyme sans doute à la suite d'un article paru dans Paris-Match [à retrouver] courant 1956 et qui en fit une description élogieuse. Un négociant en oeuvres d'art sacré, ou un brocanteur peu scrupuleux, vint avec quelques comparses arracher la croix à Séné. Originaire de Nantes, il fut identifié par la revue Breiz Santel à laquelle il avait écrit pour défendre son bon droit...

Malgré la pétition, et quelques articles dans la presse locale...la croix ne fut jamais restituée.

 

Croix Rue Bel Air

Dans le bulletin paroissial de Séné, LE SINAGOT, l'abbé LE ROCH en parle en ses termes :

Ce calvaire ne retient pas l'attention par des caractéristiques spéciales. Signalons cependant que la croix, très sobrement taillée, de 1.70m de haut, monolithe, est à bras courts, comme plusieurs des autres calvaires de Séné. Mais aucune inscription, aucune date ne nous permet de l'époque ou la rasion de son érection à cette entrée du Bourg.

Elle apparait dans le cadastre de 1844.

1844 Croix du Rahic

Le Sinagot Croix Bel air

Répertoriée par la DRAC de Bretagne réf : IA00114331

Inventaire Croix du Rahic Cantizac

Croix Monument Morts

 

Si on en croit l'abbé Le ROCH, cette croix aurait été taillé dans un ancien menhir. 

Le Sinagot croix romane

1844 Croix de la Lande

Inventaire Croix Rue Fontaine Monument Mort

Croix Neuve

Dans le bulletin paroissial, l'abbé LE ROCH en fait une description :

"Elle est située à l'embranchement de la route du Brouël. Son soubassement est en maçonnerie et une dalle quelque peu ébréchée forme le socle. Le fût, en deux parties, est rond et se termine par une petite croix avec le Christ sculpté dans le bloc.

Elle est indiqué au cadastre de 1844 sous le nom de croix de Falguérec et elle est répertoriée par la DRAC de Bretange réf IA00114343.

 1844 Croix neuve

Cette vue (source Emile Morin) permet de se rendre compte de l'essor de l'urbanisation ces dernières décennies.

Croix neuve avant 1992

 La carte de 1771-1875 l'indique, laissant supposer une existence plus ancienne.

1771 1785 Croix Neuve

Inventaire Croix Neuve

 

Croix Cadouarn

La croix de Cadouarn :

Le bulletin municpal de Séné rappelle que lors de sa restauration en 1892, on y découvre une inscription "Daniel 1635" permettant de dater cette croix en granite de 3.87 m de haut du XVII° siècle. La croix de Cadouarn est dite "hosannière", car on s'y rendait en chantant "Hosannah filio David" le diman che des Rameaux.

Dans le bulletin paroissial, l'abbé LE ROCH écrivait à son sujet :

Située en bordure de route, à droite, à l'entrée du village, cette croix sans Christ comporte un soubassement cubique en maçonnerie surmonté d'une belle plaque de granit sur laquelle se lit l'inscription : Y Daniel 1635 - relevé en 1899. Le fût aux angles cannelés se compose de deux pièces avec anneau au-dessus des bras de la croix."

Le Sinagot Croix Cadouarn

Elle est répertorié par la CRAC de Bretagne ref : IA 00114338 et figure au cadastre de 1844 à coté du moluin à vent de Cadouarn.

1844 Croix cadouarn

Inventaire Croix Cadouarn

La croix de la Brassée ou croix de Jean II (XIXème siècle). Il s'agit de la plus haute croix monolithe du Morbihan.

La tradition la faisait enlacer de leurs bras par les jeunes filles qui désiraient se marier dans l'année. On raconte qu'elle aurait été élevée en ex-voto par un sabotier qui aurait tué un loup sur le lieu en 1823 .

 Croix Brassée  Croix Brassée vieille foto

Croix de la Brassée ou Croix de Jean II

Ce qu'en disait le bulletin municipal de Séné :

En bordure de la route de nantes, se dresse la plus haute croix monolithique du Diocèse. En forme de croix latine, elle mesure 4,2 m de haut et sa traverse fait 1,2 m de long. On a prétendu qu'elle avait été érigée pour commémorer l'arrivée à Vannes de Saint Vincent Ferrir en 1418. En réalité, elle serait beaucoup plus récente et semble être une copie de la très ancienne croix de Theix dite "Stangoh-stang". Une autre légende raconte qu'lle aurait été élevée pour commémorer la mort d'un sabotier, victime d'une louve. Ainsi l'appelait-on au XIX°siècle"Kroez et bleî" : la croix du loup.

La croix figure bien au cadastre de 1844 sous le nom de "Grande croix" et elle est répertoriée à la DRAC réf IA00144365.

Inventaire Croix Brassée

 

1844 croix cadastre

 

Dans son livre "LE PAYS DE SENE", 'Emile MORIN nous relate la légende de la croix Brassée, en s'appyant sur la travail de l'abbé LE ROCH (lire plus bas)

En bordure de la route de Nantes, sur le territoire de Séné, peu avant la chapelle de Saint-Léonard, se dresse une grande croix, magnifique bloc de granit d'un seul tentant.

Tous l'ont vu, mais peu connaissent son histoire. En tant qu'enfant, le seul souvenir que j'ai gardé de cette croix était qu'il fallait l'entourer de ses bras avant de contracter mariage. Avec une circonférence de 1,40 mètres cela donnait une épouse d'une certaine corpulence ! Appelée croixde la Brassée, on lui donne également le non de Croix de Jean II (Duc de Bretagne), de par son emplacement située près de la grotte du même nom. Haute de 4,20 mètres et ayant une traverse de 1,20 mètre, les fermiers du coin lui donnent aussi le nom de croix du loup (Kroez er Bleiz).

La légende de la croix de la Brassée


En 1823, dans les champs et les bois qui environnaient Saint-Laurent, en Séné, ainsi que Saint-Léonard en Theix, vivait une louve qui dévastait le pays et faisait bien du tort aux fermiers du Prat et autres villages voisins. Or un jour d'hiver, un sabotir, engagé dans le chemin boisé qui longe le ruisseau et passe devant la grotte de Jean II, la rencontra près de la grotte. La bête affamée, sans doute, se mit à le poursuivre. Tout d'abord effrayé, il pensa marcher plus vite, mais l'animal désireux d'une proie le suivait de plus en plus près. Voyant le danger qu'il courait, le sabotier compris qu'il ne pourrait éviter la lutte; ôtant alors ses deux sabots et en armant chaucne de ses mains, il engagea le combat avec le féroce animal. Tandis que la louve s'élançait sur lui, il la frappait du bout de ses sabots et la blessait du meixu qu'il pouvait. Rendue furieuse, elle s'élançait de nouveau, de ses dents acérées lui déchiraient les bras et de ses pattes lui labouraient le visage. Notre brave sabotier avançait dependant vers la grnde route par le petit chemin qui traversait le bois, espérant y trouver du secours et que sa terrible ennemie craindrait de s'y aventurer. Il lutta ainsi avec la louve jusqu'à l'endroit où se trouve actuellement la croix. Là, dans un dernier sursaut, il lui asséna un coup sur la tête qui la terrassa et elle tomba inanimée. Malheureuseement, elle ne tomba pas seule. Le pauvre sabotier lui aussi n'en pouvait plus; blessé en plusieurs endroits, perdant son sang, il s'évanouit eet des passants le trouvèrent, râlant près de la louve qu'il avait vaincue. Ils l'emmenèrent à Vannes et ils conduisirent à l'hôpital où malgré les soins empressés, il ne tarda pas à succomber à ses blessures. Le conseil municipal de Vannes ou de Séné ?, mis au courant de ce qui était arrivé, lui fit des funérailles splendides et décida qu'un monument serait élevé à l'endroit ou le combat s'était terminé. Passants, ne manquez pas de saluer cet héroïque Sinagot qui débarras les environs d'un véritable fléau intrecommunal !
Sept ans auparavant, le 13 février 1816, le Préfet du Morbihan précisait le montant des primes attribuées pour la destruction des loups "18 franc poir la destruction d'une louve pleine, 15 francs pour celle d'une louve non pleine, 12 francs pour celle d'un lup et 3 franc pour un louveteau". Celui qui y aura droit sera tenu de se présenter chez le maire de sa commune et d'y faire constater la mort de l'animal, son âge, son sexe et pour une louvesi elle est plaine ou non pleine. cette première formalité remplie, la tête de l'animal sea envoyée, ainsi que le procès verbal dressé par lemaire, ou sous-préfet qui délivrerra un mandat du montant de la prime sur le payeur du départment dès qu'il existera pour les dépenses variables des fonds destinées à cette nature d'encouragement".

Et si le sabotier avait vraiment existé ?

En consultant les registres de décès de la ville de Vannes pour l'année 1823, on ne trouve pas de sabotier mais bel et bien un cordonnier de Sarzeau, Jean René DORIDOR, né le 1er Messidor An XIII (20 juin 1805) qui est décédé à l'Hôspice Civil et Militaire de Vannes à l'âge d e18 ans.

1823 Doridor cordonnier Extrait

 

Extrait du bulletin paroissial :

Le Sinagot Croix Brassée A

Le Sinagot Croix Brassée B

 

 

Histoire d'une demeure : le château de Bot-Spernem.

Château Bot Spernem

L'édifice de deux étages est orienté vers le port de Montsarrac, possède au premier étage un balcon avec garde-fous ornementé. De style classique, sa façade symétrique est composée d'un corps central avec combles à la Mansart et lucarnes surmontées de frontons bombés, jouxté de deux ailes carrées aux toits d'ardoise en pavillon. Les encadrements des ouvertures sont en pierres taillées, sauf au rez-de-chaussée ou ils sont moulurés. Trois souches de cheminée émergent du pan nord-ouest de la toiture donnant sur l'anse de Mancel, avec son parc, c'est l'une des plus belles demeures de Séné.

Dans son livre intitulé "Le Pays de Séné", Emile MORIN dresse la généalogie de cette belle demeure située sur la route du Passage à Séné.

Reprenons ces noms de familles et tachons de préciser les choses et de les illustrer.

Bot Spernem Castellan BOUAN

Le château de Bot-Spernen a été édifié par Louis Mathurin de CASTELLAN, né à Quintin (Côtes d'Armor) qui résida dans son château comme en témoigne le dénombrement de 1886.

1886 Bot Spernem de Castellan

Il décède à Séné à l’âge de 76 ans et sans enfants. Sa tombe subsisite au cimetière [lire article sur la visite du Cimetière]

1891 de Castellan Louis

1903 0614 Bot Spernen vente

La propriété passe alors à son cousin Louis André de BOUAN qui détient également des terres à Bilherbon. Cependant, le Tribunal civil de Vannes en date du 11/6/1903 ordonne la vente au enchères du château qui était saisi à la demande de plusieurs débiteurs de Louis de Castellan.

Le château serait resté propriété des De Bouan jusqu'à sa vente en 1916 à  Auguste Emile Marie BEDEAU de l'ECOCHIERE [29/09/1880 La Chapelle/Erdre - 17/9/1917 Séné ] qui y décède. Son fils Michel BEDEAU de l'ECOCHERE naitra à Bot Spernem [4/08/1913 Séné - 16/1/1977 Marseille].

Après guerre, le château est revendu à Paul Emile de LANGLOIS de SEPTENVILLE [19/3/1872 Belgique - 1914 Escoublac] ou à sa femme, Georgette Eugénie de SAINT BELIN MALAIN [31/5/1875 - 17/3/1909 Paris XIV], qu'il épousa à Billiers le 3/1/1894. De cette première union est né Geoffroy Jules de SEPTENVILLE [9/1/1895 Gionges 51 - 4/03/1920 - Muzillac ].

Après la mort de sa première femme en 1909, il épouse le 5/9/1910 à Escoublac, en seconde noces, Valentine Josephine LORION [Saint- Nazaire 5/06/1888 - ], dont il aura un enfant, Paul Marcel Geoffroy de SEPTENVILLE [Guipry 3/10/1912 - ca1944].

Après le décès de Paul Emile, sa deuxième épouse, Valentine LORION se remarie avec Leo Johnston BRENNAN dont elle a une fille Christiane Eleonore BRENNAN [Saint Nazaire 16/6/1917 -   ]. Leo BRENNAN est né à Philadelphie aux Etats-Unis, divorcé ou veuf, il est père de Franck né en 1904.Leo BRENNAN est un homme d'affaires qui fait notamment du négoce de blé sur Nantes et Saint-Nazaire où il a dû rencontrer Valentine LORION...

Son fils Franck sera scolarisé au Lycée Saint François Xavier de Vannes. Il fera des études à la Sorbonne à Paris avant de rentrer au Etas-Unis.

1931 Brenna graduate1920 03 Septenville moto

La famille est endeuillée en 1920 par le décès accidentel de Geoffroy de SEPTENVILLE qui se tue dans un accident d'automobile près de Muzillac en mars 1920.

Brennan gene

Ces explications de genealogie permettent de comprendre la liste nominative des personnes qui déclarent résider au château de Bot Spernen en 1921.

1921 Bot Spernem family BRENNAN

Qui était Leo Johston BRENNAN ? Un Américain qui vit à Séné en 1921 mérite qu'on approfondisse les recherches!

1928 brennan mariage

Cet article du Chicago Tribune nous indique que Leon Johston BRENNAN, citoyen américain né à Philadelphie en 1884, est le neveu de Georges Brennan, propriétaire du journal de Philadelphie, l'Inquirer. Jeune, il suit une scolarité à la Delancey School (à approfondir) et ensuite il poursuit ses études au sein de  la prestigieuse université, Germantowm Academy.

Pendant la Première Guerre Mondiale, il sera volontaire au sein du Corps d'Ambulances "Norton Harjes"  et au sein de la 81° Division de l'American Expéditionnary Force (A.E.F.).

Brennan Soldat 81st infanterie

La 81e division d'infanterie (81st Infantry Division) est une division de l'US Army formée à l'occasion des deux guerres mondiales. Elle est créée pour la première fois en août 1917, au sein du Camp Jackson, en Caroline du Nord. À l'origine, elle est organisée autour d'un petit cadre d'officiers de l'armée régulière, tandis que les soldats sont principalement issus de la conscription et des États du sud-est. Les premiers éléments de l'unité connaissent leur baptême du feu en septembre, en défendant le secteur de Saint-Dié, jusqu'au début du mois d'octobre. Elle est ensuite rattachée à la 1re armée en préparation de l'offensive Meuse-Argonne et elle attaque les lignes allemandes lors des ultimes jours de la guerre, le 9 novembre 1918. Après la cessation des hostilités, elle reste en France jusqu'en mai 1919, date à laquelle elle s'embarque pour les États-Unis où elle est démobilisée le 11 juin 1919.

Harjes ambulances

L'American Volunteer Motor Ambulance Corps également connu sous le nom de Norton Harjes Ambulance Corps, est une organisation fondée fin 1914 par Richard Norton. Sa mission fut d'assister les troupes Alliés sur les champs de bataillede la 1ère Guerre Mondiale. Elle débuta avec 2 voitures et 4 chaufferus. Le service fut associé à la Croix Rouge Britannique et à la St-Jhon Ambulance.
Le surnom de "Harjes" fait référence à Henry Herman HARJES, un banquier franco-américainqui décida d'aider Noton par des legs. La "Norton Harjes" incorpora le romancier John Dos Passo et les poètes Robert W. Service et E.E. Cummings.Le corps d'ambulaniers s'illustra sur le schmaps de batialle de la Somme.

1921 Brennan St Malain

Ce faire part de décès nous indique que Mme de SAINT BELIN MALAIN, née Marie Eugénie MINGUET [2/3/1853-21/1/1921], occupait le  château à Bot-Spernen, bien de sa famille. A son décès le château sera mis en vente par ses héritiers. 

C'est dans les années 20 qu'est prise cette photo depuis la butte de Montsarrac.

Séné Bot Spernen

1926 Bot Spernem famille

Le dénombrement de 1926 nous apprend que les "propriétaires" ne résident plus au château. Les seuls occupant sont la famille Métayer qui exploite les terres agricoles.

1930 Berard Servante Bot Spernen

La famille américaine a quitté Séné et c'est l'industriel BERARD (épouse Magdeleine Henriette ALLANIC), qui achète Bot Spernem. Il a fait fortune dans la production de pantouffles dont la semelle en caoutchou est fabriqué par les Etablissements Dubo à Nantes. Emile BERARD [27/1/1865 -Voreppe Isère- 29/7/1944] décède au château. Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands occupent le château. Après la succession, le château échoie à une communauté religieuse.

emile berard pantoufles

A la Libération, il devient la propriété successive de l'Evêché de Vannes puis de l'imprimeur rennais André OBERTHUR [1906 -1985].

Avant de retrouver une fonction religieuse, il demeure un temps la propriété de la famille HIRGLAIR.

En 1957, les Soeurs Augustines de la Miséricorde y ouvrent un noviciat connu sous le nom de Domaine de Yvonne Aimée, en l'honneur de la réligieuse qui fut béatifiée mais aussi décorée par le Général de Gaulle.

Yvonne Aimée

On retrouve au recensement de 1962 le nom des soeurs qui logaient au château de Bot Spernem.

1962 Bot Spernem fReligieuses

Bot Spernem Soeurs

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Vers 1989, le transporteur L'HARIDON, acquiert le château dont il se séprarera vers 1993 pour une famille allemande BRACHT. Celui-ci entreprend de gros travaux. Sa faillite personnelle entraine la vente du château par le Crédit Agricole, lésant au passage les artisans qui avaient entreprise les travaux.
OF Bot Spernen arnaque 1992

Bot spernen 1

Vue de l'arrière du château-1965

Ensuite il est acheté par M. MOURET, conseiller municipal à Séné, dirigeant de société,  qui la revendu en 2xxx à l'actuel occupant.

Inventaire Château Bot Spernen

 

 

 

Cet article s'in téresse à la chapelle de Boëdic. Lire également l'Historie de l'île de Boëdic".

"La chapelle de Boëdic, située sur la pointe de l'île de Boëdic, à l'entrée du goulet de la rivière de Vannes, elle constitue un amer remarquable pour les navires venant du large", écrit Camille Rollando.

Elle est mentionné dans une carte de Séné de 1771-1785. Un travail remarquable de restauration a été effectué par le juge Metzer qui avait acheté l'île de Boëdic.

1771 1785 Boedic chapelle

Boedic chapelel restor

Chapelle Boedic

"A l'origine, c'était un bâtiment à usage domestique, de forme rectangulaire, avec deux fenêtres au midi et son pignon à l'ouest. Si on en croit cet article daté de 1886, la chapelle aurait pu accueillir un four avec un foyer extérieur attenant au batiment, sur le modèle de celui de Bézidel. (lire article sur les four de Séné).

1886 07 10 Boedic four

Selon Rollando, le bâtiment aurait été transformé en chapelle en 1923 par le propriétaire de l'île; M. Passot, en le dotant d'un petit clocheton au pignon. (et des fenêtres en oigive ) Cette chapelle est maintenent désaffactée, mais des cartes postales montrent qu'alors, on y disait la messe et que le poublic pouvait y accéder".

1924 Boedic messe

 

La Drac dans son inventaire ajoute à propos de Boëdic : 

Ferme peut-être du 18e siècle, début 20e siècle. Chapelle postérieure à 1840 antérieure à 1880, complétant peut-être un corps de garde de douanier existant sur les cadastres de 1810 et 1844. Maison fin 19e ou début 20e siècle. La château signalé sur le cadastre de 1810 correspond à la ferme actuelle. La ferme (cadastre de 1810) a disparu.

pedron peintre boedic

En 1878, le peintre vannetais Louis PEDRON présente au salon o Paris un tableau intitulé "Le vieux prieuré dans l'île de Boëdic."

On peut résumé ainsi : une chapelle primitive, remaniée en un corps de garde, puis transofrmée en four et qui sera restaurée sous sa forme originelle en chapelle.

 

Cadastre de 1810 : corps de garde rectangulaire, château

1810 Boedic chapelle

 

Cadastre de 1844 : ajout du foyer, longère

1844 Boedic four

 

Inventaire-Maison-Boëdic

Boedic chapelle

Boedic chapelles

 

Chapelle St Laurent

Source : texte de l'abbé Joseph LE ROCH paru dans le bulletin paroissial Le Sinagot, illustré et complété  données Drac et Rollando.

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Les chapelles de Sene TITRE

La chapelle de Saint-Laurent se trouve dans la partie Nord-Est de la Commune de Séné, en bordure de la route de Nantes.

Rollando indqiue qu'entre 1515 et 1519, elle fut pourvue de trois portes neuves, de clavures et de vitres. Elle subit d'autres réparation en 1645 et 1678. Sur le linteau de sa porte, se lit la date de 1855.

St Laurent date

C'est celle d'une restauration qui a malheureusement fait perdre à cet édifice une grande partie de son cachet. Ses origines sont beaucoup plus anciennes. Quand Saint Vincent Ferrier vint pour la première fois à Vannes, "le samedi avant le dimanche de Loetare", c'est à dire le 20 mars 1418, l'évêque Amaury de la Motte et son clergé, accompagné d'une foule nombreuse, se rendit à sa rencontre, nous dit-on, jusqu'à la chapelle de Saint-Laurent. Il n'est pas précisé s'il fut accueilli dans la chapelle elle-même ou plus probablement sur la route où il cheminait avec son cortège de pénitents. Mais ce qui est certain, c'est qu'il y avait déjà à cette époque une chapelle Saint- Laurent.

Rollando ajoute que son existence est mentionnée dès 1393 à propos d'une indulgence accordée par le pape Clément VII.

http://www.infobretagne.com/saint-vincent-ferrier.htm

St Vincent Ferrier

Vincent FERRIER ne pourra regagner sa ville natale de Valence en Espagne et mourra à Vannes.

St Laurent St Vincent mort

Quand en 1451, les revenus de la Paroisse de Séné furent attribués au Châpitre de Vannes, les offrandes faites à la chapelle étaient recueillies par les Chanoines, qui en retour devaient assurer son entretien et faire les réparations. La Paroisse se rendait en procession à Saint-Laurent les lundis des rogations de mai, et ce jour-là, c'était chanoine qui célébrait la messe. St Laurent Le Sinagot 2 Copie

La chapelle actuelle, dans son ensemble remonte au XVème siècle. Depuis, elle a connu plusieurs restaurations. Son pavement est daté de 1762 (Drac). La dernière date de 1979 et a consisté dans la réfection totale de la voûte, et du mur Ouest (à partir de l'absidiole jusqu'au fond). Il reste encore à mettre en place une voûte - ce qui ne saurait tarder)...

St Laurent charpente

1979 St Laurent 1

 

Cliché Le Sinagot bulletin paroissial

St Laurent Charpente neuve

La chapelle dessine un rectangle sur lequel est venu se greffer, du côté nord-ouest, une chapelle secondaire, l'absidiole dont nous venons de parler. La façade ouest est percée d'une fenêtre de cintre sobrement moulurée, et conserve des traces de colonettes à chapiteau. Au sommet du pignon se dresse un clocheton quadrangulaire cerné d'une double corniche au-dessous et au-dessus dela chambre de la cloche. Il est coiffé d'une courte flèche pyramidale.

St Laurent clocher 2
Du côté de la route, s'ouvrent trois baies en arc brisé : une porte ornée d'une moulure et, disposées symétriquement de part et d'autre, deux fenêtres dont les amatures de pierre en forme de trèfles à trois et quatre feuilles indiquent qu'elles remontent aux origines de la chapelle.

St Laurent fenetre Est
Par contre, la grande fenêtre du choeur, avec ses flammes unies, accuse une époque plus tardive, comme d'ailleurs la petite croix faite de quatre arcs de cercle adossés, qui se dresse au sommet du pignon. Cette fenêtre comporte un morceau de vitrail très ancien représentant la Crucifixion : le Christ en croix, sa mère et Saint-Jean. (Lire article sur les vitraux de Séné).

La chapelle du Nord, elle aussi, est postérieure à la nef principale.  Elle a pu être construite à la fin du XVIème siècle. Les ouvertures sont en arc brisé, et la grande fenêtre, à demi-obstruée, est moulurée en creux, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Elle débouche sur la grande chapelle par un bel arc en plein cintre, d'un profil très élégant qui est reçu sur deux piliers engagés dans les murs er décorés de vigoureuses moulures, tant à la base qu'au sommet.

Le maître-autel, en bois, avec des angelots aux angles, est d'un type commun, inspiré du style Louis XV, style resté longtemps en honneur chez nous...

St Laurent hotel abside


De part et d'autre, les deux statues en bois de Saint-Laurent, avec son gril, et de l'Evangéliste Saint-Mathieu, peuvent être du XVIIIème siècle.

La chapelle latérale abrite d'authentiques oeuvres d'art. On y a relégué deux autels en bois et une statue en plâtre de Saint-Joseph. Celle-ci est sans valeur, mais, par contre, la petite croix de bois aux extrémités fleurdelisées est déjà plus digne d'intérêt. Mais on y voit aussi les statues de Saint François-Xavier et de Saint Vincent Ferrier qui semblent du XVIII ème siècle et proviennent de la chapelle désaffectée du château de Limur. Celle de Saint Vincent Ferrier mériterait d'être mise en honneur pour rappeler son passage à Séné...Deux petites statues, que lon portait sans doute en procession figurent l'une Saint Pierre, et l'autre, un saint évêque, peut-être Saint Patern, le patron de la Paroisse. Mais la plus ancienne et la plus belle est une Pietà en bois où la Vierge, tenant son fils Jésus sur les genoux porte le buste très haut. Dans le mur de la nef de cette chapelle latérale, se creuse une piscine à tablette saillante, encadrée de colonnettes et coiffée d'un fleuron. C'est là que les fidèles déposaient les clous que l'on offrait à Saint-Laurent.

St Laurent piscine
Toutes ces richesses révèlent en effet que cette chapelle de Saint-Laurent a connu la ferveur non seulement des paroissiens de Séné mais des chrétiens d'alentour. Saint-Laurent est un diacre martyr dont la mémoire était vénére à Rome dès le IXème siècle, et qui a été chez nous l'objet d'un culte fervent àpartir du Moyen-äge. Ses chapelles sont habituellement très belles et sa fête y est célébrée le 10 août. A Séné, le "pardon" est reporté au dimanche qui précède le 22 septembre, date à laquelle se tenait une des foires les plus importantes du pays. Elle n'est pas étrangère à la prospérité de la chapelle, car les transsactions donnaient lieu souvent à de riches offrandes remises entre les mains du procureur, ou déposées dans les troncs. La chapelle de Saint-Laurent a sans doute aussi bénéficié du voisinage de la résidence ducale de Lestrénic.

Mais elle vivait surtout de la dévotion des pélerins. Ils venaient tout particulièrement y demander la guérison des furoncles et de diverses maladies inflammatoires. Pour appuyer leurs prières, ils offraient des clous, sans doute parce que les furoncles avec l'apsect et le nompopulaire de "clous". Une telle pratique n'était peutêtre pas absolument pure de toute superstition, mais elle n'était pas davantage inutile à la chapelle, car dans les comptes des trésoriers d'église figurent souvent des achats de clous pour la réparation des toitures.

Il appartient aux habitants de ce quartier de Séné de veiller jalousement sur leur chapelle, à une époque où se multiplient les vols d'objets sacrés. Mais ils se doivent d'avantage encore de conserver et de transmettre la dévotion àl'égard de Saint-Laurent, qui demeure un des grands témoins de la Foi Chrétienne.

St Laurent visage

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