PASSEUR DE CONLEAU : chanson
sur l'air de Santiano d'Hugues AUFFRET
C'est un sacré endroit, le goulet de Conleau
Hisse et ho, marins sinagots,
De bons gars à la force des bras,
Vous font passer de Vannes à Barrarach.
Tiens bon la rame et tiens bon le vent,
Hisse et ho, passeurs de Conleau,
Par tout temps au flot ou au jusant,
Ils traversent malgré les courants.
Ils ne sont pas les seuls, les marins sinagots,
Hisse et ho, passeuses de Conleau,
Des gaillardes de Langle et Cadouarn,
Tiraient dur, vers la cale de Vannes.
Le jours des belles régates au le goulet de Conleau,
Hisse et ho, marins sinagots,
Pour trois sous et un peu de sueur,
Vers Bellevue passaient les visiteurs.
Quand un promeneur, finissait dans l'eau,
Hisse et ho, passeurs de Conleau,
Toujours sur le pont, nos agiles passeurs,
Devenaient de très bons sauveteurs.
Ils s'appellaient Morio, Le Guil ou Loiseau
Hisse et ho, passeurs de Conleau,
Le Gregam, Ridant ou bien Miran,
Etaient passeuses entre Séné et Vannes.
Les temps a bien passé, près du Corlazo,
Hisse et ho, marins sinagots,
Ce souvenir est toujours dans nos coeurs,
On n'oublira pas les petits passeurs.
Tiens bon la rame dans le courant,
Hisse et ho, passeurs sinagots,
Entre Moréac et la cale à P'tit Jean
On entend toujours vos coups de rames.