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Pierre Marie JOLLIVET [30/1/1905 Séné - 4/7/1945 Saïgon] Sinagot "Mort pour la France" 

Le soldat JOLLIVET est né à Séné au Petit Poulfanc d'un père manoeuvier, Joachim Mathurin JOLLIVET né le 3/2/1864 à Sulniac et d'une mère ménagère, Marie Josèphe JULIO née à Ambon le 6/1/1874.

1906 Jollivet Poulfanc

En 1906, la famille JOLLIVET est bien pointée par le dénombrement au Poulfanc en Séné où plusieurs frères Jollivet sont descendus de Sulniac pour travailler au Poulfanc.

1925 Jollivet MAT

Sa fiche de matricule nous indique, qu'en 1925, avant de partir au service militaire, Pierre Marie JOLLIVET est garçon de ferme et vit à Séné. Il est affecté au Maroc. Il rentre en 1926 et s'installe à Saint-Nolff. Il se marie à Vannes le 19/9/1931 avec Simone Alexandrine Anne VISAGE [6/4/1911 - 2008 Merlevenez], native de Saint-Nolff. Il déclare alors la profession de camionneur et réside au n°5 de la rue Boismoreau à Vannes. Il est sans doute employé par les transporteurs installés route de Nantes à Vannes et Séné [lire histoire de Duclos Penru et des routiers de Séné].

1938 dartagnan3

Le 27/2/1936, il s'engage pour 4 ans au sein du 2° Régiment d'Infanterie Coloniale. Le 18/3/1938, il embarque pour Shangaï à bord du vapeur d'Artagnan et rejoint le 16° RIC basé en Chine. Le 3/10/1938, la France est contrainte de quitter la Chine et le 16°RIC se replie en Indochine. Plusieurs postes d'affectation le mène à Nha Trang puis à Quinhen dans l'Amman, actuelle Quy Nhon au Viet-Nam.

Saigon Hopitel Militaire

Son dossier 21 P 279345, transmis par le SHD de Caen, nous indique que le soldat de 1ère classe JOLLIVET, en poste au "Dépôt de Transition de Saïgon", est admis à l'hôpital le 28 juin 1945.  On lui diagnostique une "tuberculose pulmonaire bilatérale et enterite tuberculeuse", imputable à son service au sein du 16°RIC. Il décède le 4 juillet 1945 à l'Hôpital Graal de Saïgon situé au 14 rue de la Grandière. 

Depuis le "coup de force " des armées japonaises, la France de Vichy n'exerce plus de fait l'Autorité sur les colonies d'Indochine. Le d'Artagnan sera réquisitionné par les Japonais et ensuite coulé par un sous-marin américain. L'armée japonaise opère une violente répression sur tous ceux qui remettent en cause son autorité et notamment les troupes françaises alors en poste en Indochine. Beaucoup sont contraints de fuir, sont arrêtés et emprisonnées dans les geôles japonaises ou ils sont martyrisés, torturés et pour beaucoup fusillés.

Au moment de son décès, l'Hôpital Graal est occupé par les forces japonaises. Certes, le soldats JOLLIVET n'est pas mort au combat mais de tuberculose comme de nombreux Poilus de 14. Contre qui la France se bat alors en Indochine? Les nationalistes Vietnamiens? Non ! La France résiste à l'armée japonaise, armée d'occupation de l'Indochine Française. D'ailleurs, son dossier militaire comporte la mention 39-45, affectant son décès non aux guerres de colonisation, non à la guerre dite" d'Indochine" visant à lutter contre le Viêt-Mihn, mais bel et bien à la Seconde Guerre Mondiale. 

1945 Armee Jollivet

Pierre Marie JOLLIVET est en quelques sorte une victime du Japon impérial et fascite, comme d'autres l'ont été de l'Allemagne nazie. Le site Mémoire des Hommes le répertorie également sur la Seconde Guerre Mondaile. Il est déclaré "Mort pour la France", mention inscrite sur son acte de décès. Natif de Séné, ayant vécu à Séné jusqu'à l'âge de 20 ans, le nom de ce Siangot mérite d'être rajouté au Monument aux Morts de la commune.

 

Village de pêcheurs, Séné sur les rives du Golfe du Morbihan a donné beaucoup à la "Royale" (marine nationale) et à la marine marchande. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, des marins sinagots ont rejoint les Forces Navales Françaises Libres. Qui étaient-ils et quels furent leurs actions?

FNFL insignes

 Note : https://www.marine-marchande.net/ on retrouve la carte d'identité de nombreux bateaux et cargos. Article rédigé après consultation des dossiers de résistant disponibles au Service Historique de la Défense à Vincencces.

BOURDIC Robert, Joseph , Marie, 16 P 81333, le mousse sinagot rejoint Londres

Comme nous l'indique sa fiche de résistant, Robert BOURDIC s'engage dès septembre 1940 et rejoint le Général de Gaulle à Londres.1940 09 BOURDIC à Londres

Robert Joseph BOURDIC [3/2/1925-10/12/1982 Vannes] nait à Séné au village du Mouboul. Son père, Marcellin [26/41889-9/11/1968] est un pêcheur sinagot marié depuis 1922 à Françoise LACROIX [1/9/1899-31/7/1929], mère de famille qui décède prématurément. La famille compte alors 3 jeunes enfants, Joseph Gabriel, 1923, Robert  et André Roger [27/2/1928-4/4/1961 Issy les Moulineaux]. La famille est pointée au Mourboul lors du dénombrement de 1926.

1926 BOURDIC Morboul

Au dénombrement de 1929 et de celui de 1936, Joseph, le dernier des garçons vit chez ses grands-parents, cultivateurs au village de Michote. [trouver où réside Marcellin Bourdic et ses enfants Robert et André?] Jusqu'à quel âge, le jeune Robert reste-t-il à Séné? On peut supposer que Marcellin est allé chercher du travail à La Rochelle comme de nombreux Sinagots de cette époque.

1929 BOURDIC Lacroix Michote

Le dossier de résistant consultable au Château de Vincennes, nous indique que Robert BOURDIC choisit à 15 ans de devenir marin. Il est alors inscrit maritime au quartier de La Rochelle.

fpmm 00132 heron

Mousse à bord du chalutier Héron, de l'armement Castaing;  puis à bord du Cassard, alors que la France a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie.

Bourdic marin

N'acceptant pas la défaite, le jeune marin BOURDIC rejoint les Forces Françaises Libres à Londres en septembre 1940. Il sert au titre de la Marine marchande des FNFL de septembre 1940 à juillet 1941.

Bourdic service

Bourdic Aviso Arras

A partir de juillet 1941, il est affecté à bord de l'ARRAS, un de 5 avisos de cette classe, AmiensArrasBelfortCoucyÉpinal. qui tombèrent entre les mains de la marine britannique. Ils devinrent des bâtiments-bases des FNFL.  HMS Royal Arthur

Il rejoint ensuite le centre de formation HMS Royal Arthur à Skegness. Le HMS Royal Arthur,  est un établissement à terre de la Royal Navy , initialement à Ingoldmells près de Skegness , et plus tard à Corsham , Wiltshire . Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ancien camp de vacances d'Ingoldmells a été utilisé pour former principalement des matelots et des officiers de la branche des communications «hostilités uniquement» (pour la durée de la guerre uniquement) (signalistes, télégraphistes, codeurs et opérateurs sans fil).

Bourdic Estienne d Orves

Il est à nouveau sur le ARRAS et ensuite sur le D'ESTIENNE D'ORVES.

Cette corvette, ex HMS Lotus, J 495 K93 des chantiers Hill and Sons de Bristol,  fut lancé en 05/1941. Elle fut transféré aux F.N.F.L le 23 mai 1942. Dans un premier temps elle assura l'escorte des convois le long des côtes de l'Afrique Occidentale Française, avant de s'engager pour la même mission le long des côtes des îles britanniques. Elle participa au Débarquement de Normandie du 06 juin 1944 avant de rejoindre la Méditerranée à partir d'août 1945. Elle porte le nom d'Honoré d'Estienne D'orves [1901-1941], officier de la marine frnaçaise, résistant, fusillé par les Allemands. Ellle était commandée par LV Fontagnères. A l'issue de la guerre, elle fut restituée à la Royal Navy en 05/1947.

Le jeune marin BOURDIC passe ensuite par la base navale écossaise sur la rivière La Clyde, sans doute le port de Greenhock où embarquèrent de nombreux marins français et où a été édifié un monument à leur mémoire.

Greenhock french memorial

Ensuite, il  retourne sur l'ARRAS. Pour former les équipages des FNFL, une École navale est créée à Portsmouth, d'abord sur le Courbet, puis sur le Président Théodore Tissier et ses deux annexes l'Étoile et la Belle Poule. Ce navire océanographique fut saisi le 3 juillet 1940 par la Royal Navy et aussitôt réarmé par les Forces navales françaises libres (FNFL) dans lesquelles il sert de bâtiment-école au profit des équipages des FNFL en formation au Royaume-Uni.. Après le fait d'armes en Libye à Bir-Hackeim, l'école navale adopte le nom de Bir-Hackeim.  Elle disposait de barraquements à Southleigh Road, ville de Emsworth en banlieue de Portmouth. Le jeune marin BOURDIC y passe quelques mois avant de recevenir à Skegness.

Bourdic La Combatante

Il est ensuite affecté à bord de La Combattante (Ex Haldon), un torpilleur des FNFL. Ce destroyer britannique de la classe Hunt a été offert par le Gouvernement britannique à la France libre en 1942. Il est alors matelot timonier.

Il doit tomber malade car il est affecté au Centre Médical FNFL, maison de santé de Beaconsfield en Angleterre. Il rejoint ensuite à nouveau le centre de formation de Portmouth Bir Hacheim. Il est ensuite affecté au sein des FNFL à Ayr en Ecosse. Il repasse par un centre médical avant de rejoindre début 1944 à Ayr, les nouvelles Forces Navales de Grande Bretagne (FNGB) issues du regroupement des FNFL avec les forces maritimes d'Afrique du Nord. En juillet 1945, il est sur la base de la Clyde. Sans doute en raison de son jeune âge et de son état de santé, il ne participe pas au Débarquement en Normandie.

Démobilisé en 1945, il était devenu Quartier Maître Timonier. Il se marie à La Rochelle le 10/12/1947 avec Simone Andrée Yvette BREUIL, dont il divorce le 19/1/1960. Il se remarie le 6/2/1965 à La Rochelle avec Anne Geneviève LE PENRU. Pour sa retraite, il reviendra en Bretagne où il décède à Vannes le 10/12/1982.

CRABOT Maurice, Joseph, Marie, 16 P 149679

CRABOT Portrait

Maurice Joseph CRABOT [19/5/1919-20/2/2000] nait au village de Kérarden. Son père, natif de Belle-Île, est marin chauffeur et sa mère ménagère.  

1926 Crabot Kerarden

armorique bateau cimetière landevennec

A l'âge de 20 ans; il fait son service national dans la Marine. D'abord sur le navire école L 'Armorique et puis sur le Mistral, comme nous l'indique sa fiche d'inscrit maritime.

Le Mistral : Lorsque la France signe l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940, le Mistral, basé à Brest. Il est commandé par le capitaine de corvette Guillaume Christophe Marie de Toulouse-Lautrec-Montfa. Après avoir participé à l'évacuation de Dunkerque, le bâtiment se réfugie dans la base HMNB Devonport. Le 3 juillet 1940, les Britanniques exécutent l'opération Catapult, ils saisissent les navires de guerre français dans les ports français et britanniques pour les empêcher de tomber entre les mains des Allemands ou des Français du régime de Vichy. Le commandant veut sabordé son bâtiment mais en est empêché par les Britanniques.2. Les Britanniques saisissent le Mistral et l'incorporent dans la Royal Navy, il a alors pour nom HMS Mistral. Il reçoit de l'artillerie britannique1. Il entre en collision avec le navire-citerne Black Ranger ; le Mistral subit des dommages mineurs tandis que le Black Ranger passe une courte période en réparation dans un chantier de la Clyde3. Finalement les Britanniques le restituent aux Forces françaises combattantes à Hartlepool1. Lors du débarquement de Normandie, le Mistral est gravement avarié par des tirs d'artillerie allemande dans la Manche au large de Quinéville, le 10 juin 1944. Il est déclaré comme perdu. Il est ramené à Cherbourg le 25 août 1945 par un équipage anglais, condamné le 24 novembre 1948, rayé le 17 février 1950 et mis en vente le 5 décembre 1952. Il est remorqué le 8 janvier 1953 à Brest pour démolition (source wikipedia).

Crabot bateau

En mars 1942, Maurice CRABOT rejoint les FNFL en Angleterre. Comment a-t-il gangé l'Angleterre? Il est géré par la Compagnie de Passage à Londres (CPL). Cette structure constitue l’étape intermédiaire entre les services d’immigration britannique et les dépôts français de la marine de guerre ou marchande.

Il sera affecté sur les quelques rares navires qui composent la marine des Forces Françaises Libres, dont l'ARRAS puis sur le torpilleur BOUCLIER, le HMS Nemesis, à nouveau le ARRAS puis le COMMANDANT D'ESTIENNE D'ORVES, une des neuf corvettes des FNFL: Mimosa, Alysse, Lobélia, Aconit, Renoncule, Commandant Détroyat, Roselys, Commandant Drogou. Il est alors matelot gabier. Ce navire tire son nom du commandant éponyme qui fut exécuté par les Nazis en aout 1941.  Il est ensuite rattaché à la base navale sur la Clyde, ria d'Ecosse, où les marins français préparent le Débarquement. En mai 1944, il est à bord du chalutier Monique Andrée, transformé comme d'autres en dragueur de mines.

1962 Crabot Kerarden

A la Libération, il est renvoyé dans ses foyers (RDSF) et il se mari le 19/6/1945 aec Germaine Louise BENOIT à Séné. Lors du dénombrement de 1962, la famille vit à Kérarden où il décède le 20/2/2000.

DORIOL Edouard, Toussaint, Marie 16 P 352010

Edouard DORIOL [1/11/1904-15/6/1988] nait à Montsarrac. Son père est marin et sa mère ménagère. Lors du dénombrement de 1926, la famille est recencée à Montsarrac. Les 3 garçons sont marins.

1926 DORIOL Montsarrac

Edouard se marie le 4/7/1928 avec une fille de Séné, Nathalie PLUNIAN [8/1/1904-2/12/1993]. Pendant la guerre, il sera cuisinier à bord de différents navire de la marine marchande.

saintonge2

Quand éclate la guerre il est à bord du SAINTONGE, (FRA/1936/9640/152,4) un cargo pétrolier, construit à Odense en 1936 par  HENNING MAERSK (Dnk) et armé par la Société Française de Transports Pétroliers. Il est réquisitonné par les Anglais à Belfast, le 17 juillet 1940, et transformé en navire auxiliaire. Il sera transféré aux forces navales françaises libres (FNFL) et déréquisitionné en 1945.

Il navigue en suite sur le NEVADA, puis le VILLE DE MAJUNGA (FRA/1931/4900/125,0), un cargo mixte lancé au Trait en 1931 par la Nouvelle Compagnie Havraise Péninsulaire. En avril 1940, ce navire participe à la Campagne de Norvège.. Le 13/06/1940, alors qu’il participe à l’évacuation du Havre, il est frappé par une bombe. Les dégâts importants nécessitent son remorquage vers Brest pour réparations. Le 01/03/1940, en route de Marseille vers l’Océan Indien via Le cap, il est arraisonné par les Anglais au large du cap de Bonne Espérance. 12/1942. Il s’occasionne une déchirure de coque de 80 m au cours d’un échouement devant Capetown. en avril 1945, il quitte le pavillon britannique et est restitué à sa compagnie. Démoli en 1959.

ville doran2 v

Edouard DORIOL rejoint ensuite le VILLE D'ORAN (FRA/1935/10172/147,5), son dernier navire par temps de guerre qui était tombé aux mains des Britannique en 1943.

 Il décède à Vannes le 15 06 1988.

LE FRANC Jean, Vincent, Marie

Le site internet de la France Libre répertorie également Jean LE FRANC [24/8/1905-30/12/1972] , né à Séné au village de Brouel au sein d'une famille de cultivateurs. Sa mère, Marie Perrine LE CLOAREC [21/2/1862 Vannes- 31/8/1905 Séné Brouel] décède des suites de son accouchement. Son père Vincent Marie LE FRANC [1/5/1860 Cariel - 11/12/1921]. La famille quite Brouel. Le jeune Le FRANC va choisir la vie de la marine.

1911 LE FRANC Jean Vincent Brouel

Selon le site France-libre.net, il fut graisseur dans la marine marchande. Il rejoignit Londres le 17/7/1940. Il est alors à bord du Forbin,  puis du Jean L.D.

Jean LD v

Le JEAN LD (FRA / 1936 / 5795 grt / 136,5)  était un cargo lancé par les Ateliers & Chantiers de France, à Dunkerque. En 1936 il est affrêté par  Louis Dreyfus, puis sous le nom de Bételgueuse en 1940 par la Compagnie Marseillaise de Navigation Coloniale. Changement de nom et création d’une nouvelle compagnie pour rendre moindre évidente l’origine juive de l’armateur. Le 21/01/1941, le JEAN LD est intercepté par les Alliés au large du Cap puis remis aux FNFL. Il sera restitué à la Libération à la Compagnie Marseillaise de Navigation Coloniale.

cuba v

Il est ensuite à bord du CUBA, autre navire réquisitionné par la Royal Navy. Le CUBA (FRA/1922/11337/150,4 ) Paquebot Lancé à Newcastle en 1922 par la Compagnie Générale Transatlantique. Le 31/10/1940, venant de Fort de France avec 1259 passagers, il est arraisonné par le croiseur auxiliaire anglais MORETON BAY et détourné vers Freetown. En 11/1940, il est réquisitionné par le Ministry of war Transport comme transport de troupes. Le 06/04/1945, il est torpillé à l’entrée du chenal de Southampton par le sous-marin U1195, qui est détruit, avec tout son équipage, quelques instants plustard par le torpilleur anglais WATCHMAN.

Il rejoint ensuite le FORT BINGER (FRA/1919/5250/126), un cargo lancé à Stockton on Tees en 1919 sous le nom de CORNISH CITY (Gbr). En 1929, il prend le nom de FORT BINGER pour le compte des Chargeurs Réunis. En 09/1940, il est saisi à Pointe Noire par les Anglais. Le 18/05/1942, il est attaqué à la torpille par un sous-marin allemand, il parvient à le mettre en fuite après avoir tenté de l’aborder par deux fois. Son dernier bateau par temps de guerre sera à nouveau le JEAN LD.

Avant guerre, il s'était marié à Dunkerque, le 26/3/1936 avec Suzanne, Georgette ANDRIEUX, dont il divorcera le 27/5/1947. En secondes noces, il épousa à Montreuil, le 15/11/1954, Eugnéie FUCHS. Il décède dans cette ville de banlieue parisienne le 30/12/1972.

LE FRANC Vincent, Marie

Il nait le 29/4/1919 à Séné village de Moustérian de parents cultivateurs, patron de leurs terres et assez aisés pour employer un domestique.

1921 LR FRANC x Guillanton Mousterian

Matelot mécanicien 27 04 1943 5876 FN43 marine marchande.

Marié à Vannes le 25/2/1947 avec Joséphine CORBEL.

Décédé à Séné le 1/2/2007.

LIONDRE Jean Léon [28/02/1903 - 12/03/1942]  16 P 373548

Les sites des Français libres permet une recherche par commune de naissance. On y découvre le nom de Léon LIONDRE. Si le Minsitère a bien recensé les soldats des FFL ou des FFI, les marins des Forces Navales de la France Libre ne sont pas tous connus. L'Amiral Chaline en fait de longues recherches en vue de recenser les marins des Forces Françaises Libres

LIONDRE Leon FNFL chauffeur mort en 1942

Leon Jean Louis LIONDRE est né à Séné à Kérarden le 28/12/1903. Son père, Jean Louis LIONDRE, né le 4/07/1872 à Séné, est marin de commerce et sa mère, Marie Françoise LE BRAZE, née le 10/7/1871 à Séné, est ménagère.

1906 LIONDRE Leon famille Kerarden

On retrouve la famille LIONDRE au dénombrement de 1906 installée à Kerarden Quand éclate la guerre, Léon LIONDRE est chauffeur, c'est à dire qu'il alimente la chauidière en charbon, à bord du paquebot Compiègne.

LIONDRE Compiegne cargo

Pendant le printemps 1941, la Compiègne relie l'Indochine à Madagascar. Lors d'un convois, il est arraisonné par un croiseur britannique le 2/11/1941 au large des côtes sud-africaine. Menacé d'être coulé, le commandant du Compiègne reçoit de sa hiérachie jointe par radio, l'ordre de se saborder. Le commandant transforme l'ordre en saboter.? Le navire est alors capturé par la Royal Navy et tout l'équipage désertera et rejoindra les Forces Navales Françaises Libres.
La cote TTY801 des archives donne des documents [ à consulter]
COMPIEGNE, paquebot. – Activité et personnel : correspondance départ et arrivée (1940-1941), rapports sur l’arraisonnement du bâtiment (1940-1941), liste nominative de l’équipage (1941), fiches de renseignement après visite du
bâtiment (1940-1941), ordres de route (1940-1941). Dossier « désertion » :correspondance, note, listes nominatives (1940, 1942).

Lors du voyage du Compiègne vers l'Angleterre, le marin Léon LIONDRE est porté disparu en mer le 12 mars 1942. A son arrivé à Cardiff, la Croix Rouge enregistre le décès du marin. En 1946, le Ministère de la Marine enterine son décès et la mairie de Séné retranscrit également le décès de Léon LIONDRE. Toutefois, la mention "Mort pour la France" ne figure pas.

Dans le Tome V de l'Histoire des Forces Navales de la France Libre, du Capitaine de vaisseau André BOUCHI-LAMONTAGNE, la mention MPLF "Mort pour la France" figure aux côtés du nom de Léon LIONDRE.

LIONDRE LEON Tome V FNFL

PIERRE Joseph, Marie 16 P 476832 lire article dédié

Natif se Séné, ce jeune marin de commerce, profite de l'arraisonnement de son navire par les Britanniques près des Bermudes, pour rejoindre la France Libre. Une fois en Angleterre, il deviendra Quartier Maître timonier sur le sous-marin Curie. Il participe à plusieurs opération en Méditerranée, destruction de batterie à Port-Vendres, torpillage de plusieurs cargos allemands.

RAUD Emmanuel,Adrien, Marie GR 16P 500570

Emmanuel RAUD [5/8/1922-11/12/2003] nait au village de Kérarden. Son père est marin et sa mère ménagère. La famille est pointée lors du dénombrement de 1926, 1931 et 1936. Emmanuel est le frère de Constant, résistant au sein des FFI.

1926 RAUD family Kerarden

On sait que Emmanuel RAUD est matelot maître d'hôtel lorsqu'il rejoint le 1/7/1940 les FNFL qui lui attribuent le matricule CAS40 6297 FN41. Il est à bord du navire Daphné II, saisi à Grangemouth (GB) par les Britanniques en juillet 1940, qui l'a améne en Angleterre.

RAUD cargo Daphnee 2

Le 18 mars 1941, en Mer du Nord, le cargo français Daphne II, qui navigue, sur lest, sous pavillon britannique, a quitté Londres la veille au sein du convoi côtier TG 32, à destination de la Tyne. Au cours de la nuit, alors que le convoi entre dans le chenal délimité par des bouées qui balisent un champ de mines d'un côté et des bancs de sable de l'autre, au large de la rivière Humber, une attaque aérienne se produit. Profitant du combat, des vedettes allemandes, basées à Ijmuiden, passent à l'attaque. La S 102 envoie une torpille sur un gros cargo et le rate. La torpille poursuit sa route et frappe le Daphne II dans la cale 3, à 01 h 20. Le navire, qui occupe la position n° 13, près du cargo Eddystone, portant la marque du vice-commodore, commence à couler par l'arrière. Des canots ayant été détruits par l'explosion, un radeau est mis à l'eau, sur lequel huit hommes prennent place. Le dernier canot, pendu à l'arrière, déjà rempli d'eau, peut être enfin mis à la mer et dix-huit hommes y prennent place. Le chalutier armé britannique Kingston Olivine recueille les rescapés puis prend en remorque le Daphne II. Un canot du destroyer Versatile vient recueillir les derniers rescapés. Le premier lieutenant et deux hommes (un canonnier et un matelot) restent à bord du cargo pendant le remorquage. Le remorqueur britannique Headman vient aider le chalutier et échoue le navire au sud de Bull, où il va se casser en deux, en eau peu profonde. Les huit occupants du radeau sont recueillis par le cargo britannique Corfish, du même convoi. Tout l'équipage, soit vingt-huit hommes, est sauvé et s'embarquera plus tard, sur le cargo français Egée.

FICHE TECHNIQUE du cargo DAPHNE II
Construit par les Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes (F)
Numéro de chantier 557
Mis en service en 1925 sous le nom de Rouennaise
Armé par l'armement Fernand Bouet à Caen
Acheté par la Société Navale Caennaise (G. Lamy & Cie) le 30 septembre 1928
Renommé Daphné
Déplacement : 1 969 tjb
Port en lourd : 2 850 tonnes
Longueur : 84,42 m Largeur : 12.40 m Tirant d'eau : 5,50 m
Puissance : 1 100 cv
Vitesse : 11 nd
Saisi à Grangemouth (GB) par les Britanniques en juillet 1940
Affecté au Ministry of War Transport
Renommé Daphne II
Géré par Chr. Salvesen & Co à Edimbourg (Ecosse)
Armé par les F.N.F.L.
Fin du navire : coulé le 18 mars 1941

Comme tous les candidats, il passe par la "CPL", Caserne de Passage à Londres puis il gagne la "Caserne" Surcouf, siège des FNFL à Londres, dans une ancienne école religieuse au 40 South Side Clapham Common.

Le 18/12/1943 il se marie à Wimbledon en Angleterre avec Béatrice Marjorie COOK.

Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre des FNFL à Londres le 1er juillet 1940. Il sert à la Marine en Grande-Bretagne jusqu'au 15 mars 1946. Il est démobilisé par le 2° dépôt à Brest le 7 juin 1946. Marié à une anglaise, il demeure au Royaume-Uni. Il décède le 11/1/2003 à Tooking, district de la banlieue sud de Londres localisé dans le borough de Wandsworth.

RICHARD Louis, Marie GR 16 P 509598-509600

Louis RICHARD [23/4/1897 -8/2/1975 Morlaix] nait à Barrarach. Son père, Louis Marie RICHARD [1854-1902] narif de Séné à Bil Lorois,  était douanier, comme l'était son père, Jean Pierre RICHARD [1811-1877]. Leur aïeul était paludier.  L'écart d'âge qui apparait dans la fratie au recencement de 1901 s'explique par le fait que son père, s'est marié en première noce avec Marie Vincente Kerloret [1855-1888] et en seconde noce avec sa belle-soeur, Françoise Mathurine Kerloret [1859-1939].

RICHARD 1901 Barrarach family

La fiche de matricule nous indique que Louis Marie RICHARD a fait la guerre de 14-18 dans la marine [aller voir au SHD de Lorient]. Il se marie à Locquénolé-Morlaix le 21/7/1926 à Marie Françoise GUHAUX.

A la veille de la seconde guerre mondiale, l'ancien poilu est maître d'équipage dans la marine marchande. Le 1/7/1940, il rejoint la France Libre alors qu'il doit être à bord du GROS PIERRE,

RICHARD Gros Pierre

Le GROS PIERRE est saisi après l'Armistice par les Anglais alors qu’il se trouve à Milford Haven, port du Pays de Galles, et passe sous pavillon britannique. Le 26/05/1941, allant de Fraserburgh vers Sunderland, il est attaqué par des avions allemands et est contraint de s’échouer près de Sunderland pour ne pas couler. Il sera remis en service.

Richard SNA10 Leognan

Par la suite, Louis Marie RICHARD est pointé à bord du SNA10 des la Société Nationale d'Affrêtements, de Rouen. La Société exploite les navires de la PLM (faisant partie de l’ex-flotte SNCF ou Chemins de Fer de l’Etat). En 1939, la SNA arme 5 navires : SNA 1, SNA 7, SNA 8, SNA 9 et SNA 10. Les autres navires sont en gérance, ce sont les 14 charbonniers de la Compagnie des Chemins de Fer du PLM, et immatriculés à Rouen.

SNA 10 Cargo de 2 921 t (1920-1959) ex-Lapeyradeex- Louis Nail ; 2 555 tjb ; 1 812 tjn ; construit par les Ateliers & Chantiers de la Loire en 1920. Inscrit au Lloyd’s Register en 1940, port d’immatriculation Rouen pour le compte de la Société Nationale d’Affrètement. Réquisitionné en 1940. Saisi par les Anglais à Liverpool le 17 juillet 1940, il intègre les FNFL, 5 officiers et 7 hommes d’équipage ayant rallié la France Libre. Il participe au ravitaillement des armées alliées lors du débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Il devient le Léognan en 1957.

A la fin de la guerre, le marin RICHARD poursuit sa carrière dans la marine marchande. Il décède le 8/2//1975 MORLAIX.

 

 

Le Service Historique de la défense; SHD, a répertorié les dossiers de résistants. Il est possible de faire une recherche des combattants nés à Séné. Parmi celle liste on reconnait les deux frères LE GREGAM martyrisés par les Allemands à Bohalgo. On note aussi le nom d'une femme, Marie Augustine LEBRUN qui s'illustra dans la mission Savannah et le le réseau Overcloud. A Séné, village de pêcheurs et de marins, nombreux sont ceux qui rallièrent les Forces Navales Françaises Libres, FNFL. Wiki-sene  dresse ici le portrait des autres résistants sinagots des "Force de terre Françaises Libres".

GR 16 P 22270 AUDRAN Léon, libère Soissons.

Léon AUDRAN [23/6/1921-17/2/2007] nait au bourg de Séné, d'une mère ménagère et d'un père main, second maîtretTimonier. Il devient gardien de la paix en poste à Soissons quand la guerre éclate. Il se marie à Soissons le 31/10/1942 avec Arlette Marguerite Louise CAPRON, dont il divorcera le 21/6/1950. Après le Débarquement, il rejoint le réseau des forces combattantes à partir de juillet 1944, au sein du Secteur D-n°2 de Soissons. Il participe à du transport d'armes et de munitions, à des sabotrages de lignes téléphoniques entre Soissons et Compiègne et à la libération de la ville de Soissons. A ce titre, il fut reconnu comme membre des Forces Françaises de l'Intérieur.

AUdran acte Soissons

Il se remariera le 10/5/1951 avec Françoise Suzanne Renée MEIGNON. Il décède à Soissons le 17/2/2007.

GR 16 P 75975 BOTUHA Jean, libère Paris

1910 BOTUHA Michot

Jean Frédéric Louis BOTUHA [4/9/1910 Séné - 18/12/1984 Plaisir 78] est le dernier garçon du sous-brigadier Botuha en poste à Séné, où il vit à Michot en 1910. Après avoir fait son école à Bordeaux et occupé des postes à Le Tour du Parc, Penmarc'h, il fut nommé à Séné. Lors de la démobilisation, Jean BOTUHA est affecté à la gendarmerie de Paris-Vincennes. En 1943, il rejoint le réseau RIF Vengences au sein du groupe "Boulogne". Agent de liaison, il distribue des tracts et des journeaux, il prend part aux combats pour la libération de Paris le 25 août 1944.

BOTUHA resitant

 BOTUHA resitant 2

Il s'était marié avec Alice Berthe CHEVALLIER à Boulogne le 24/10/1942.

GR 16 P 99818 CADERO André Pierre, combat à Bosegalo et libère Vannes.

 1921 Cadero Canivarch

Cadero 1944 reisitant 56

Cadero combats 1944

GR 16 P 156143 DANET Célestin Ange Marie, combat à Botségalo et libère Vannes

 DANET 1926 meniech famille

DANET certificat

 

DANET engagé

 

DANET resistant

GR 16 P 161439 DEBARD, Eugène, combat dans les FFL du Levant

Eugène Albert Pierre DEBARD [27/10/1898 Cressignan - 22/7/1990 Ploemeur] nait au village de Gressignan chez ces grands-parents, là où sa mère est venue passer sa grossesse. En effet, son acte de naissance indique que ces parents vivent à Nantes. Son père Joseph est en effet gendarme dans cette ville. Sa mère, Marie RICHARD, est bien née à Pontivy car son père était également gendarme. Marie RICHARD est issue d'unne ancienne famille de paludiers singaots. Son père entrera dans la gendarmerie mais reviendra passer sa retraite à Gressignan, dans la demeure de son épouse.

DEBARD 1901 Gressignan

Lors du dénombrement de 1901, on retrouve bien le jeune Eugène DEBARD (l'officer fait une erreur et lui attribue le nom de son père) vivant chez ses grands-parents à Cressignan.

DEBARD portrait

De la classe 1918, Eugène DEBARD est appellé sous les drapeaux en 1918. Il est mobilisé. A la fin de la 1ère Guerre Mondiale, il s'engage dans l'armée coloniale qui le mènera vers des opérations au Levant.

Il se marie le 12/1/1925 à Ploemeur. Il est dans les armées du Levant lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne nazie.

Le 11/11/1940, le lieutenant DEBARD rejoint avec son unité les Forces Françaises Libres au Levant. Il sera démobilisé le 10/8/1946 après 27 années dans la coloniale.

GR 16 P 191355 DOURS, Guy [2/5/1911- 16/1/1989] Le fils du restaurateur de Bellevue résistant dans le Sud-Ouest

 Avec un tel patronyme, on pense rapidement que Guy Bernard DOURS n'est pas un Breton de vieille souche. Son acte de naissance nous indique qu'il nait à Barrarach le 2/03/1911 d'une mère sinagote, Euphrasie Léontine MORIO qui a épousé le 26/7/1905 à Séné, Jean Vincent Brice DOURS, né à Rabastens le 13/11/1876.

DOURS travail papa

La fiche de matricule du père DOURS nous indique que ce Gascon est allé travailler à Paris comme garçon café, puis comme liquoriste. Il vient travailler à Vannes, précisément à Conleau et on pense qu'il fut recruté par Jean Marie LAPORTE , propriétaire de l'île de Conleau pour travailler au Grand Café. C'est là qu'il connait son épouse et ensuite ils s'établissent à Langle où naissent leurs 4 enfants. Lors de la naissance de Jeanne en 1906, lui et son épouse déclarent la profession de restaurateur. On pense qu'il a du reprendre le Café de la Terasse à Bellevue. En 1911, quand le futur résisitant nait, son père est redevenu garçon de café. Il est vrai que la Café de la Terrasse vient de laisser place à une nouvelle école à Langle-Bellevue.

La famille Dours repart dans les Pyrénées. Le jeune Guy DOURS est sans doute mobilisé en 1939, il a 28 ans. Après la Débacle, il rentre au pays. Dès le 3/05/1943, il rejoint la résistance jusqu'au 23/8/1944. Pendant ces mois dans la maquis, il participe à l'attaque d'un convoi allemand sur la route nationale à Casteralou et à l'attaque de la ruche route de Pau à Tarbes. Il participe à l'évacuation de l'ennemi à Bordeaux. Il est nommé lieutenant en septembre 1944 par le commandant Richou. Il intègre par la suite le 158° Régiment d'infanterie. Notre résistant sinagot sera décoré de la Croix de Guerre le 30 décembre 1948 par le général Dejussieu Pontcassal. On lit dans son dossier consulté au SHD de Vincennes l'éloge suivant:"Officier issu du maquis qui s'est toujours fait remarquer par son courage. Il a pris part comme chef de section aux opérations de libération du sud-ouest s'est particulièrement distingué au cours des violents combats de Trignac le 14 avril et de Saint Georges de Didonne les 15 et 16 avril 1945 par la libération de la poche de Royan".

Mécanicien en cycle de métier, marié le 25/2/1933 à Tostat (65) avec Alexandrine Yolande LANCEDE dont il divorcera le 7/7/1941, il s'était marié en seconde noce avec Louise Angèle CAZABAT le 20/7/1942. Il décède à Rabastens de Bigorre le 16/1/1989.

 

GR 16 P 207667 EDY, Roger Olivier, particpite aux combats sur la Vilaine. 

EDY Roger Olivier [8/7/1910 Kergrippe- 6/8/1981 Lorient] a passé sons brevet élémentaire de capacité. Il est instituteur. Il fait son service militaire comme fantassin de 2° classe, élève au peloton de préparation à l'école des Aspirants. En juin 1940, il est fantassin de 2° classe élève au groupement spécial 57° RI Bordeaux. Il est démobilisé et renvoyé dans ses foyers le 26/9/1940. Il trouve un poste d'insituteur à Lorient, à l'Ecole des Quais jusqu'au 15/1/1943. Ensuite, il est insituteur replié à Brohan-Loudéac jusqu'à la Libération.

EDY resistant

 

A partir deu 15 juillet 1944, il rejoint les FFI en tant que sergent-major au sein de la 5° Compagnie du 8° Bataillon sur front de la Vilaine, entre Péaule-Rieux-Bolouan, et ce jusqu'au 15 août 1944. Le lieutenant Joseph DRIOT précise: A particpé aux opération de surveillance dans le secteur de Brohan Loudéac puis a combattu dans le secteur de la Vilaine. A son actif, je mentionne séances d'instruction, convois d'armes avant la Libération, puis opérations sur la Vilaine.
Captinaie de Compagnie, Tonnerre et chef de Bataillon Caro. Démobilisé le 15/10/1944. Renoyé à ses foyers à Lorient, 11 cité du Polygone.

GR 16 P 254725 GICQUEL, Jean Marie combat à Botségalo et sur le front de la Vilaine

Jean Marie GICQUEL [22/9/1926 Ploeren - 23/3/2011 Séné] est né à la ferme de Kernipitur où ses parents sont cultivateurs.

1931 GICQUEL Kernipitur

Le dénombrement de 1931 nous indique que son père, Armand GICQUEL [24/8/1893 Ploeren-13/3/1954], ancien combattant de 14-18, et son épouse Jeanne Marie ROPERT ont repris la ferme de Kernipitur. Au début de la guerre, les enfants Jean Marie et André sont aussi cultivateurs auprès de leurs parents. Aujourd'hui la demeure et les annexes de Kernipitur Bihan, sont toujours propriété de la famille Gicquel.

Après l'annonce du Débarquement, le jeune Jean Marie GICQUEL, âgé de 18 ans rejoint la Résistance. Du 10/6/1944 au 23/1/1945, il rejoint les FFI et combat notamment à Botségalo au sein du bataillon du Capitaine Gougaud. Ensuite il poursuit les Allemands sur la Vilaine.


GICQUEL Cougaud 1945

Il se marie à Nantes le 6/11/1953 avec Alphonsine GUYODO et décède à Séné le 23/3/2011.

GR 16 P 296530 HOUEE, Roger Jean Marie, combat à Botségalo et libère Vannes.

Roger Jean Marie HOUEE [13/9/1926 Séné - 16/2/1979 Vannes] ne porte pas un nom à consonnance sinagote.

1931 HOUEE famille St Laurent

Il nait cependant à la ferme de Saint-Laurent ou ses parents originaire d'Île et Vilaine sont établis, lui en tant que jardinier et elle comme ménagère (femme au foyer). La famille est pointée lors du dénombrement de 1926 et en 1931. Ils donnèrent naissance à un jeune Sinagot qui va s'illustrer à la fin de la seconde guerre mondiale. La famille HOUEE est voisine de la famille LE BIGOT.

HOUEE combattant

Après le Débarquement Roger HOUEE rejoint les FFI au sein de la 2° compagnie du 1er Bataillon entre le 7/6/1944 et le 10/8/1944. Son capitaine est Férié. Il prend part aux combats à Botségalo et participe à la libération de Vannes lors des journées du 5-6 août 1944. Il poursuit lors des combats à Billiers le 14/9/1944 et ensuite sur le front de la Vilaine. Il s'egage ensuite entre 9/1944 et 12/1945 au sein du 41° Régiment d'Infanterie.

Démobilisé, il se marie à Saint-Armel avec Germaine Marie Louise PETIT le 10/8/1954. Il décède à Vannes le 16/2/1879 dans sa maison au 24 rue de Saint-Tropez.

GR 16 P 346326 LE BIGOT, Gabriel Pierre Marie 

Gabriel Pierre Marie LE BIGOT [6/1/1922-2/3/1993] nait au village de Saint Laurent où ses parents sont cultivateurs. La famille Le Bigot s'est déjà montré patriote lors de la 1ère Guerre Mondiale.

LE BIGOT family

Gabriel LE BIGOT n'est autre que le cousin de Marie Augustine LE BRUN qui s'est engagée au sein du réseau Overcloud. Il était voisin de Roger HOUEE, également engagé dans les FFI.

1931 LE BIGOT Saint Laurent

Lors du dénombrement de 1931, la famille est pointé à Saint-Laurent.

Quand il apprend le Débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, comme d'autres Sinagots et Morbihannais, Gabriel LE BIGOT rejoint les Forces Françaises Libres. Au sein de la 2° compagnie du 1er Bataillon du capitaine Ferré, il s'illustre en participant au combat à Botségalo, à des sabotages de voies ferrées et lors de la libération de Vannes. Avec ce bataillon, il poursuit les Allemands à Billiers et sur la Vilaine.

LE BIGOT combat

Après la guerre, il se marie à Séné le 31/8/1954 avec Agnès Marie Louise LE BLEVENNEC et demeure au 13 chemin de Saint-Laurent. En 1962, la famille Le Bigot est pointée au recencement.

1962 LE BIGOT Saint Laurent

Il décède à Séné le 2/3/1993.

GR 16 P 352378 LE DUC, Jean Marie  Homologué FFI

Jean Marie LE DUC nait au village de Montsarrac. Son père Jean Pierre LE DUC [20/7/1864-  ] est marin de commerce et sa mère Marie Françoise LE YONDRE [8/9/1865 La Garenne-    ] est ménagère. La famille est pointée à Montsarrac lors du dénombrement de 1906. Il est le cousin par sa mère de Léon LE YONDRE [28/12/1903-21/5/1943], marin des FNFL décédé en mer alors que son bateau rejoignait Londres.
1906 LE DUC family Montsarrac

En août 1921, il s'engage dans la marine. Il renouvelle un contrat en août 1926, il est alors quartier-maitre.  Il se marie à Séné le 8/9/1926 avec Eugénie Marie Louise LE GAREC [21/1/1916-26/7/1986], la fille du meunier de Cadouarn.. Il se rengage en août 1929. Il intègre alors la Garde républicaine à Saint-Nazaire et ensuite la Gendarmerie. Après un poste à Durtal (49), de juin 1940 au 1er octobre 1941, il est gendarme à Etel. Il sera libéré en octobre 1941 et "rentre dans ces foyers". A la retraite, il occupe la fonction de garde-champêtre entre octobre 1941 à janvier 1944, à Belz. Il rejoint la résistance en janvier 1944, au sein de la 6°compagnie du 2° bataillon du commandant Le Garec. Il rejoint l'Infanterie Motorisée.

A la Libération, il vit à Rennes. Le 10/6/1963, il divorce de son épouse et se remarie le 9/11/1963 à Nantes avec Emilie PLAQUEVENT [11/1/1922-4/71977]. Il décède à Carquefou le 11/7/1983.

 GR 16 P 354499 LE GAC, Alexis François Marie, le fils du douanier sabote les voies ferrées

Alexis François Marie LE GAC nait aux Quatre-Vents. Ce jour-là, son père Léonard Marc Marie [12/4/1880 Theix - 20/5/1955] préposé des douanes est en poste à Groix depuis le 1/11/1905. Il s'est marié à Séné le 23/10/1906 avec Marie Célestine LE MENACH [26/4/1886-  ], native de Séné et couturière. 

Avant guerre, ce comptable est en poste à la Préfecture du Morbihan où il s'occupe d'organiser le ravitaillement. Il se marie à Vannes le 3/8/1942 avec Marie Louise LOTODE [22/12/1919-21/4/2012].

LE GAC réseau 1943

Pendant l'Ocupation, ses réflexions contre l'occupant lui valent des ennuis avec les Allemands et il perd son poste à la Préfecture. Dès septembre 1943, il rejoint le réseau du commandant Le Berrigot, alias Cadoudal et participe à des sabotages sur la voie férrée entre Vannes et Redon. Il est nommé adjudant. Après le 5/6/1944, il prend le maquis. Il participe au combat à Colpo, à des parachutages d'armes du 6 au 19/6/1944. Il combat à Botségalo et s'illustre en allant récupérer dans des conditions périlleuses une caisse avec des documents importants. Il est renvoyé à ses foyers le 30/9/1944.

 

GR 16 P 357471 LE GUIL, Edmond [9/4/1926-15/4/1991 Vannes]

 Edmond Fernand LE GUIL nait à Michot, d'un père vendéen, officier de l'Infanterie Coloniale qui a épousé à Séné le 7/6/1925 Marie Madeleine RICHARD, cultivatrice à Michot. L'officer LE GUIL sera fait prisonnier pendant la Débacle. De 1940 ) 1944, la famille Le Guil vit sur Landevant. Après le Débarquement, il prend le maquis et rejoint la 2°Compagnie du 1er bataillon du Capitaine Ferré. Il change d'unité et rejoint le 20/6/1944, la 3° Compagnie du 1er Bataillon du Capitaine LHERMIER.

Il combat de Botsegalo le 21/6/1944 et prend part aux combat de Malechappe le 14/7/1944. Il particpe à la libération de Vannes le 5-6 août 194 il s'engage dans les armées et le 4 puis iau combat de Pen Han le 23/8/44 puis sur le front de la Vilaine du 24/8 au 15/11 19/44./

Ce fils de militaire s'engage le 5/9/1944 dans la 11° Compagnie du 3° bataillon du 41° régiment d'infanterie. Après guerre, il est en Extrêmùe Orient au sein du 43° Régiment d'Infnaterie Coloniale. Il est rapatrié le 11/1/1948 et rejoint la vie civile.

Il se marie à Arles, le 9/8/1960 avec Adrienne BOUCALARY et décède à Vannes le 15/4/1991.

 

GR 16 P 357717 LE HAY, Jean Marie [10/8/1910-24/9/1964] libère Bergerac

 Voir article dédié à Jean Marie HAY, fils d'un Poilu de 14-18 Mort pour la France.

 

GR 16 P 345548 LE BARO, Jean Louis [20/11/1925-13/4/2009], combat à Boségalo et libère Vannes

Jean Louis LE BARO nait à Bellevue. son père Jean Louis [8/4/1893-24/4/1974] est marin pêcheur. Sa mère Marie Joséphine LOISEAU [10/10/1896 - 30/8/1975] est ménagère.Trop jeune pour être mobilisé en 1939, il n'a que 19 ans quand les Alliés débarquent en Normandie. Il rallie la 1ère compagnie du 1er bataillon du Capitaine Gougaud. Il combat à Botségalo le 21 juin 1944 et participe aux combats pour la libération de Vannes les 4-5 août 1944. Ensuite, il poursuit sur le front de la Vilaine du 15/9 au 15/11/1944. Le 2/9/1944 il s'engage dans les armées puis le 24/1/1945 dans la marine nationale.

Il se marie à Malestroit le 27/2/1954 avec Anne Marie Thérèse GUITTOU. Il décède à Vannes le 13/4/2009.

GR 16 P 347757 LEBREC, Auguste Joseph [23/1/1905-22/11/2000] avec les Américains fait la jonction avec les Soviétiques

Auguste Joseph LE BREC nait aux Quatre vents. Son père Prosper Emmanuel né à Saint-Armel (12/31869) est Brigadier des Douanes, ce jour-là en poste à Plomeur; il a épousé, Marie Louise DANION, née aux Quatre Vents (16/4/1872).

Le 11/11/1924, il devance son appel au service militaire au sein du 65° Régiment d'Infanterie de Vannes. Il gagne l'école de Saint-Maixent. De juillet à octobre 1925 il est en poste au Maroc. Le 15/5/1926 il est nommé sous-lieutenant. Le 25/5/1928 il est lieutenant dans l'Infanterie Coloniale.

Lors de la mobilisation, il fait partie des A.O.F de mars à juin 1940
Mobilisation des 481-486 régiments Coloniaux de à Fontenay Le Comte.
Conduite de renfort sénégalais de février à juin 1940. Ecoles de perfectionnement à Vannes, Coetquidan 2 périodes de 31 jours, 2 périodes à Meucon 25 et 15 jours.

Il se marie le 3/4/1934 à l'Île aux Moines avec Adrienne LE PIPEC. dont il aura un fils, Prosper né 14/12/1934.

LE BREC engagezment

Au début de la guerre, il est instituteur à Arzon jusqu'au 31/7/1944. Du 1/8/1944 au 10/8/1944, il combat au sein du sein du 1er bataillon, du Commandant Hervé, 5° Compagnie du Capitaine Rouillard. Il s'illustre en méttant sur pied une section complète de 35 hommes à Arzon-Port-Navalo.

LE BREC armee USA

Repéré, il est affecté le 13/8/1944 à la BCRA de la Direction Générale de Services Spéciaux, comme officier de liaison avec l'armée américaine. LE BREC citation Croix de Guerre

Parcours au sein de la BCRA:

Contacté le 12 août 1944 à Arzon par le Lieutenant Colonel Dessanguy et conduit le jour même à Vannes. Affecté par le Capitaine Guettary et le Lieutenant Mercader du BCRA pour entrer dans leur service.
A quitté les FFI de Sarzeau le 13 août. Entré au BCRA à la même date. Versé dans l'armée américaine comme officier de renseignements et détaché pour la 50° Division Blindée US le 1er septembre 1944.
Dans les Ardennes, près de Charleville les 5-6 septembre.
Passage de la Meuse et prise de Sedan le 7 septembre. Prise d'Arlon (Luxembourg) le 11 septembre.
Avancée au Luxembourg et prise de Mersch, Fels (Larochette) le 11 septembre.
Deplacement et reconnaissances journalières vers Brettenbach.
Du 1er au 17 octobre, opérations diverses reconnaissances dans le secteur de Faymonville en Belgique.
Du 20 octobre à la mi-novembre Schoppen, Qxxx?
De la fin novembre à la mi-décembre: la division est dans la forêt d'Heurtgenwald, xxx?     , Gey,
Replis à partir du 17 décembre. Capture de parachustistes.
La division se fixe à la charnière d'Eupen et reprend l'offensive fin février.
Passage de la rivière Roër le 27 février. Prise d'Erkelenz où je trouve les services PG français, entrée à Krefeld
Fin mars Kempen, Viersen, Mönchengladbach  Herford?,
Courant avril : armement de 1800 prisonniers français et patrouilles aux environs d'Hanovre, Gifhorn Héra?, Pusie?, nombreux prisonniers Boches. Le 4 mai liaison avec les Russes sur l'Elbe.

Après la capitulation allemande, il est instituteur à Lorient et réside Cité du Polygone. Il est cité à l'ordre du Corps d'Armé le 23 juin 1945 et reçoit la Croix de Guerre.

Il décède à Lorient le 22/11/2000.

 

GR 16 P 354309 LEFRANC, Julien Louis Marie 26.10.1912 Séné Morbihan FRANCE Homologué FFI

Julien Louis Marie LE FRANC nait à Bellevue. Son père est marin pêcheur et sa mère marchande de poissons. La famille s'agrandit et se déplace au village de Langle après guerre.


1921 LE FRANC family Langle

L'acte de naissance de Julien LE FRANC nous indique qu'il se marie à Arcachon le 9/6/1938, à la veille de la guerre avec Marie GAUYACQ. Il doit être mobilisé en septembre 1939. Après la Débacle et le retour au foyer, il rejoint la résistance du 1/4/1943 au 22/8/1944, sous le commandement du lieutenant colonel de LUZE. Ensuite il est incorporé au bataillon d'Arcachon du capitaine Duchez. Il participe au combat pour la libération d'Arcachon, du Barp, de Gradignan. Il combat dans le Médoc et à la pointe de Grave et participe à la libération de Saint-Nazaire entre le 22/8/1944  et le 8/5/1945. . I

LE FRANC Julien louis

Cimentier puis bucheron, il décède à Bordeaux le 17/1/1965.

GR 16 P 365968 LEROY, André Pierre Marie [17/4/1928-14/2/1975] débute ses classes par la libération de Vannes

 André LEROY nait au village de Langle. Son père Stanislas [28/4/1893-1/2/1966] est marin pêcheur et sa mère , Marie Rosalie MOREL [21/6/1902-27/4/1977] estpêcheuse. La famille est pointée lors du dénombrmeent de 1931.

1931 LE ROY family Langle

Le jeune Sinagot n'a que 11 ans quand la guerre éclate et 16 ans lorsque les Alliés débarquent en Normandie. Qu'à ce la ne tienne! Il participe au sein de la 6° Compagnie du 1er Bataillon des FFI à la libération de Vannes entre le 4 et le 10/8/1944 et ensuite combat sur le Front de la Vilaine. Le 28/11/1944 il rejoint le 41° rrégiment d'infanterie, 3° bataillon, 9° Compagnie.

Après la Capitulation allemande, le jeune résistant accomplit son service militaire qui le conduit en 1948 sur la base aéronavale Lartigue près d'Oran en Algérie.

1948 Base Lartigue Oran 3

Base Lartigue Oran : Initialement affectée à l'armée de l'air, elle a été cédée à la Marine en novembre 1940 et elle a accueilli desformations venues de France métropolitaine au moment de l'armistice, notamment des escadrilles de Dewoitine
D.520, Martin 167 réarmés en LeO 45 en 1941.
En novembre 1942, l'U.S. Army Air Force a occupé le terrain et y a installé un centre du COASTAL Command allié.
La base a été réarmée par la marine française en janvier 1944. Située à 111 m d'altitude la base était dotée de deuxpistes parallèles : une piste principale de 2 440 m, une piste secondaire, dite piste de secours, de 1 200 m3.

De retour en France, il se marie le 19/8/1950 avec Yvonne Françoise ROUX. Il décède à Vannes le 14/2/1975.

GR 16 P 424122 MOISAN, Louis Marie [8/2/1898-23/1/1984], l'ancien Poilu né à Séné, sabote à Paris le sligne des PTT

 Louis Marie MOISAN nait à Séné, au Petit Poulfanc. Sa mère Marie Louise LE FRANC, native de Séné (15/11/1866) a épousé le 27/10/1885, Mathurin Marie, natif de Vannes (21/9/1856) est menuisier. En consultant les actes de naissance de leurs enfants, on en déduit que la famille s'établit au Petit Poulfanc peu avant la naissance de leur premier enfant, Jeanne (30/12/1887). La maman déclare alors le métier de cabaretière; à la naissance de Julienne (26/7/1889) elle déclare l'activité de débitante. Elle était sans doute au café du Poulfanc qui deviendra la café Penru, aujjourd'hui tabac Arze.

1891 Poulfanc Moizan Le Franc Debit

La famille est pointée à Séné lors du dénombrement de 1891 (mais pas en 1886, ni en 1901). Le père doit travailler sur Vannes. La famille Moisan va aller s'installer à Paris.

1918 Moisan citation

De la calsse 1918; il est mobilisé le 16/4/1917. Lors d'une attaque de son régiment il s'illustre et est cité. A l'issue du conflit, il continue son service militaire et il sera démobilisé le 23/5/1920.

 Il se marie dans le XV° arrondissement de Paris le 25/4/1925 avec Louise POITRENAUD. Les mariés vivent au 21 rue Leroux dans le 7°.

Quand la guerre 39-45 est délcarée, il est à nouveau mobilisé du 7/9/1939 jusqu'au 28/6/1940. Il vit alors à Paris Rue de la Fédération.

MOISAN etat activite

Sous l'Occupation, cet employé des PTT rejoint le réseau Action -PTT à partir du 15/7/1943, comme agent P1. Il est recruté par Gandoin. Le saborage des cables allemands du central de Saint Amand et des cables grnades distances sont à mettre à son actif le 8/6/1944. Il est membre de l'ésuipe volante en juin/juillet 1944. Agent de liaison pendant la période insurectionnelle.

MOISAN fiche FFCbis

Il décède à Bondy le 23/1/1984.

 

GR 16 P 445819 NOBLANC, Adrien Victor Marie  [16/6/1896 Gorneveze - 26/1/1971 Montrouge]

Adrien NOBLANC nait au village du Gorneveze. Il est l'enfant naturel de Marie Louise NOBLANC, né le 22/2/1874 On ne retrouve pas la trace de la famille au dénombrement de 1901. Mme NOBLANC, fille mère et son jeune garçon ont du quitter la commune et se sont installés à Paris. Adrien NOBLANC est pourtant Sinagot et il va porter haut le lieu de sa naissance.

 

Il se marie le 8/4/1920 avec Louise hHnriette FLANDRIN [24/8/1897-18/6/1979] dont il divorce le 14/10/1924. Il se remarie le 15/11/1924 avec Andrea BUCHERON [24///1894-16/6/1965] dont il aura deux enfants, Gisèle [1925-2000] et Marc Henri [1927-2000].

Noblanc Adrien, n° matricule 610.008, né le 16 juin 1896 à Séné, domicilié à Montrouge, rue de Bagneux n°77
a très activement pris part à la Résistance dans la clandestinité, assurant de dangeureuses missions de liaison.
Il a prix effectivment part aux combats de libération entre le 13 et le 25 août 1944 à la 32° compagnie du 2° bataillon du 61° groupement FFI dans la région de Montrouge et a fait l'objet d'une proposition de citation. Renseignement, harcèlement et combats dans le sud du département de la Seine, extra-muros.
Nommé adjudant le 18/8/1944.
Rentré dans ses foyers le 21/9/1944.
Il a recu par le GMP la carte n°47.619 des FFI de l'Île de France

 

L'ajusteur-outilleur, né à Séné, résistant, décède à Montrouge le 26/1/1971.

 

GR 16 P 500569 RAUD, Constant Dans le 1er Bataillon du Capitaine GOUGAUD

Constant RAUD [13/12/1923-26/11/2005] nait au village de Kérarden. Son père est marin et sa mère ménagère. La famille est pointée lors du dénombrement de 1926, 1931 et 1936. Constant est le frère de Emmanuel, résistant au sein des FNFL.

1926 RAUD family Kerarden

1936 RAUD family Kerarden

Après la Débacle et la démobilisation suivant l'Armistice, il rentre sur Vannes où il travaille comme mécanicien au garage CUSSOZ. Le 6 juin 1944,comme beaucoup de jeunes de sa classe, il rejoint le maquis.

RAUD Constant GOUGAUD

Comme l'atteste cette pièce à son dossier, il rejoint le 1er Bataillon du Capitaine Gougaud. Il prend part au combat à Botségalo, puis dans le bois de Florange, à Plescop, à Saint-Avé, au Polygone et jusqu'à la libération de Vannes les 4-5 août 1944. Il poursuit avec son bataillon les combats sur le front de la Vilaine. Le 10/12/1944 il s'engage dans le 10° RAD, 4° groupe. Il continue la poursuite des armées allemandes et la libération du pays. Il est démobilisé le 12/10/1945 et rentre sur Vannes.1948 RAUD x Jouan

Il se marie à Séné le 19/10/1948 avec Bernadette Juliette JOUAN. Au dénombrement de 1962, il vit au village de Kerarden et exerce la profession de chauffeur poids-lourd, peut-être chez un des nombreux transporteurs installés Route de Nantes au Poulfanc. Il décèdera à Vannes le 26/11/2005.

1962 RAUD Constant Kerarden

 

GR 16 P 519817 ROPERT, Pierre 14.10.1923 Séné Morbihan FRANCE Homologué FFI

Pierre ROPERT nait à Séné sur l'île de Boëdic ou son père est jardinier pour le compte de Passot, propriétaire de l'île. La famille Ropert est pointée lors du dénombrement de 1926. 1926 Boedic

Après le débarquement en Normandie, le jeune ROPERT, âgé de 21 ans rejoint la résistance. Il prend part au combat de Botségalo le 21 juin 1944 puis il combat les Allemands lors de la libération de Vannes le 4/8/44. Par la suite, il participe au combat à Billiers le 14/9/44 et continue sur le front de la Vilaine jusqu'au 15/11/1944. Il est alors affecté au 41° RI, 3° bataillon le 16/11/1944, sans doute démobilisé le 8 mai 1945.

Après la libération, il se marie le 22/5/1947 avec Désirée GUILLO. Il décède à Vannes le 12/5/1981.

 

 

 

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