logo

Cher internaute bonjour,

Cher habitant de Séné, bonjour,

www.wiki-sene est un site qui a pour vocation de présenter l'histoire et le patrimoine de la commune de Séné, près de Vannes, dans le Morbihan, en Bretagne.

ARTICLE EN VEDETTE    last article partenaire

Vous trouverez plusieurs rubriques qui abordent différents thèmes :     

La rubrique DECOUVERTE présente quelques articles sur l'activité culturelle à Séné, des itinéraires de balades pour parcourrir les sentiers et chemins creux de notre commune, pour mieux en apprécier sa nature, son littoral et toutes ses richesses.
Rando Séné

Cette partie s'aventure en "LISIERE DE SENE" pour raconter l'histoire des passeurs et passeuses de Conleau, l'histoire de Conleau les Bains et des Régates de Vannes.
Lisiere Séné

Dans l'attente d'un livre, une rubrique est consacrée au peintre breton André MERIEL-BUSSY qui a peint en 1925 "Enterrement d'Enfant à Séné", témoignage émouvant de la mortalité infantile après la grande guerre. 

A Meriel Bussy 1942

 CENTENAIRE GUERRE 14-18 : révisez la chronologie de la Grande Guerre en découvrant qui était ces 118 soldats natifs ou domiciliés à Séné qui sont "Morts pour la France".

SENE Centenaire

Découvrez comment Séné vécu la Seconde Guerre Mondiale et le portrait des soldats et résistants Morts pour la France.

18 juin appel

Dans la rubrique AU FIL DU TEMPS :

MARINS DE SENE : notre commune a donné beaucoup de marins à la Royale, à la marine marchande ou à l'activité de pêche. Ces articles rendent hommage aux marins de Séné disparus en mer et nous replonge dans l'histoire maritime française.

marins SENE

HISTOIRES Tome 1 présente l'histoire des moulins & des meuniers, des boulangers et des bouchers, des restaurants et des activités liés à l'agriculture ou à la pêche.
Histoires Tome 1
Le Tome 2 traite de l'histoire des écoles, des transporteurs, des forgerons, des menuisiers, des garagistes et des activités d'artisanat et de commerce à Séné.

histoire logo

complétées par un commentaire de vieilles CARTES DE SENE du XVII siècle à nos jours.

GUERRE & BATAILLES : cette rubrique rend hommage à des soldats de Séné, souvent appelés du contingent, qui ont été emporté dans des batailles ou des guerres, à des époques où la mention "Mort pour la France" n'existait. Leur récit permet de se replonger dnas la France du Second Empire et de la 3° République.

La Siège de Paris by Ernest Meissonier

La rubrique CHRONIQUE présente l'histoire des maires et des recteurs de Séné, des portraits de Sinagots, le récit de faits-divers et l'histoire de lieux emblématiques de Séné.


chronique histo

Les articles regroupés au sein de MARAIS SALANTS évoquent l'histoire des paludiers et des douaniers à Séné.

f paludiers

Enfin la rubrique PATRIMOINE présente les édifices d'intérêt patrimonial de notre commune : ses manoirs et châteaux, son "petit patrimoine" composé de puits et fontaines, fours à pain, colombiers, son église et ses chapelles, ses multiples croix de chemins et quelques maisons et fermes remarquables.
manoirsChâteuax

Enfin wiki-sene recommande de lire une liste d'ouvrages consacrés à Séné, dont celui de Camille Rollando "Séné d'Hier et d'Aujourd'hui"  ,  celui d'Emile MORIN, Le Pays de Séné" et bien d'autres encore disponibles dans les meilleures médiathèques ou à acheter dans votre librairie.

bibliographie logo

La période du confinement au printemps 2020 a été mise à profit pour numeriser et inserer dans ces pages les articles historiques  de l'abbé LE ROCH qui paraissaient dans le bulletin paroissial.

Recteur Le Roch 3

NB : au fur et à mesure des recherches ces articles seront approfondis.

Les Sinagots et internautes sont invités à faire parvenir des documents pour enrichir le contenu du site.

Bonnes lectures et bonnes promenades à Séné.

 

Ferdinand Louis Marie LE FRANC : 21/11/1888 - 30/09/1918

Ce soldat de Séné est "découvert" grâce au site du Ministère de la Défense "Mémoire des Hommes". En effet, son nom ne figure pas au monument aux morts de Séné. Cependant, Ferdinand Louis Marie LE FRANC naît bien à Séné en novembre 1888.

LE FRANC Ferdiand fiche

Une consultation du site des Archives du Morbihan permet de retrouver son acte de naissance. On y apprend que son père, marin, n'est pas au domicile lorsqu'on déclare sa naissance en mairie. La famille vit alors à Montsarrac.

 LE FRANC Ferdinand Extrait

La fiche "Mémoire des Hommes" nous apprend qu'il était marin et qu'il est décédé d'une grippe infectieuse alors qu'il etait en permission à Vannes. On lit que son dernier embarquement était sur le bateau "Albatros II" de la 2° Escadrille de Patrouilleurs en Méditerranée (Occidentale?).

Tachons d'en savoir plus sur Ferdiand LE FRANC. On recherche alors sa fiche de matricule aux Archives du Morbihan qui nous confirme son identité. Il habite alors Vannes, sans doute à l'adresse des ses parents au 27 rue de Séné (actuelle rue Monseigneur Tréhou). Cette fiche nous renseigne sur ses états de service :

LE FRANC Ferdinand service 

Nous avons à faire à un engagé volontaire dans la marine qui devance sa conscription à l'âge de 16 ans en 1904. Il débute comme apprenti marin le 25 novembre 1904 et obtient le grade de Quartier Maître Mécanicien le 1er janvier 1909. Il repart pour une période de 3 ans.

Une visite aux Service Historique de la Défense de Lorient s'impose. On y retrouve pas sa fiche d'inscrit maritime mais on peut y consulter son livret militaire qui nous livre plus de détails :

Le Franc Ferdiant livret  LE FRANC Ferdinand Bateau

On y consulte la liste de ses périodes en mer et les noms des bateaux à bord desquels LE FRANC a navigué, entrecoupé de passage au "Dépôts" de la marine. Ainsi on y apprend qu'il se réengage le 8 mai 1911 au port de Saïgon.

Lorsqu'éclate la guerre il est embarqué depuis 1er août 1912 sur le croiseur cuirassier "Dupetit Thouars" où il restera jusqu'au 17/11/1915. Bateau qui sera torpillé par un U-Bolt le 7 août 1918.

LE FRANC DUPETIT THOUARS

A partir du 1er janvier 1917, il rejoint la 2° Escadrille de patrouilleurs en Méditerranée Occidentale pour la surveillance sans doute du Détroit de Gilbaltar. Il est embarqué sur l'Albatros II". Le site navire-14-18.com permet de retrouver les caractéristique de ce bateau. Le forum pages14-18 nous donne une photo de son équipage. Ferdinand LE FRANC est-il sur la photo ?

LE FRANC ferdinand ALBATROS II  LE FRANC Ferdinand ALBATROS II marins

 

Alors qu'il est en permission fin septembre à Vannes chez ses parents au 27 rue de Séné à Vannes, il souffre d'une grippe infecieuse - sans doute contractée en mer comme le précise sa fiche :

LE FRANC Ferdiand grippe

Ferdiand LE FRANC décède chez lui le 30 septembre 1918. Le site MemorialGenWeb nous indique où il est enterré au carré militaire de Boismoreau. c'est un des trois Poilus de Séné à avoir sa tombe dans le Morbihan. (Les autres identifiés sont Le Hay et Savary qui nt leur tombe visible à Séné). En effet, il n'y a pas eu de carré militaire de créé à Séné.

LE FRANC Ferdiand GenWeb

 LE FRANC Ferdinand tombe

 

Jean Louis Alexandre LE PORT : 11/11/1890 - 15/06/1918 

LE PORT JL Alex Extrait

Jean Louis LE PORT nait en 1890 à Séné au village de Montsarrac d'une mère ménagère et d'un père "maître de Cabotage". On ne sera pas surpris de voir le jeune LE PORT devenir mousse en mars 1906 sur la goëlette "Rachel". Il devient novice sur la goëlette Marie Céline" au mois de mai 1908.

LE PORT JL Alex Mousse

On retrouve la présence de la famille LE PORT au dénombrement de 1911. Elle compte deux garçons.

LE PORT JL Alex famille 1911

Le jeune matelot est appelé sous les drapeau en décembre 1910. Il est affecté sur le "Brennus" puis le "Marceau" et le Condorcet en décembre 1911.

LE PORT JL Alex Condorcet

 LE PORT JL Alex bateau

 A partir de juin 1912, il est affecté à la base de sous-marins de Cherbourg entant que Quartier Maître Torpilleur. Au 1er janvier 1913 il intègre la 2° escadre légère de la 1ère Escadrille. Avant guerre la marine compte 3 Escadrilles et une vingtaine de sous-marins :

LE PORT JL Alex Escadrille sous marins

Son acte de décès mentionne qu'il était à bord du Thermidor lorsqu'il tombe malade. Le 16 février 1917 il est ramené au 1er Dépot et réformé n°1 le 2 mai 1917. On lui a diagnostiqué une tuberculose. Il se retire à Séné où il décède le 15 juin 1918 à l'âge de 28 ans. Il a été enterré au cimetière comme nous l'apprend le registre de la paroisse.

LE PORT JL Inhumation

LE PORT JL Alex 23 7 13 Le Havre Thermidor

Les sous-marins Thermidor, Floréal et Ventôse dans un bassin du port du Havre (23 juillet 1913) photo gallica-BnF

THERMIDOR Sous-marin de haute mer type Pluviôse (1910 – 1919)
 
Chantier :  
 
Cherbourg.  
Commencé : 1906
Mis à flot : 03.07.1909
Terminé : 1910
En service : 13.07.1910
Retiré : 12.11.1919                            
Caractéristiques :  398 t ; 550 t.pl ; 700 cv ; 51,12 x 4,97 x 3,12 m ; 2 moteurs électriques 225 cv ; 2 chaudières à vapeur de 360 cv.
Symbole de coque : TR.
Armement : IV TLT carcasse de 450 + II TLT de 450 Drzewiecki.
 
Observations :  
 
Q 057
26.08.1905 : construction ordonnée
13.07.1910 : armé pour la première fois
08.1914 : affecté à la 3ère escadrille de sous-marins de la 2ème escadre légère à Cherbourg
09.1914-01.1915 : séjours à Portsmouth dans le cadre des accords de défense franco-anglais  
28.05.1915 : de Cherbourg au Havre pour la défense de la rade carénage à Brest
12.11.1919 : rayé
23.05.1921 : coque vendue à Cherbourg pour démolition à la Société d’approvisionnement métallurgiques et de matériel d’industrie pour 43 150 francs

 

Suite des récits des soldats de Séné morts de maladie pendant la Première Guerre Mondiale :

 

Ange Marie COCARD : 7/10/1880 - 31/07/1916

Jean Marie Evelin DANET : 1/04/1889 - 20/04/1918

Joseph Marie PIERRE : 7/06/1896 - 19/09/1918

Jean Marie LE DUC : 27/09/1886 - 21/03/1916

Jean Marie LE HAY : 7/07/1880 - 9/07/1917

Louis Pierre Marie GALLIC : 18/10/1899 - 30/05/1920 :

Eugène SAVARY :  27/04/1883 - 25/12/1917

 

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Ange Marie COCARD : 7/10/1880 - 31/07/1916

COCARD Extrait

Ange Marie COCARD naît au village de Kerarden en 1880. Son père est marin et sa mère ménagère. Comme d'autres jeunes gars de Séné, il choisit de devenir marin comme son père. Sa fiche d'inscrit martitime nous indique cependant qu'il devient marin "sur le tard" en 1899, à l'âge de 19 ans sur le "Charles France" dont le port d'attache est La Rochelle.

COCARD mousse.jpg

Le 13 novembre 1900 il est "atteint par la levée permanente" et dirigé vers le 4° Dépôt de Rochefort.

Comment ce Sinagot s'est-il retrouvé sur Rochefort et non sur Lorient ?

COCARD concripstion

Il effectue sa période militaire et son dernier bateau n'est autre que le Hoche. Il est mis en congé illimité le 13 septembre 1904.

Il reprend sa vie de marin et navigue sur différents canot et goëlettes avec pour port d'attache Le Rochelle.  

Sa fiche "Mémoire des Hommes" nou sindqique qu'il est matelot de 2° classe fusilier auxiliaire attaché aux "bâtiments de servitude de Lorient".

Bâtiment de servitude  : Service de petits navires destinés à assurer le ravitaillement des bâtiments au mouillage dans les ports et les rades (les Réserves, Pontons, Cure-Môles, Marie-salopes, Chalands, Citernes, Chaloupes du port, etc, sont des bâtiments de Servitude)

On lit également qu'il décède des suites d'une fièvre typhoïde à La Havane. Sa fiche aux affaires maritimes ne semble pas indiquer sur quel bateau, Ange Marie COCARD  était embarqué quand il parvint à La Havane.

COCARD marine armee

 COCARD guerre

 

Jean Marie Evelin DANET : 1/04/1889 - 20/04/1918

DANET JM Evelin Extrait

Jean Marie Evelin DANET nait au village de Cariel à Séné le 1er avril 1889 ausein d'une famille de pêcheurs. La famille Danet apparait au dénombrement de 1911. le père est veuf et élève ses 3 enfants.

DANET JM Evelin famille

Rien de plus banal pour un jeune gars issu d'uen famille de pêcheur que de devenir marin. En juin 1901, Jean Marie Evelin devient mousse. Il sera novice en mai 1906. En mai 1907 il devient matelot sur le canot "Angèle Armentine".

"Atteint par la levée permanente" en avril 1909, il rejoint le 3° Dépôt des Equipages de Lorient pour y faire sa conscription. Il finti sa période militaire après un passage sur le Suffren en avril 1913.

DANET JM Evelin Bateaux decès

Après la mobilisation il se présente au 3° Dépôt mais il est affecté dans l'armée de terre. D'abord au 65° Régiment de Ligne, puis au 137°Régiment d'Infanterie avant d'être affecté au 128°RI le 13 octobre 1916. Il deviendra caporal.

DANET JM Evelin Service

Comme nos l'indique cet extrait de sa fiche de matricule des archives du Morbihan, le 20 janvier 1917 il est évacué par la chaine des soins à Maron. Il séjourne dans différents hôpitaux de Toul de janvier à avril 1917, avant d'être admis à la Station Sanitaire de Huelgoat. Le 26 juillet il peut rentrer dans son foyer.

1916. La guerre fait rage. Alerté par le développement de la tuberculose au sein des troupes, le parlement vote une loi destinée à créer des dispensaires. Dans le Finistère, le conseil général décide la construction d'un sanatorium en plus de la station sanitaire d'Huelgoat qui existait déjà. Il choisit le site de Guervénan, en Plougonven, pour "accueillir" cet établissement.

Il décède à Cariel le 20 avril 1918 des suites de sa bronchite contracté pendant le service à Maron.

L'historique du 128°RI nous dit "qu' Après les combats de la Somme, le régiment passe tout l'hiver au repos dans la région Toul – Lunéville.". Hiver qui fut fatal pour le soldat DANET.

Son corps sera enterré à Séné le 21/04/1918 comme l'indique le registre de la paroisse.

DANET evelin Inhumation

 

 Joseph Marie PIERRE :  7/06/1896 - 19/09/1918

  PIERRE JM Extrait

Joseph Marie PIERRE naît en 1896 sur la presqu'île de Langle, au hameau de Bellevue en Séné. Son père et sa mère sont pêcheurs. Tout naturellement après l'instruction publique à l'école de Bellevue, il opte pour le métier de marin. En juillet 1907, il devient mousse sur le canot "Jean Bart", il n'a que 11 ans.

PIERRE JM Mousse

La Marine a tout intérêt à suivre et répertorier tous les marins de France et de Bretagne. La fiche d'inscrit maritime nous livre les différents bateaux à bord desquels le jeune mouse puis le novice et enfin le matelot a fait son apprentissage du métier de marin.

A la veille de la guerre, Joseph PIERRE est embarqué sur le "Fleur de Marie" comme matelot.

Au dénombrement de 1911, la famille PIERRE est composée des parents et de deux garçons.

PIERRE JM famille

Ce dernier extrait de sa fiche de marin nous apprend qu'il ne rejoint le 3° Dépôt des Equipages que le 12 mai 1915 pour embarquer sur "La Gascogne". Le 5 octobre 1916 il retourne au 5°Dépôt et gagne le ravitailleur du navire Algérie III. Ensuite il est en poste sur le Jaureguiberry et patrouille près de Port Saïd et du canal de Suez.

PIERRE JM JAUREGUIBERRY  PIERRE JM Algérie III

PIERRE JM guerre

Son dernier bateau de guerre sera le "Capucine" navire réquisitionné au sein de la Division des Patrouilleurs de Gascogne. Il tombe malade à bord du bateau et parvient à être débarqué à Brest où il est admis à l'hôpital maritime de Lanrinou.

Malgré des soins, il décède le 19 septembre 1918. Il est inhumé à Brest au cimetière de Kerfautras tombe 47-6-2. 

PIERRE JM Capucine PIERRE Joseph Marie TOMBE

  

Jean Marie LE DUC : 27/09/1886 - 21/03/1916

LE DUC JM Extrait

Jean Marie LE DUC naît à Séné en 1886 au village de Moustérian. Son père est marin et sa mère ménagère. On retrouve la famille au dénombrement de 1911 qui emploie une journalière.

 LE DUC JM famille 1911

 Fils de marin, Sinagot, deux raisons d'embrasser la carrière de marin comme nous l'indique sa fiche d'inscrit maritime n°41183. On lit sur ce document qu'il obtient son brevet de gabier.

(Un gabier était un matelot de la gabie (la hune). Puis, par extension, un matelot spécifiquement affecté à travailler dans la mâture aux manœuvres et à l'entretien du gréement (mâts, vergues, voiles, manœuvres courantes et dormantes...).

LE DUC JM marin

A partir de 1904, il est novie sur la goëlette le "Saint-Laurent". Il devient matelot en été 1906 avant d'accomplir sa conscription. Il navigue alors sur el Saöne et le Calédonien.

LE DUC JM Mousse

Ensuite il choisit lacarrière dans la marine et il s'engage pour 3 ans en février 1911. Il repart pour une autre période de 3 ans le 20/07/1914, à la veille du conflit. Il navigue sur le Descartes puis est en poste à la défense fixe de Fort de France. Il rentre en métropole et sera affecté sur le Provence du 10 mars 1915 au 1er janvier 1916.

LE DUC JM bateaux

Il retourne au 5° dépot où il est réformé n°1. Il rejoint sa famille à Séné où il décède le 25 mars 1916 des suites de la tuberculose pulmonaire comm enous l'indique sa fiche "Mémoire des Hommes".

 

Jean Marie LE HAY : 7/07/1880 - 9/07/1917 

LE HAY extrait

Jean Marie LE HAY nait à Séné au village de Moustérian en 1880. Son acte de naissance mentionne également son mariage le 26/10/1909 avec Marie Louise HUEDE native de Bindre à Séné. On retrouve au dénombrement de 1911 la jeune famille LE HAY qui compte un nouveau né.

LE HAY famille 1911

On sait qu'il a fait sa conscription en 1900 et rentre au foyer en octobre 1902. Quand survient la guerre il est mobilisé et arrive au corps le 21/08/1914 au sein du 116°RI de Vannes. Il passe au 264°RI le 15 juin 1916. Le 3 juillet 1916 il est blessé au combat et évacué à l'hôpital auxiliaire n°102 de Rouen. Il souffre d'une plaie au cuir chevelu. Il change d'établissement hospitalier : Hôpital n°35 Langrune/mer puis Hopital d'Hérouville. On lui détecte alors une tuberculose pulmonaire. Il change à nouveau d'hopital pour celui des Pins dans le Loir et Cher dont il sort le 17 mars 1917.

 LE HAY guerre maladie

 Il regagne Séné et sa famille où il décède à Moustérian le 9 juillet 1917. Il sera enterré à Séné le 10/07/1917 comme l'indique le registre de la paroisse. 

LE HAY inhumation

Fait unique sans doute, le cimétière de Séné conserve sa tombe.

LE HAY Jean Marie Tombe  LE HAY Jean Marie plaque

 

 Louis Pierre Marie GALLIC : 18/10/1899 - 30/05/1920

GALLIC LPM Extrait

Louis Pierre Marie GALLIC naît au Havre en 1899.On ne saura pas étonné que ce Sinagot ait un père douanier que l'administration des douanes a nommé en poste au Havre. La famille Gallic reviendra avant la guerre à Séné comme le montre le dénombrement de 1906. Il semble que le père ait quitté les douanes pour l'activité de marin pêcheur.

 GALLIC LPM famille 1906

Après l'école son fils aîné, Louis Pierre Marie comme beaucoup de jeunes gars de la presqu'île "choisit" de devenir mousse. Lorsqu'il s'incrit au régistre des affaires maritimes, il déclare habiter l'île de "Bouete" puis Cadouarn, alors que ses parents sont sur l'île d'Arz.

 GALLIC LPM mousse

GALLIC est né en 1899, il a 14 ans quand la guerre est déclarée. Elle le laisse en paix pendant presque toute la durée du conflit...

Il est mousse pour la première fois le 29 mars 1913, puis novice le 20 juillet 1915 et enfin matelot le 16 novembre 1917. Il abandonne son dernier bâteau de marin civil "par anticipation" de l'appel sous les drapeaux le 25 juin 1918. Il rejoint le 3° Dépôt des équipages à Lorient et embarque sur le Caroline V

GALLIC JPM Caroline V

Caroline V est bien le navire portant le guidon du commandant de la 2 ème escadrille de patrouille de l'Océan, en l'occurence le CF Marcel Rondeleux. Caroline V est un yacht construit au chantier Dubigeon à Nantes en 1909. D'un déplacement de 311 tx, (38 x 7,5 m), vitesse : 10 noeuds, gréé en trois mâts-goëlette, et appartenant au marquis de Montaigu. Au cours de son utilisation par la Marine, Marcel Rondeleux, qui était un fervent de voile, a du se résoudre à supprimer une partie de la mâture pour améliorer la stabilité. Une photo de ce joli navire est parue dans le chasse-marée n° 103 de décembre 1996, p 66. Déréquisitionné en 1919, il a été transformé en cargo sous le nom de Janot et démoli en 1931 (Roche).

Caroline V a été affecté en mars 1917 à la 2 ème escadrille des patrouilles de l'Océan et son armement a comporté un 65 mm en chasse, un 75 mm en retraite et deux 47 mm, un de chaque bord. Par la suite, le 65 mm avant a été remplacé par un 75 mm et les deux 47 mm supprimés. Caroline V a été équipée d'un poste de T.S.F. Elle a été largement utilisée comme patrouilleur.

Extrait Forum 14-18

 

Son destin de soldat est assez particulier si on déchiffre bien les mentions de sa fiche d'inscrit maritime : il retourne au dépot de Lorient et quitte le Caroline V le 18/12/1918. Il est noté "en temps de guerre" d'abord à Lorient jusqu'au 3 juin 1919, puis à Dunkerque jusqu'au 1/09/1919. (Après l'armistice la période de guerre pour les soldats ne 's'arrête pas net, les retours seront progressif, les Autorités Militaires ont encore besoin de troupes.

Il est noté qu'il est blessé en août 1919, alors qu'il est au Centre Administratif de la Marine à Dunquerke. On le conduit à l'hôpital mixte n°32 bis de Rosendael le 21 Août puis à l'hôpital n°34bis de Zuydcoote le 27 Septembre jusqu'au 8 février 1920. Il rejoint alors l'hôpital de Clion sur Mer près de Pornic où il décède le 30 mai 1920 à l'âge de 20 ans et 7 mois.

GALLIC LPM guerres

Comment s'est-il blessé en août 1919 à Dunquerke ? Cette blessure est-elle à l'origine de son décès ? Ou bien a-t-il contracté une maladie pendant ces quelques mois de guerre sur le Caroline V qui l'obligera à rentrer à Lorient et cette maladie s'étant agravée on l'évacuera de son poste à Dunquerke? 

 

Eugène Marie SAVARY :  27/04/1883 - 25/12/1917

SAVARY Extrait

Eugène SAVARY nait en 1883 à Séné au village de Cadouarn. Son père est laboureur et sa mère cultivatrice. Le jeune Savary se souvient-il de son séjour à Séné ? du choix des autres gars de la presqu'île ? Il ne choisit pas le métier de la terre mais en 1901, à l'âge de 18 ans, il devient novice sur la canot "La Patrie" puis matelot. Il déclare aux Autorités Maritimes une demeure en Saint-Avé où vivent également ses parents.

SAVARY Novice

En 1903, à l'âge de la conscription, il est affecté au 3° Dépôt des équipages et on lit qu'il est affecté au poste de "torpilleur auxiliaire sédentaire" à Lorient, poste sédentaire sans doute à cause de ses quelques années d'expérience en tant que marin.

SAVARY Matelot

On peut lire qu'il devient douanier en 1905 et gagne son premier poste à Brest. On trouve sa trace également au dénombrement de 1911 où il est cultivateur au Morboul à Séné, sans doute célibataire et logé chez son frère aîné.

SAVARY Eugène

Quand survient la mobilisation il incorpore le 316 Régiment d'Infanterie de Vannes le 28 août 1914.

 SAVARY Armée

 

On peut lire sur sa fiche de matricule aux archives du Morbihan, que le 26 avril 1916 on lui détecte une affection.

L'historique du 316°RI nous précise que son régiment est en poste dans l'Oise au nord de Compiègne :

"Le 1er avril, le régiment passe en réserve : 6e bataillon, réserve de brigade à Plessis-Brion avec

l'E.-M. du régiment ; 5e bataillon, réserve de division au camp de Carrefour d'Ollencourt. Il reste

dans cette situation jusqu'au 16 avril. Le 17, il reprend le secteur de Bailly, où il relève le 264e

régiment. Le 26 avril, la division étant retirée du front, le 316e est remplacé à Bailly par le 92e R. I.,

et va cantonner à Plessis-Brion. Le 27, il va à Bailleul-le-Soc et Écarts, où il passe en réserve de

groupe d'armées. Il reste dans cette région, à perfectionner l'instruction, jusqu'au 7 mai."

 

Ce 26 avril la division est donc retiré du front, on peut prodiguer des soins au soldats. A la faveur de ce repos on peut l'évacuer d'abord vers l'hôpital temporaire n°15 puis vers l'hôpital Complémentaire de Saint-Malo le 20 mai et enfin à l'hôpital de Saint-Brieuc le 5 août 1916, sans doute avec un état de santé qui s'est aggravé. Le 29 décembre 1916 il est réformé pour une néphrite intersticielle cardio-sclérose. Il gagne le domicile de sa famille à Séné au Morboul et exercera l'activité de "marchand de cidre" comme l'indique son acte de décès. Eugène Marie SAVARY décède le 25 décembre 1917 à l'âge de 34 ans.

SAVARY inhumation

Le registre de la paroisse nous apprends qu'il est inhumé au cimetière le 28/10/1917 où sa tombe est toujours visible.

SAVARY tombe SENE    Savary Eugène ECRIT

 

 

 

 

 

 

Suite des récits des soldats de SENE morts de maladie. 

Alexandre Louis Marie CAMEMEN : 13/08/1882 - 25/09/1918

Joseph PASCO : 17/03/1888 - 9/06/1915

Joseph Marie LE MAY : 30/05/1896 - 25/02/1919

Alphonse Joseph Marie GUEHO : 17/05/1894 - 16/11/1915

François Marie LOISEAU : 15/02/1894 - 20/09/1916

Yves Marie LE FRANC  (25/08/1876 – 13/10/1921) 

 

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Alexandre Louis Marie CAMEMEN : 13/08/1882 - 25/09/1918

 

Alexandre CAMENEN nait à Carnac en 1882. Son père est maçon et sa mère ménagère. Autour des ses 20 ans, il déclare aux autorités militaires la profession de maçon comme son père et une résidence au village de Saint Colomban à Carnac. Sa fiche de matricule nous indique qu'il fait sa conscription au 14° Régiment d'Artillerie à Pied de 1903 à 1906. On peut lire également que CAMENEN intègre l'administration des douanes et obtient un poste de préposé en juin 1907 à Dieppe puis Port Jumièges toujours en Seine Maritime en août 1909.

Pourquoi son nom est-il donc gravé sur le monument aux morts de Séné ? 

Son acte de décès en mairie de Séné nous éclaire à ce sujet. On peut y lire que Alexandre CAMENEN avait élu domicile aux Quatre Vents et surtout qu'il s'était marié en pleine guerre le 13 mars 1917 avec Jeanne Marie GUYOT native de Séné. La mention marginale sur l'acte de naissance de Jeanne Marie GUYOT confirme ainsi que son acte de mariage à Séné qui nous dit qu'il étati dounaier en poste aux Quatre Vents.

CAMENEN acte deces  Camenen GUYOT marie

La famille GUYOT est quant à elle établie sur Séné de longue date. On la retrouve au dénombrement de 1911. Cette famille sera doublement endeuillée par la guerre. Ange Félix GUYOT meurt en effet lors de l'offensive Nivelle des suites de ses blessures de guerre. Il a pu être évacué à l'hôpital d'Evacuation de Courlandon dans la Marne mais il succombe malgré les soins.

CAMENEN GUYOT Balgan 

CAMENEN Alexandre Louis Marie [13/08/1882 – 25/09/1918 ]

Mariée le 13/03/1917 avec Jeanne Marie GUYOT  née le 4/01/1890

GUYOT Ange Félix Marie [18/01/1885 – 23/04/1917]

 

CAMEMENEN est "mis à la disposition" des autorités militaires en décembre 1915. D'abord au 3° Régiment d'Artillerie à Pied, puis il incorpore le 6°Régiment d'Artillerie à pied et il passe au 154°RAP le 16 août 1918. Il tombe malade en cette fin d'été 1918 et il est conduit par la chaine hospitalière à l'hôpital de Belfort. Il y décède des "suites de maladie contractée en service" le 25/09/1918. Son corps est inhumé dans le cimetière de Belfort où sa tombe est toujours visible.

Camemen necroloe belfort

 

Joseph PASCO : 17/03/1888 - 9/06/1915 

PASCO Extrait

Joseph PASCO nait à Bellevue à Séné d'un père douanier et d'une mère ménagère. Le corps des douanes établi à Séné apportera de nouvelles populations à la commune, des mariages lierons les douaniers à des filles de Séné, un douanier deviendra maire de Séné...

Son père ne restera pas longtemps à Séné car on ne retrouve pas la trace de la famille PASCO au dénombrement de 1906 ou 1911. Sinagot d'un jour, Sinagot de toujours, intéressons nous au récit du soldat Joseph PASCO.

Sa fiche des archives départementales nous donne la profession d'employé de bureau qui sans doute ne convient pas au jeune homme...

Sa fiche d'Inscrit Maritime aux SHD de Lorient nous indique qu'il s'engage en 1906 pour 5 ans. On lit qu'il s'est marié en mars 1909 à Lorient avec Joséphine Bigasse. Il est d'abord apprenti marin puis matelot et Quartier Maitre fourrier. A la fin de cette période il se ré-engage pour 3 ans à Brest le 28 mars 1914.

 PASCO Incrit

Sa fiche de matricule des archives du Morbihan nous donne la liste des derniers bateaux sur lesquels PASCO était embarqué :

 PASCO bateaux

Sa fiche "Mémoire des Hommes" nous confirme qu'il est à bord de l'Europe" lorsqu'il est rapatrié à l'hôpital Maritime de Brest. Il souffre d'un oedème pulmonaire auquel il ne survivra pas et décède le 17 mai 1915. Le site MemorialGenWeb nous dit qu'aucun monument aux mort n'a inscrit le nom de ce marin. Et pour cause son extrait de décès comporte unemention marginale : son cas n'aété régularisé que le 30 avril 2015 quand l'Office National des Anciens Combattants l'a reconnu "Mort pour la France".

PASCO mort maladie

 PASCO Joseph acte

Joseph Marie LE MAY : 30/05/1896 - 25/02/1919

LE MAY Extrait

Joseph Marie LE MAY nait au village de Cariel en 1896, d'une mère ménagère et d'un père pêcheur. Le dénombrement de 1911 nous apprend qu'il a perdu son père et que sa mère déclare désormais l'activité de "pêcheuse".

 LE MAY famille

Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il s'embarque comme mousse. Son premier bateau est le canot "Femme Lucienne" puis suivront le "Marie Thérèse"? le "Souvenir".

LE MAY Mousse

Quand éclate la guerre il est mousse sur le "Jeune Lucienne". Il ne rejoindra le 3° Dépôt de Lorient que le 22 mai 1915 pour embarquer sur le "Jean Bart" le 19/10/1915. Le 1er janvier 1918, il rentre au 3° Dépôt et passe au statu de "Hors Service" c'est à dire inapte pour la marine. Il est en fait malade et regagne Séné où il décèdera après l'armistice le 25/02/1919 d'une tuberculose pulmonaire. 

LE MAY bateau

Son corps a été inhumé à Séné le 10/07/1917 et son nom figure au monument aux morts de Séné.

LE MAY Inhumation

 

Alphonse Joseph Marie GUEHO : 17/05/1894 - 16/11/1915

GUEHO Extrait

Alphonse GUEHO n'a pas un nom qui sonne 'sinagot'. Il nait pourtant à Séné au village de Kerfontaine. sa mère est ménagère comme l'indique d'acte de naissance et son père préposé des douanes. Le corps des douaniers a amené à Séné de nouvelles populations comme un temps les paludiers de Batz sur mer...

La fiche de matricule des archives du Morbihan nous apprend qu'il déclare la profession d'employé de bureau et qu'il vit comme ses parents à Vannes. On y apprend qu'après le décret demobilisation, il fait acte de patriotisme et s'engage dans l'armée le 20 Août. Il passe par le 116°RI de Vannes et sera affecté au 147°RI le 20 mars 1915.

GUEHO engagé

On apprend par l'historique du 147°RI que les soldats ont repoussé le 30 octobre 1915 une attaque des Allemands : "Le 1er octobre, le Colonel ROLAND prend le commandement du régiment et le conduit dans le secteur de Tahure, où il se trouve dans une situation précaire, sur des positions qui ont été le théâtre de furieux combats et que l'ennemi continue à bombarder avec des obus de gros calibre qui bouleversent de fond en comble la première ligne.

Quelques jours après, le régiment va tenir les lignes entre Tahure et la lisière Est de la Brosse à

dents. Là encore, il faut procéder à l'organisation complète du secteur : l'absence de boyaux, ou leur

profondeur insuffisante rend les communications extrêmement difficiles; la liaison doit être assurée

la nuit. Tout le monde travaille avec ardeur. Cependant, l'ennemi continue le bombardement de nos

positions, l'aviation ennemie fait preuve d'une activité anormale, indices qui font prévoir une

attaque, qui en effet se déclenche le 30 octobre.

A la faveur d'un nuage de poussière et de fumée, nos tranchées sont envahies et l'ennemi cherche à

progresser. Mais le 147e ne se laissera pas enfoncer, et des poignées de braves réussissent à conserver des portions de terrain et à arrêter l'ennemi.(../...)

A la suite de cette opération particulièrement brillante, le 147e restait définitivement maître de la

totalité du front qu'il avait mission de défendre et faisait 359 prisonniers dont 3 officiers.

Par la suite, le régiment repoussait victorieusement toutes les attaques. « Là où le 147e a mission de tenir, l'ennemi ne passe pas. »

Le régiment est relevé ; il reste quelques jours à Herpont, puis est transporté en autos à Souilly où il jouit d'un repos bien gagné jusqu'au 12 janvier.

Le 13 janvier, le 147e va prendre possession du secteur de la Selouze, au Nord de Saint-Mihiel."

Herpont est une commune de la Marne pas très loin de Auve. La fiche "Mémoire des Hommes" nous indique qu'Alphonse GUEHO rejoint l'ambulance 8/14 en poste à Auve. Il y décède d'une maladie contractée sur le champs de bataille. 

 GUEHO maladi

Le forum pages1418.com mentionne un article du Nouvelliste du Morbihan qui relate que plusieurs corps de soldats furent rapatriés dans Morbihan en 1922-1923. Parmi les listes importantes de noms, figurent quelques hommes du 147è RI dont le Caporal Alphonse GUEHO de Vannes.

 

François Marie LOISEAU : 15/02/1894 - 20/09/1916 

LOISEAU Extrait

François LOISEAU nait au village du Meniech en 1894. Son père et sa mère sont pêcheurs comme beaucoup sur la presqu'île en cette fin de XIX°siècle. On retrouve la famille au dénombrement de 1911 qui compte trois garçons.

LOISEAU François famille

Une fois la scolarité finie, comme beaucoup de jeunes gars de la presqu'île, il devient mousse sur un canot. Le 23 juillet 1905 à l'âge de 11 ans il est sur le "Deux Soeurs" puis ce sera le "Travailleur" ou encore le "Quatre Frères". Il devient novice embarqué sur le "Terrible"  le 18/02/1911. Sa fiche d'Inscrit Martime nous indique qu'il reste sur le "Terrible" jusqu'en juin 1914.

LOISEAU mousse

Il rejoint alors le 3° Dépôt des équipages à Lorient pour y accomplir sa conscription. Quand éclate la guerre il est au dépôt et il embarquera le 29 juin 1915 à bord du "Patrie". Il est rapatrié le 5 janvier 1916 et admis "Hors Service" inapte pour la marine. Il souffre en fait de tuberculose et il rejoint son domicile de Séné.

Loiseau Patrie malade

 

LOISEAU Patrie

François LOISEAU décède le 20 septembre 1916 à Séné et il est inhumé au cimetière le 21/09/1916 comme l'indique le registre de la paroisse.

LOISEAU inhumation.

LE FRANC Yves Louis (25/08/1876 – 13/10/1921) 

LE FRANC Yve Extrait

Les marins de Séné incorporés dans la marine auront subi de plein fouet les maladies dont la tuberculose.

Ainsi Yves Louis LE FRANC né en 1876 à Moustérian décèdera en 1921 des suites de la tuberculose comme il est indiqué dans sa fiche d'Inscrit maritime. On peut lire sur la fiche qu'une fois rapatrié sanitaire à Séné, Yves LE FRANC continuera quelques temps son métier de marin et son "dernier" bateau sera le loop Avel au départ de Port Navalo le 8 mai 1919.....

Le Franc Yves Décès

Au sein d'une famille de pêcheurs, c'est tout bonnement qu'il devient mousse le 1er mars 1890 à l'âge de 14 ans. Il enchaine des emplois sur les canot "Petite marie, "Le Même", "Marie Louise"...

LE FRANC Yves Mousse

Yves LE FRANC deviendra matelot et se mariera en 1905 à Saint-Avé avec Jeanne Marie LE HAY, veuve Auffret. On retrouve au dénombrement de 1906 trace du couple Le Franc / Le Hay et le petit Auguste Louis AUFFRET.  

LE FRANC Yves famille 1906

Yves Le Franc était le beau-frère d'un autre Poilu de Séné, Jean marie LE HAY . Ainsi Mme Veuve Auffret, née Le hay aura perdu son premier mari, et à cause de la guerre son second époux et son frère.

LE FRANC Yves Louis [25/08/1876 – 13/10/1921]

Le 16/05/1905 – avec Jeanne Marie LE HAY née le 26/09/1877 à Saint-Avé

Enfant : AUFFRET Auguste Louis 1902.

LE HAY Jean Marie [7/07/1880 – 9/07/1917]

Le 26/10/1909 avec Marie Louise HUDE née le 4/04/1880

Enfants : Jean Marie 1910

Quand est publié le Décret de Mobilisation, il est à bord du "Bien Aimé" et il se présente au 3° Dépot le 7 août 1914. Il retourne à son foyer le 13/08 sans doute à cause de sa charge de père de famille.

La guerre à besoin de soldats et besoin de marins...

LE FRANC yves bateau

Les Autorités Militaires le rappelle au 3° Dépôt le 15/06/1915. Le 26 juin il embarque sur le Provence.

Il est rapatrié sanitaire le 24 février 1917. Il retourne chez sa femme. Le 14/10/1918, la marine ne le contrôle plus. Il décède chez les siens le 13 octobre 1921. Il est inhumé au cimetière de Séné le 14/10/1921 comme l'indique le registre de la paroisse.

LE FRANC Yves Inhumation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE DIBOISE Marcel : 22/11/1892 - 8/08/1918

Il n'y a qu'un seul LE DIBOISE sur le site "Mémoire des Hommes"; un seul aussi sur le site des archives du Morbihan et un seul encore sur le site MémorialGenWeb. Cependant pourquoi Marcel LE DIBOISE est-il inscrit au monument au mort de Séné ?

LE DIBOISE Extrait

Son extrait de naissance nous indique qu'il est né à Auray le 22 novembre 1892 avec un père "scieur de long",  scieur de tronc d'arbres dans une scierie, et une mère méangère.

Sa fiche de matricule nous indique qu'il est devenu forgeron et réside à Vannes autour des années 1912.

LE DIBOISE forgeron

Cette fiche nous indique le parcours militaire du soldat LE DIBOISE. De la classe 1912, il fait sa conscription au 6° Régiment du Génie à compter d'octobre 1913. Il passe au 9° Régiment du Génie en avril 1914.

Quand survient la guerre il est déjà militaire et fera partie des premiers soldats envoyés au front où il est blessé à deux reprises par balle, à Ypres en décembre 1914 puis à Grivesne dans la Somme en mars 1918.

 LE DIBOISE blessures

On y lit également que Marcel LE DIBOISE de la Compagnie 6/1 du 9° génie, décède le 8/08/1918 dans une explosion à 600 mètres de Ciry salsogne (Aisne). Sa disparition sera officialisée par une jugmenet du tribunal en août 1920.

L'historique du régiment du génie nous décrit cette journée du 8 août 1918 :

Jeudi 08 août :

Nombreux tirs d’artillerie de harcèlement. Le Capitaine Clerault remplace le chef d’escadron Capdevieille dans le commandement du groupe d’artillerie. A 19h00, le Bataillon Decourbe est envoyé au repos à Serches. A 22h30, la creute (caverne naturelle dans le calcaire) route de Serches, occupée par la section 6/1 du 9e Génie et trois sections du 54e RI, saute. Cette creute avait été visitée par des officiers des sections 6/1 et 6/51 et des dispositifs suspects avaient été retirés. Organisation des premiers secours par la 6/51.

Témoignage d'un soldat du 54è RI:    "La région est à peu près vide de ses habitants; les Allemands ont opéré des destructions et miné ou ypérité les creutes qui pouvaient nous servir d'abris. C'est ainsi que deux jours après notre arrivée, l'église de Ciry-Salsogne saute en même temps que la rue qui la borde. Le 8, une creute occupée par trois sections de la 2è Compagnie et un détachement de la 6è Compagnie du 1er Génie saute et ensevelit une partie de ses occupants (dont le Capitaine Champlon, adjudant-major du 1er Bataillon).

-Pertes: -Section 6/1: -2 officiers blessés (Ltt Grandemange et S/Ltt langroguet) -15 hommes tués -32 hommes blessés -78 hommes disparus    -54 RI: - 1 officier disparu  -61 hommes disparus

La carte ci-dessous montre l'avancée des troupes françaises et situe le village de Serches où existent encore de nombreuses "creutes".

LE DIBOISE Ciry Salsogne

 

LE DIBOISE CREUTE chaouia

Comment expliquer la présence de LE DIBOISE au monument aux mort de Séné ?

La consultation des registre de mariage nous indique qu'il s'est marié à Séné le 30/07/1917 avec Marie Honorine LE FRANC, cabaretière qui habitait le village de Cariel. On a tenu compte comme dernier domicile connu celui de sa veuve.

 

LE DIBOISE mariage LE FRANC 1917  LE DIBOISE mariage presse

 

 

 

 

Destin particulier que celui de Célestin LE FRANC....

Célestin Jean Marie LE FRANC nait au village de Moustérian le 15 novembre 1882 où ses parents sont cultivateurs., comme nous l'indique son acte de naissance. 

LE FRANC Célestin Extrait

On retrouve la trace de Célestin LE FRANC au dénombrement de 1906. Le foyer abrite les parents et 6 enfants. Clotilde la plus jeune des filles est mariée avec un Boché et mère d'une petite Marie Madeleine. Trois générations cohabitent sous le même toit. En 1906, son frère François est "en service" c'est à dire qu'il fait sa conscription.

LE FRANC Célestin famille 1906

La fiche de matricule le Célestin indique d'ailleurs qu'il sera pour cette raison dispensé de service.

LE FRANC Célestin dispensé

Toutefois après le décret de mobilisation, Célestin LE FRANC rejoint le 116°RI de Vannes et devient caporal le 31/01/1916. Il est fait prisonnier le 17/04/1916 dans la Meuse à Bras et interné à Merseburg. Il ne sera rappatrié que le 18 janvier 1919. Il est démobilisé le 20 mars 1919. La commission de réforme lui attribue une pension temporaire à 40% le 13/11/1919 à cause d'une blessure qui a occasionné une mutilation.

Il décède à Séné le 30 décembre 1919 à l'âge de 37 ans. Son nom figure au monument aux morts de Séné. Son acte de sépulture au registre de la paroisse de séné nous apprend qu'il s'était marié à Mélanie DOUARIN.

LE FRANC Célestin In humation

 

 

 

Après les batailles des frontières perdue, la retraite stoppée par la victoire sur la Marne et la course à la mer, les belligérants ont crée une ligne de front qui va de Belfort à Dunquerque en passant par Verdun, Reims ou encore Arras.

Sur des terrains plats, taillés de quelques ruisseaux, ou quelques côtes servent à poster des batteries d'artilleries et voir les posiitons de l'ennemi, les régiments d'infanterie n'ont d'autres solutions que de creuser un réseau de tranchées et de boyaux pour se protéger. C'est la guerre des tranchées qui durera jusqu'à un usage de chars d'assaut et l'arrivée des troupes américaines qui donnera la supériorité décisive aux démocraties face aux Empires centraux. Pendant des longs mois, en Champagne, aux Eparges, à Verdun, dans la Somme, les fantassins devront sortir des tranchées pour mener des offensives et gagner ou perdre au prix de centaines de morts quelques centaines de mètres dans les lignes ennemis. En arrière du front, une logistique se met en place ammenant, armement, soldats et ravitaillement parfois sur de nouvelles routes et voies ferrées construites pour la guerre.

En ce mois de mars 1915, les Allemands qui ont reflué après la Marne, s'étalent en Champagne pouilleuse. La carte ci-joint montre  la ligne de front. Document CRDP Strasbourg.

 

ALLANIOUX champagne 02 1915

Sentant bien le danger d'une guerre d'usure, longue, le commandement français (et allemand) n'aura de cesse que de concevoir des offensives. Une des premières est celle qui deviendra la 1ère bataille de Champagne aux Mesnil-les-Hurlus.

ALLANIOUX bois jaune

Le soldat ALLANIOUX de Séné appartient au 72° Régiment d'Infanterie. L'historique du régiment nous raconte une de ces sorties des tranchées où il perdit la vie :

"en février et mars 1915, le 72e prend part à la grande offensive de Champagne. Au nord de Mesnil-lès-Hurlus, sous un feu terrible de mitrailleuses et d'artillerie, jonchant le sol de morts et de blessés, il monte à l'assaut six fois. Le 22 février, il attaque les tranchées du bois « Jaune-Brûlé », et le 23 le 3e bataillon réussit à prendre pied dans la partie méridionale de ce bois. Le 24, nouvelles attaques, nouveaux progrès. Le 25, nouvelle progression sous le feu. Relevé dans la nuit du 25 au 26, il remonte à l'assaut le 5 mars et, dans la nuit du 5 au 6, avance sérieusement, mais, malgré le prodigieux courage déployé par tous, ne peut atteindre ses objectifs. En définitive, le front ennemi ne fut pas rompu, mais l'héroïsme des troupes qui attaquèrent inlassablement, dans des conditions difficiles, n'en demeure pas moins admirable.

Admirable de courage fût Honoré Patern Marie ALLANIOUX comme nous le relate sa citation :

"Le 24 février à l’attaque de la côte 196 avait l’obligation de renforcer une ligne de tirailleurs devenue faible le commandant ayant ordonné d’essayer ce renforcement bien qu’ayant cru tomber dans la zone de mort qu’il devait traverser, sous les hommes de la section précédente et sachant par conséquent qu’il allait à une mort presque certaine à simplement bravement obéi sans un murmure ni aucune hésitation et est allé au poste désigné. Ordre du régiment."

ALLANIOUX guerre  ALLANIOUX sortie de tranchée

Qui était ce soldat de Séné qui perdit sa vie le 25/02/1915 à Mesnil les Hurlus sur la côte 196 non loin du bois "Jaune Brulé" ? Hurlus, Jaune brulé ces leiux-dits résonnent du courage des hommes.

Honoré Patern Marie ALLANIOUX est né à Séné le 8/02/1891 à Langle. Son père est journalier et sa mère ménagère comme on le lit sur son extrait de naissance.

ALLANIOUX Extrait

Le dénombrement de 1906 nous donne la composition de la famille, qui compte 3 garçons et 2 filles. Le père cultivateur fermier à Langle.

ALLANIOUX Honoré 1906

Sa fiche de matricule établie pour ses 20 ans nous indique qu'il est boulanger de métier, un temps établi à Arradon. Il avait fait sa conscription en 1911-1912 au 62°RI et à la mobilisation il est affecté le 23/12/1914 au 72°RI.

Il disparait célibataire à l'âge de 26 ans, son nom est est pour toujours gravé sur le monument aux morts de Séné.

 

La Bataille des Éparges, ou bataille de Combres pour les Allemands, est une série de combats pour la maîtrise de la crête des Éparges opposant la 12e division d'infanterie de la 1re Armée française à la 33e division d'infanterie allemande du 17 février au 5 avril 1915 au cours de la Première Guerre mondiale.

Allano Eparges Carte

Les combats aux Eparges se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles sous la pluie, la neige, dans la boue. L'infanterie des deux camps a dû rester pendant de longues semaines sous les coups de l'artillerie. L'armée française tente au cours de plusieurs assauts de conquérir la crête, après des pertes très lourdes des deux côtés, les Français arrivent à prendre pied sur la crête sans pouvoir en déloger totalement les Allemands.(Source Wiki-pedia)

Le 17 février 1915, le combat pour la prise de la crête des Éparges débute par l'explosion simultanée de quatre mines sous les lignes allemandes, suivi d'un violent bombardement d'une heure. À 15 heures, le 2e bataillon du 106e régiment d'infanterie soutenu par un autre bataillon du même régiment et flanqué à gauche de deux bataillons du 132e régiment d'infanterie part à l'assaut de la crête et la conquiert. Durant la nuit, l'artillerie allemande bombarde régulièrement les positions françaises. L'intensité du bombardement s'accroît jusqu'à la contre-attaque allemande déclenchée à 8 heures le 18 février qui repousse les troupes françaises sur leur ligne de départ.

L'historique du 106° RI publié en 1920 commente ainsi la journée du 20 février.

"C'est qu'en effet le commandement, bien décidé à compléter son demi-succès du 18, préparait une nouvelle attaque ou plutôt une nouvelle contre-attaque. Le 20 février au matin des troupes fraîches : un bataillon du 106e (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient brillamment. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Malheureusement les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir. Des deux côtés l'artillerie entra alors en action et, jusqu'à la tombée de la nuit, arrosa copieusement les fantassins, qui organisaient les  positions qu'ils occupaient. En somme, au cours de ces rudes journées : 17, 18, 19 et 20 février, malgré des prodiges de valeur, nos troupes n'avaient pu s'emparer de leur objectif : la crête des Eparges et, une fois de plus, le sang de l'infanterie avait abondamment coulé."

 

Au cours de cette première attaque de la crête des Eparges, il y en aura une autre en mars, Honoré Louis Marie ALLANO, natif de Séné, soldat de 2° classe au 106° RI, est blessé. Evacué il décède le 21/02/1915 dans un hôpital de Verdun.

ALLANO Honoré Extrait

Son extrait de naissance nous indique qu'il est né le 28/07/1893 et que ses parents tiennent une boucherie au bourg de Séné. Enfant, Honoré a du fréquenter l'école  toute proche. Au dénombrement de 1906, on le retrouve à 13 ans déjà en âge de travailler, comme berger à Kernipitur chez les Laurent, famille d'agriculteurs. Ce couple avec 5 enfants a besoin de main d'oeuvre et emploie également un domestique de ferme.

ALLANO Honoré 1906

Au dénombrement de 1911 il ne travaille plus chez les Laurent. Sa fiche de matricule nous indique qu'il est agriculteur et établi à Séné et que ses parents sont désormais commerçants près du manoir de Trussac à Vannes. A son décès après la guerre, étant célibataire, on retiendra l'adresse de ses parents pour inscrire cet enfant de Séné au monument aux morts de Vannes.

ALLANO Honoré SENE

 

Ces recherches ont permis d'identifier 118 soldats de Séné morts pour la France. 86 ont leur nom gravé au monument aux morts de Séné. 5 autres soldats sont bien enregistrés à l'état civil de Séné comme "Morts pour la France" et seront un jour portés sur notre monument aux morts.

On distinguera donc le lieu de la mort du soldat (champ de bataille, en mer, dans un hôpital), du lieu de son inhumation définitive (cimetière communal, cimetière militaire, nécropole) et du lieu de mémoire (cimetière militaire, nécropole, monument aux morts civil, liste des morts à l'eglise).

86 "soldats de Séné" sont honorés au monument aux morts de Séné mais d'autres le sont sur des monuments aux morts d'autres communes comme Vannes, Noyalo, Arzon, selon le dernier lieu de résidence du soldat, de sa veuve ou de sa famille. Voir liste point 3. Quelques soldats sont ainsi honorés par deux fois voire 3 avec les plaques dans les églises.

Quelques soldats qui ont disparu en mer et d'autres qui ont disparu au combat, n'ont pas eu de sépulture. Les morts lors du torpillage du Gambetta sont honorés en Italie dans un monument de la commune de Catrignano del Capo.

D'autres soldats, morts en combattant ont pu être ramenés à leur famille et furent inhumés soit à Séné soit à Vannes ou dans une autre commune.

Tel est le cas de JOUAN Jean Marie [11/11/1892 - 29/10/1915] dont le corps a été rapatrié de Vichy à Séné selon le registre paroissial de Séné.

Il décéda le 29 ocotobre et son corps fut inhumé à Séné le 4 novembre.

JOUAN inhumation

D'autres soldats malades ont regagné leur domicile pour y finir leur jours. La consultation des registres de la paroisse de Séné nous indique en plus de Jouan, 11 autres soldats de Séné furent inhumés au cimetière communal :

Jean Marie LE BLOHIC : 22/02/1888 - 14/06/1916 inhumé le 16/06/1916

Armel Pierre Marie BOURVELLEC : 26/08/1886 - 16/03/1920 inhumé le 17/03/1920

Joseph Marie LE MAY : 30/05/1896 - 25/02/1919 inhumé le 26/02/1919

François Marie LOISEAU : 15/02/1894 - 20/09/1916 inhumé le 21/09/1916

Louis Marie LE ROUX : 4/08/1893 - 22/08/1920 inhumé le 24/08/1920

Yves Louis LE FRANC : 25/08/1876 – 13/10/1921 inhumé le 14/10/1921

Jean Louis LE PORT : 11/11/1890 - 15/06/1918  inhumé le 16/06/1918.

Jean Marie Evelin DANET : 1/04/1889 - 20/04/1918 inhumé le 21/04/1918

Célestin Jean Marie LE FRANC : 15/11/1882 – 30/12/1919 inhumé le 1/01/1920

 

Nous avons encore au moins deux tombes de soldats de la Grande Guerre au cimetière communal. Après guerre, aucun carré militaire ne sera créé à Séné. Les tombes des soldats Savary et Le May ont donc une valeur mémorielle.

Eugène Marie SAVARY :  27/04/1883 - 25/12/1917 inhumé le 28/10/1917

SAVARY inhumation

SAVARY tombe SENE  Savary Eugène ECRIT

Jean Marie LE HAY : 7/07/1880 - 9/07/1917 inhumé le 10/07/1917.

LE HAY inhumation

Jean Marie LE HAY est décédé à Moustérian parmi les siens, sa femme et son enfant, le 9 juillet 1917, d'une tuberculose pulmonaire.. Il fut inhumé le 10 juillet et sa tombe où sa tombe est toujours visible. 

LE HAY Jean Marie Tombe  LE HAY Jean Marie plaque

 

La fiche d'inscrit maritime du soldat Jean Marie LE DUC [27/09/1886 - 21/03/1916] indique qu'il est mort de maladie à Séné mais il ne semble pas avoir été enterré religieusement à Séné.

Face à l'afflux de soldats morts sur le champs de bataille, les autorités ont organisée une "logistique mortuaire". Les corps de nos soldats défunts ont été enterrés dans des cimetières improvisés derrière la ligne de front, transférés ensuite dans des premiers cimetières militaires pour ensuite être définitivemennt honorés dans des nécropoles. 

Sepulture temporaire soldat mort

Ainsi après l'armistice, les autorités se sont attachées à créer des carrés militaires dans des cimetières, des cimetières militaires et des nécropoles pour honorer la mémoire des "Morts pour la France". Des soldats bien identifiés ont ainsi leur tombe avec leur nom gravé ou bien ils reposent dans des ossuaires.

Le site internet MemorialGenWeb est une aide précieuse pour identifier parmi les 118 noms ceux qui figurent dans une nécropole :

 

1 Soldats de Séné parmi les 118 dont le nom n’apparaît dans aucun monument au mort :

3 des 5 oubliés de Séné :

Joachim Marie CORBEL      05/10/1887 - 25/09/1915

Louis Marie GUIGUELE        30/09/1881 - 14/10/1918

même si son nom est repris au Monuments aux Chars Berry au Bac

Pierre Marie LE DORIOL      17/03/1897 - 29/10/1915

Jean Marie OLIVIERO          02/12/1879 - 08/06/1916

Marc Louis RAULT                31/01/1881 - 29/05/1916

apparaît au monument de Lanfains.

Mais aussi étrangement qu’il n’y parait :

Joseph PASCO, dernier domicile à Lorient, marié à Lorient, mort à Brest.

Ferdinand LE FRANC, même si le soldat a une tombe au Carré militaire Boismoreau Vannes, son nom ne figure pas au monument aux morts de Vannes.

            DAVID Théophile : Le Livre d'Or le répertori à Mézières sur Couesnon (35) mais il n'est pas inscrit  au monument aux morts de cette commune.

2 Soldats ayant une tombe dans un cimetière militaire ou une nécropole :

CAMEMEN Alexandre         

à Nécropole Les Glacis du Château tombe 356 – Belfort

COMBES Jean

à Nécropole d’Apremont La Forêt Tombe 1842 Marbotte

CORFMAT Emile

à Nécropole de Royallieu Tombe n°109 – Compiègne

DANET Jean Marie Stanislas

à Cimetière de Zuycoote Carré 1 tombe n°559

DANET Jean Marie

à Nécropole Notre Dame de Lorette Carré 49 Rang 2 Tombe n°9673

GAREC Jean Marie             

à Cimetière de Verneuil (Eure)

GARJEAN

àCimetière de Bergues

GUIGUELE Louis Marie

à Monuments aux Chars Berry au Bac

GUYOT Ange Felix Marie

à Nécropole La Maison Bleue tombe n°3220

LANDAIS Paul

à Nécropole de Vaudelaincourt Tombe 1553

LAUDRIN Jean Marie

à Nécropole de la Crouée Tombe n°6594

LE BARDIER Joseph

à Cimetière de Vauquois tombe n°735

LE BOULAIS Henri

à Nécropole de la désolation tombe n°874 Flavigny Le Petit

LE BOURHIS Vincent

à nécropole de Snuippes tombe n° 3606

LE DERF Vincent Marie

à Mausolée de Castrignano - Italie

LE DIBOISE Marcel

à Cimetière de Vauxbuin Carré D 800

LE DIGABEL Jean Marie

            à Cimetière de Vauxbuin tombe B 1083

LE DUC Joseph Louis Marie

àCimetière de Pargnan

LE FRANC Ferdinand

à Carré militaire Boismoreau Vannes

LE FRANC François Marie Louis

à Nécropole du Faubourg Pavé tombe n°3552 – Verdun

LE FRANC Henri Léon

à Cimetière de Villers Carbonnel tombe n°115

LE FRANC Vincent Marie

à Nécropole de Lihons tombe n°2105

LE FRANC Vincent Louis Marie

à Mausolée de Castrignano – Italie

LA GALLIC François Marie

à Nécropole  Friscati de Vitrimont tombe n°136

LE GODEC Joseph

            à Cimetière de Dunquerke tombe n°943

LE MENACH Louis Marie François

à Cimetière Erilor de Bucarest – Roumanie

LE PAUTREMAT

àNécropole Le Sourd Tombe n°312 LEME (Aisne)

LE TREHUDIC

àCimetière de Vic sur Aisne tombe n°134

MAHE Auguste

à Carré militaire du cimetière d’Angers Carré 42 Rang 7 tombe n°26

MARION Jean Marie

à Cimetière de Zuycoote Carré 1 tombe n°996

MONFORT Louis François Marie

à Nécropole de Tracy Le Mont tombe n°1313

MOREL Vincent

            à Ossuaire de Furnes – Belgique

NOBLANC Jean Marie

à Nécropole Pont de Marson tombe n°3894 Minacourt Mesnil Lès Hurlus

PIERRE Edouard Vincent Marie

à Mausolée de Castrignano - Italie

PIERRE Joseph Marie [7/06/1896 - 19/09/1918]

à Cimetière de Kerfautras 47-6-2 – Brest

PRODO François

à Nécropole Notre Dame de Lorette Carré 86 Rang 6 tombe n° 17313

RICHARD Michel Jean Marie Ferdinand

à Nécropole de la Crouée Tombe n°6594

3 Soldats de Séné dont le nom est inscrit dans un autre monument aux morts :

Monuments aux morts de Vannes La Garenne

ALLANO Honoré

BOCHE Joseph

BOCHE Louis

CAERO Pierre Marie

DANO Julien

GARJEAN Julien

GAYET Julien

GUEHO Alphonse

GUHUR Pierre

LANDAIS Paul

LE BOURVELEC Jean Marie

LE BRAS Ferdinand

LE DIGABEL Jean Marie

LE FRANC Aubin Ange

LE QUINTREC Paul

LE PLAT Lucien

MORIO Joseph

PLUNIANT Jean Marie

TACQUET Jean marie

TATIBOET Victor

Autres communes :

DANET Ange Joseph Marie : Arzon (56)

LE BOURHIS Vincent : Laboissière (60)

LE BRIS Joseph : Gourin (56)

LE FLOCH Auguste : Larmor Plage

LE FRANC François : Salerne (83)

LE PLAT Lucien : Noyalo (56)

MORIO Patern : Arradon (56)

ROPERT Jean Marie : Nantes (44)

Page 23 sur 36