Petites histoires
- CHAPELAIN, condamné à la relégation
- Chez les MAHE, les 3 garçons seront instituteurs
- Un briquetier à Séné, 1881
- La foire de Saint-Laurent, par l'Abbé LE ROCH
- Les marins sinagots à la TV, 1980
- Le cabanon de l'artiste BOISECQ à Barrarach
- La faillite d'AVROUIN-FOULON, 1858
- Le saltimbanque diffuse la variole, 1869
- Les DANO, damnés de la terre de Cantizac
- L'amer Saint-Antoine à Boëdic, 1865
- KERIO, Léonie et leur triplées 1927
Culture
Presse et correspondants de presse à Séné
Les Archives du Morbihan ont fait un énorme travail de numérisation de la presse ancienne. Des années 1850 à 1950, un siècle de journaux, de quotidiens et de revues sont disponibles en ligne.
Dans le Pays de Vannes et à Séné, des titres tels que L'Arvor [1895-1909], le Journal de Vannes [1863-1878], l'Avenir du Morbihan [1876-1944], étaient diffusés à diverses époques et nous laissent aujourd'hui un fond d'articles évoquant Séné, qui sont souvent cités dans les pages de wiki-sene.fr.
Comment étaient remontées les informations de Séné jusqu'aux rédactions à Vannes ou Lorient? Il est certain que les informations sur l'état civil, fréquentes à cet époque, devaient arriver au siège des journaux par l'intermédiaire des officiers d'état civil à Séné, pendant longtemps, l'unique secrétaire de mairie...
En 1924, Joseph Yves GIRARD marit ses deux filles le même jour à Séné. On apprend à la lecture de cet article de presse et de l'acte de mariage, que M. GIRARD est secrétaire de mairie et également le correspondant de l'Ouest Républicain [1922-1942] qui disparaitra comme tant d'autres pendant l'Occupation et pour réapparaitre à la Libération sous un autre nom.
LA LIBERTE DU MORBIHAN s'implante à Vannes:
Tel est le cas de LA LIBERTE DU MORBIHAN [1944-1995] héritière du Nouvelliste du Morbihan . Le journal de Lorient arriva à Vannes dans les années d'après guerre.
Jean Richard se souvient: "J’ai bien connu le distributeur du journal La Liberté , il faisait la navette tous les jours Lorient/Séné avec un fourgon 203 Peugeot . Nous appelions le livreur "4 à 4 "car il montait nos escaliers à toute vitesse. Il s’arrêtait chez nous au retour pour prendre des paniers d’huîtres qu’il remettait chez un oncle habitant à Lorient , il nous donnait un journal ! A Cadouarn le dépôt de La Liberté se trouvait au bureau tabac actuel . L'origine du "porteur de journaux" remonte aux plaintes de lecteurs qui recevaient tardivement le journal distribué par le facteur vers midi pour les derniers." Le démarage du portage aurait commencé à la fin des années 1960.
Le maire honoraire, Francis Pouligo pointe aussi" l'avancée qu'a constitué la mise au normes des boîtes aux lettres". Cela a permis au porteur de journaux un gain de temps et il a arrêté de déposer le journal sur la paillasson au perron des habitations ou dans un morceau de canalisation PVC.
A partir des années 1980, Emile MORIN [3/12/1925 – 22/07/2016], ancien employé du journal, établi à Séné, sera le premier correspondant de presse sinagot. Collectionneur de cartes postales anciennes, on lui doit également le livre "Le Pays de Séné".
LE SINAGOT : Il faut également citer ce bulletin paroissial de l'Abbé LE ROCH: Fort d'un atelier de photocopies au sein même du presbytère, le recteur était devenu, en marge de son activité de prêtre, "imprimeur, rédacteur, gérant" un 'auto-entrepreneur',rédacteur en chef du mensuel "Le Sinagot", véritable "organe de presse local". Lire article dédié.
Le Télégramme de Brest s'implante à Vannes :
Le Télégramme de Brest apparait à Vannes en 1995 après avoir repris les abonnés de La Liberté du Morbihan. Les premiers numéros sortent sur le nom du Télégramme de Vannes. La première correspondante pour Séné est alors Liliane BAUCHE., ancienne conseillère municipale du maire Albert GUYOMARD.
Le journal profite du déménagement à Séné de sa pigiste, Monique MARTIN pour lui confier la correspondance pour notre commune. Pour Mme Martin, qui a un emploi par ailleurs, l'activité de correspondant lui permet de s'adonner à une forme d'écriture par la rédaction des articles, de sortir de son quotidien professionnel et de découvrir beaucoup d'aspects de la vie d'une commune. En 1998, elle est remplacée pour quelques mois par Gaëlle RAUD. Puis elle repart assister aux assemblées d'associations, aux conseils municipaux, aux inaugurations, aux kermesses et autres mainifestations sinagotes. Lors de son départ à la retraite, elle ne souhaite pas conserver cette activité de correspondante du journal.
Alexandra DANIEL et Jeannine ETIENNE s'essayent à cette fonction. En janvier 2003 Gilles FLEURY devient le correspondant du journal de Morlaix. Il restera fidèle au poste jusqu'en 2013.
Françoise ANTOINE, ancienne conseillère municipale à Séné de l'équipe Carteau, assurera le lien du Telégramme avec les Sinagots jusqu'en 2016.
Sophie DUBOC lui succède en 2016 et passera la flambeau en 2020? à Laurence DALPAYRAT. actuelle correspondante du TELEGRAMME pour Séné.
LE BULLETIN MUNICIPAL: wiki-séné a pu consulter un des tout premiers bulletins d'informations municipales. Il s'agissait à l'époque du maire Albert Guyomard, de feuilles dactylographiés et polycopiées et agrafées ensemble.
Jean RICHARD se souviens:"Dans les années d'après guerre, c'était le garde-champêtre qui annonçait sur la place de la mairie les principales décisions du conseil municipal".
Sous le mandat de Francis Pouligo, apparait un bulletin municipal sorti de chez un imprimeur. Dans ces bulletins, les maires (Pouligo, Carteau) avaient à coeur d'y insérer les comptes rendus des conseils municipaux, des dossiers explicatifs, le budget de la ville. C'était alors un vrai organe d'informations à la lecture exigente et c'est encore un fond intéressant pour l'historien local. Au fil du temps, ce bulletin s'est appauvri en informations utilse au citoyen électeur au profit de pages illustrées qui rendent compte "del'air du temps" à Séné".
Le Ouest-France succède au Ouest-Eclair:
A la Libération, l'Ouest Eclair [1899-1944] laisse la place à Ouest-France de Rennes qui assurera une édition à Vannes à partir de 19xx..
Pascal Dagouassat se souvient: "Nous achetions le journal surtout à la boulangerie, (La boulangerie Robino passant à domicile nous l'envoyait) ou par le facteur ( il fallait attendre son passage pour avoir le plaisir de lire le journal). Mon cousin Loulou Le Menach a livré le journal pour le Télégramme, sinon beaucoup de sinagots ont livré le journal"
Jean RICHARD se rapelle: "Beaucoup de gens achetaient Ouest France pour lire les aventures de Lariflette ,
Tous les jours il y avait un dessin au bas d’une page ! ". La BD de Daniel LABORNE sera paraitra dans le quotidien de 1946 à 1988.
Dans son numéro daté de janvier 1987, le bulletin Municipal nous donne le nom de la correspondante du journal, Marie Claire MONNERAYE [1936-2017]. Etablie avec son mari à Séné en 1972, elle sera conseillère municipale sous le 1er mandat de Carteau. Pour subvenir aux revenus du foyer, elle devient correspondante du journal, activité adaptée à sa charge de mère de 3 jeunes enfants. Elle restera fidèle au poste jusqu'à la fin 1999. Son fils se souvient qu'elle recevait à la maison les Sinagots pour les aider à préparer la publication des obsèques dans le journal, via leur filiale Precom.
Francis DERRIEN succède à Mme Monneraye quelques mois avant que Anne DALMAIS reprenne cette fonction en décembre 2000, qu'elle assurera jusqu'en 2018. Un "véritable temps plein" pour cette Sinagote d'adoption, installée à Séné depuis 1998, qui s'investit dans cette actiivté au contact des Sinagots. En novembre 2013, elle organisa une exposition à Grain de Sel sur ses plus belles photos en tant que correspondante.
Anne DALMAIS se souvient: "Ce qui m'a motivée, tout au long de ces années, a été le contact avec les gens, quels que soient leurs métiers, quelles que soient leurs tranches d'âges, leur implication dans la vie associative ou politique, culturelle, sportive, ou encore dans la protection de l'environnement, ou l'enseignement.
En 2018, Pascal DAGOUASSAT, ancien conseiller municipal et ancien salarié du journal, a repris la correspondance de presse pour le 1er quotidien français.
Joachim GUILLOME, vicaire de Séné, grammairien et poète breton
Notre commune Séné a accueilli pendant des décennies des hommes d'église, des écclésiastiques, qui aux côtés du Recteur de la commune (lire article dédié) s'occupaient des fidèles de la paroisse. Certains ont eu un destin dramatique, comme le vicaire Louis LE TOULLEC, d'autres se sont illustrés par leur charité chrétienne comme Pierre LE NEVE, ou par leur engagement social comme Joseph LE ROCH.
Joachim GUILLOME, vicaire à Séné de 1821 à 1838, s'est illustré quant à lui, dans la grammaire bretonne et la littérature en breton. Peu de Sinagot le connaisse.
Joachim GUILLOME naît le 11 ventôse de l'An V, selon le calendrier républicain, date qui correspond au 1er mars de 1797. Il voit le jour au sein d'une famille de laboureurs de la commune de Malguénac en Morbihan, dans le village de Bonarh, comme nous l'indique son acte de naissance. La famille Guillôme destinera plusieurs de ses garçons à la carrière écclésiastique.
En préface de la réédition de 1991, de l'ouvrage de Joachim GUILLOME, "Livr el Labourer", Yves Le Berre du Centre de Recherches Bretone et Celtique, nous donne queqlues informations sur le parcours du futur grammairien.
Après une enfance à Malguénac, ses parents tenaient une petite exploitation, propriété du comte de Boisgelin, il part vivre chez son oncle paternel, Julien GUILLOME, curé de Grand-Champ, qui lui apprit les rudiments du latin et du français. Le "Grand Guillome", surnom de son oncle, allait joué un rôle important pendant la chouannerie. Vers 1812, il entra au collège de Vannes. Quelques années plus tard, pendant la « petite Chouannerie » en 1815, le jeune Joachim GUILLOME voulut lui aussi faire partie du groupe qui fit le coup de feu pour le service du roi. Une fois terminé ses études supérieures, il entra au grand séminaire de Vannes en 1819. Il fut ordonné prêtre en 1821 et son premier poste fut à Séné, comme vicaire, où il demeurera jusqu'en 1843.
Le recteur de Séné est Jean Louis TOUMELIN 31/5/1787-1822-1868-12/12/1868] qui succède à Pierre COLENO décédé le 15 février 1822. On en sait pas grand-chose des ses années au bord du golfe du Morbihan, dans une commune de pêcheurs et de laboureurs. C'est à Séné qui'l écrit Imitation et Uirhiès et sa grammaire bretonne.
En 1843, il devient recteur de la paroisse de Kergrist, près de Pontivy. C'est dans cette commune qu'il composera Livr el Labourer publié pour la première fois en 1849,
Le "désservant" de Kergrist, commune de l'arrondissement de Napoléonville (Pontivy, aujourd'hui), décède le 5 octobre 1857. à son domicile dans le bourg. Dernièrement, Muriel@Marchand, historien local de cette commune a retrouvé la tombe du vicaire breton qui a marqué sa dernière paroisse :
"ce poète breton a été recteur de Kergrist. Il a marqué la commune par son engagement, et la littérature bretonne par ses oeuvres. Kergrist avait perdu son presbytère pendant la Révolution. Le recteur a sollicité de nombreuses bonnes volontés afin d'en financer et rebâtir un nouveau. Il réussit ce tour de force en 1845. Il a aussi contribué à la rénovation de la chapelle Saint-Merec. A l'époque, on évoque même une reconstruction. Mais c'est son oeuvre littéraire, « Livr el labourer », publiée en 1849, qui marquera l'histoire et la langue bretonne".
Effectivement, en 1836, alors qu'il est vicaire à Séné, Joachim GUILLOME publie un livre sur la grammaire celtique, on dirait aujourd'hui bretonne, sur laquelle il prend la peine d'ajouter son titre de vicaire de Séné. L'ouvrage, qui fait référence dans la langue bretonne, a été depuis réédité plusieurs fois et il est disponible en version numérisée sur Gallica BnF.
Connu à Malguénac, sa paroisse natale, célébré par un nom de rue à Kergrist, sa dernière paroisse, il se doit d'être connu à Séné, où il rédigea sa très usitée "Grammaire Française-Bretonne".
Après son décès le journal, Le Foyer Breton faisait la nécrologie du Père Joachim GUILLOME.
Pour en savoir plus sur Joachim Guillome, lire les articles de l'Abbé P. Le Goff paru dans les années 1930 dans la revue "LE FOYER BRETON" rassemblées ici dans le ficheir pdf ci-joint.
Bibliographie de Joachim Guillome :
• Guerzenneu eid escobty Guénèd, dré en eutru Guillome, J.-M. Galles, Guéned, 1857 (OCLC 61497015)
• Livr el labourer, groeit dré ne eutru Guillom, N. de Lamarzelle, Vannes, 1849 (OCLC 32451782). Consultable sur la bibliothèque numérique de l'Université Rennes 2 [archive]
Réédition de 1991 par le centre de Recherches Bretonne et Celtique, précédé d'unétude par Yves Le Berre : le paysage d'un rêve.
• Grammaire française-bretonne, contenant tout ce qui est nécessaire pour apprendre la langue bretonne de l'idiome de Vannes J.-M. Galles, Vannes, 1836 (OCLC 18552593) Téléchargeable sur la BnF.
• Vocabulaire nouveau, ou Dialogues français et bretons, Galles, Vannes, 1835 (OCLC 45645875).
Les noms des rues à Séné
LES NOMS DES RUES A SENE
L’étude du plan 2014 de la ville et de la liste officielle en date du 15-12-2015, (voir pdf ci-joint), complétée par celle des derniers procès-verbaux des Conseils Municipaux de Séné, montre environ 360 noms pour des rues, des allées, des impasses ou des routes sur notre commune. C’est un peu plus que la base nationale de La Poste qui répertorie les adresses et peu au regard des 1500 noms répertoriés par le Ministère des Finances dans la base Fantor (parcelles, lotissement, voirie etc..).
Ces bases ne prennent pas en compte les nombreux chemins de randonnées, chemins agricoles et sentiers côtiers que comptent notre commune et encore moins les digues et ponts. Des panonceaux guident les promeneurs, faut-il nommer cette voirie champêtre et cotière?
Le classement par type de voirie, telle qu'elle apparait dans le plan de la ville, révèle majoritairement 152 rues à Séné. La ville compte également 76 impasses qui montrent que l’urbanisme à Séné privilégie les voies sans issue pour assurer le calme aux riverains, comme les 62 allées plus étroites que des rues.
Le plan de la ville indique des ronds-points. Les plus importants sont paysagés. D'autres sont aménagés pour évoquer un aspect du patrimoine de Séné. Ainsi le rond-point d'Alsace au Poulfanc avec ces cigognes, rappelle le jumelage avec la ville de Gelpolsheim; celui de Kerfontaine évoque le jumelage avec Donegal et Ballyshannon et celui de Kercourse fait écho à l'hippodrome. Ces embellissements pourraient être étendus au rond-point de Bézidel, de Kergrippe ou de Cantizac. Notre patrimoine regorge de thèmes : les moulins, la pêche, l'ostréiculture, la culture du choux. D'autres sont uniquement matérialisés au sol par un pavement particulier afin de ménager la visibilité et la manoeuvre des camions. Les giratoires mineurs ne sont signalés que par de la peinture au sol ou une plaque en fonte rouge.
Séné n’est encore qu’une petite ville qui ne compte que 6 avenues dont celles François Mitterrand, de Geispolsheim, des Sinagots au Poulfanc et de Penhouët, de Coffornic et de Donegal au bourg. On peut s’interroger sur la pertinence du choix d’un échassier pour l’avenue des Spatules à Limur ? Le nom d’une personnalité serait plus à propos pour cette axe le jour où il sera enfin ouvert sur sa totalité et reliera la rue de Limur au rond-point de Bezidel.
Et pourquoi pas Michel ROCARD [1930-2016]. L'ancien Premier Ministre de François Mitterand est décédé en 2016 et aimait à venir se ressourcer à Moustérian comme le témoigne cette video du 16-08-1979 sous fond du Golfe du Morbihan...
De même, la « rue » Cousteau, la rue des Ecoles, la Rue de Cantizac-Bélair, la rue du Goah Ver, ne sont-elles pas au format d’avenues?
Notons une seule « ruelle », la Ruelle du Recteur près de l’église et aucun « boulevard ». Enfin, un seul « quai », [Quai des Morgates à Port-Anna] un seul « espace », [Espace Albert Tollance à Barrarach],]une seule esplanade [Esplanade Julien MARTIN à Port-Anna] et un seul passage [Passage de Kerfontaine] (pas celui de Saint-Armel), aux côtés de 13 places, dont la plus spacieuse est la Place du Général de Gaulle.
16 chemins et 18 routes soulignent le caractère « étalé et rural» de notre commune. On ne s’étonnera pas de savoir que le tiercé des voies les plus longues sont la « Route du Prato » (2.076 m), la « Route de Brouel » (1.930 m) et la « Route de Nantes » (1.768m). Cette dernière, qui n’est plus une « route » mais aujourd’hui une vraie avenue dans le quartier du Poulfanc, mériterait un nouveau nom….
On peut porter également un autre regard sur ces dénominations une fois la voirie classée par famille. Sur 360 noms, on dénombre 118 lieu-dits, inspirés du nom des parcelles du cadastre (noms français ou bretons vannetais), 108 noms inspirés des sciences naturelles (biotope, botanique, zoologie, équitation), 80 noms de personnages historiques ou de personnalités, 37 noms en lien avec la mer (terme de marine, marins, navigateurs, bateau), 31 noms de lieu géographique (ville, région, île), et 2 dates historiques. Une douzaines de "divers".
On nomme souvent la voirie à la faveur de programmes immobiliers. Par souci de l'unité de lieu, pour éviter des débats épiques en Conseil Municipal et par méconaissance de leur histoire locale, on décide malheureusement trop souvent de noms sans réelle portée patrimoniale.
Ainsi ces dernières années, les noms désignant des biotopes (rue de la Mare, de l'Etang, de la Chesnaie...) préexistants à Séné, ont été enrichis de 45 noms ayant trait à la botanique dont une « Impasse des Cynelles », autre nom vernaculaire du prunellier. Fallait savoir ! d’autant que cela fait redondance avec l’Allée des Prunelliers. On ne s'étonnera de la présence d'une Allée de la Vigne. Oui, il y a eu un temps de la vigne à Séné! La flore maritime est représentée avec une rue des Algues et des Salicornes mais point de rue pour la plante aquatique la plus importante dans le Golfe du Morbihan, la zoostère,. Les champignons s'en sortent avec une rue des Chanterelles. Parmi le grand nombre de noms de fleurs, l'orchidée, fleur emblématique de nos prairies à Séné est citée. Cette richesse « végétale » fait sans doute en rapport avec la Réserve de Falguérec ?
Cependant, cette voirie "végétalisée" comporte quelques incongruités pour le botaniste ou l'historien. Ainsi Séné compte plusieurs mentions d'espèces végétales, sorties tout droit d'un catalogue de jardinerie et sans lien avec notre commune, comme par exemple une rue des forsythia ou de l'eucalyptus!
On ne s’étonnera pas non plus que la « zoologie » soit également bien présente avec 41 citations. Le naturaliste notera que si on ne retient pas les termes d'équitation, aucune voie à Séné n'honore les mammifères pourtant présents sur le territoire communal ou le Parc Naturel du Golfe du Morbihan!
Il en est de même pour les poissons, qui furent longtemps la diète principale des familles sinagotes. Certes on trouverait grotesque d'habiter "rue du Bar" ou "Impasse du Mulet" mais "Allée de l'Hippocampe", animal fétiche du Parc Naturel du Golfe du Morbihan aurait du sens. On sait que notre commune compte avec de nombreuses zones humides (mouillères, mares et étang), et le quartier de la Grenouillère nous rappellent l'importance des batraciens, illustrés par la rue des Rainettes et la rue des Reinoilles. La morgate, doit être un rare mollusque cephalopode à avoir donné en France le nom d'une voie. Les huîtres s'en plaignent-elles? Les insectes sont représentés avec une Allée des Abeilles, des Libellules, des Papillons et une Allée des Coccinelles. Les moustiques si célèbres à Séné sont-ils piqués au vif par cet oubli?
Parmi ces noms d’animaux, 33 noms d’oiseaux... oiseaux des champs, oiseaux des mers et oiseaux des marais, tous très polis et pas tous très mélodieux. Mais aucun rapace à Séné! Rémy Basque y est-il pour quelque chose ?
Attention, on ne confondra pas la « Rue des Chevaliers » avec la « Rue des Cavaliers », laquelle nous rappelle la présence d’un hippodrome à Séné et ses turfistes. Parmi ces rues « équestres » le "clos d’Enghien", la "rue d’Autueil", l'impasse de l'Etrier, la rue "Er Gazek" (la jument) ou la rue "Ar Mar’ch" (le cheval)…
Bien sûr, Séné se rappelle de son littoral et de son passé maritime : 43 noms sont en rapport avec la mer et les marins ou navigateurs n’ont pas été oubliés : Tabarly, Colomb, Magellan, Jean Bart, Jacques Cartier, Surcouf, Charcot, Dumont d’Urville, Paul-Emile Victor, Cousteau. Et la toute dernière Florence Arthaud au décès dramatique!
Notre commune arbore aussi des noms de rue portant celui d’un type de bateau, en premier lieu le Sinagot qui a son avenue, mais également le Galion, le Forban, la Frégate, la Bisquine ou le Thonier.
Chose plus rare, des rues portent le « vrai » nom de bateaux, comme "Fleur de Mai" ou de Sinagots : rue des « Trois Frères », rue de « Joli Vent », rue « Jean et Jeanne », rue « Petit Vincent », rue « Vainqueur des Jaloux »….
Le Sinagot vaut à Séné une certaine renommée en Bretagne comme le montre le nombre de voie portant cette dénomination.
Les derniers bateaux retenus pour baptiser une voie ont été deux bâtiments de l'équipe Cousteau, la célèbre Calypso pour la rue en face le Collège Cousteau et L'Alcyone à quelques pas du collège.
Les noms de lieux-dits sont bien sûr très représentés avec 115 citations qu’ils soient religieux ou profanes, en français ou bien en breton. Leur étymologie est en partie expliquée dans le livre de Camille Rolando, Séné d’Hier et d’Aujourd’hui ». Avis aux bretonnants!
Ne cherchez pas d’origine bretonne à « l’Impase de Men Goût Cho » une bizarrerie du promoteur de l'époque semble-t-il que l'on pourrait rebaptiser !
Parmi ces noms locaux, on se souvient de la présence de moulins sur notre commune. Ainsi la rue du Moulin sur la presqu’île nous rappelle l’ancien moulin à vent de Cadouarn ou encore à Kercourse la rue du « Clos Melin » et de « Er Meliner » célèbrent le moulin de Cano aujourd’hui disparu. (Lire l'histoire des moulins et de celui de Cantizac)
La géographie a droit de cité (31 fois) également avec des noms de régions ou de villes. Qui se souvient de la mobilisation de Séné pour sauver le village roumain de FLORESTI que le dictateur Ceausescu voulait détruire en 1989 ? Bien sûr, le Golfe du Morbihan n’est pas oublié. Il a «sa rue » comme 11 îles de la petite mer.
Même si les personnalités politiques renvoient à une page de notre histoire, seulement 2 rues l’évoquent directement : la rue du 19 mars 1962 rappelle aux Sinagots la fin de la Guerre d'Algérie et la rue de Castiglione, pourrait avoir été choisie en mémoire de la victoire des troupes révolutionnaires de Bonaparte en Italie, le 5 Août 1796, illustrée ici par un tableau de Victor ADAM en 1836. [à vérifier?]
Très peu de métiers ont été repris pour baptiser une voie. Séné compte avec un rue de l'Abreuvoir, une rue de l'Artisanat, une rue des Maraîchers et une rue du Clos des Puisatiers mais aucune rue en lien avec la culture des choux à Séné. On a bien une impasse des Matelots et curieusement une impasse des Mariniers à Green Village. Aurait-on confondu mariniers, et passeurs? Une rue Jean Marie LE GUIL existe bien ...mais à Vannes! On compte bien une rue des Salines, unique mention en rapport avec nos anciens marais salants. Les paludiers et paludières ou encore les douaniers n'ont pas lieu de citer. D'autres professions emblématiques de Séné n'ont pas encore fait l'objet de noms de rue. On citera les ostréiculteurs et ostréicultrices, les pêcheurs et pecheuses, les calfats, les couturières, les transporteurs routiers, les forgerons, les maîtres de cabotages,...
Pour les élus, nommer une rue est souvent un acte politique laissé à la postérité, qui exprime des valeurs partagées par tous, comme Place de La Fraternité, Rue des Ecoles, Allée du Souvenir, Rue des Droits de l'Enfant ou des valeurs indirectes portées par des personnalités.
Ainsi Séné compte 50 noms de personnes donnés à une voie, dont 11 navigateurs (voir ci-dessus). Il faut signaler le « caractère pacifique de Séné » qui a retenu par 9 fois le nom d’un Prix Nobel de la Paix, dont un étranger et il manquerait à cette liste des Prix Nobel de la Paix français; Paul Henri BALLUET.
QUIZZ: identifiez vous les Prix Nobel de la Paix ? Lequel n'est pas un Français? Réponse en bas du texte
Un seul maire a sa rue à Séné….et l’heureux élu est Marcel GEISTEL qui fut maire de Geispolsheim de 1983 à 1995. Cette ville nous fait l’honneur d’avoir une « rue de Séné » comme il existe également une « Séné Lane » à Donegal, autre ville jumelée à Séné.
Comme le révèle le cadastre napoléonien, il y avait à Vannes une « rue de Séné », aujourd’hui, la rue Monseigneur Tréhiou. En effet, jusqu'à l'élargissement de la digue du Moulin De Cantzac, l'itinéraire pour gagner Séné passait par Kernipitur et sa croix puis le Pont d'Argent.
Parmi les célébrités « techniques » notez 2 aviateurs, Jean MERMOZ et Marie MARVINGT et le double prix Nobel de chimie et de physique, Marie SKLODOWSKA-CURIE.
Parmi les habitants de Séné retenus, signalons les frères Jean et Roger LE GREGAM, martyrisés par les Allemands le 18 juillet 1944 à Botsegalo sur la commune de Grand-Champ, la résistante Marie BENOIT et le charpentier de marine, Julien MARTIN.
Parmi les Bretons moins connus, citons le résistant et capitaine Jean KERVICHE de Saint-Armel, qui fut à l’origine du centre de vacances éponyme à Mousterian.
L'origine du nom de la rue du Bois de Lisa pourrait venir du déminutif de Marie Elisabeth Louise BOURGEOIS, soeur de Noël BOURGEOIS qui fit construire le château de Limur et épouse de Joseph Marie CHANU de Kerheden [23/12/1661 Guérande - 19/02/1709].
La liste des personnailtés locales est bien courte! Wiki-séné dresse le portrait de nombreuses personnalités locales d'intérêt...
Ces dernières années, des noms de femmes sont venues enrichir la dénomination des rues. On citera la romancière Marie Le FRANC, Marion du FAOUET ou encore le professeur de médecine Marie-Louise CHEVREL qui ont rejoint l'écrivain Marguerite YOURCENAR, la militante de droits civiques aux USA, Rosa PARKS et l'exploratrice Alexandra DAVID-NEEL.
Le 24 septembre 2004, le Conseil Municipal de Séné choisit d'honorer Ernestine MORICE née MOREL [1909-1999] en baptisant une allée au Poulfanc, loin de sa demeure et de la presqu'île de Langle où elle a toujours vécu. Ce même jour étaient actées deux nouvelles voies dans le nouveau quartier au Poulfanc, Allée Simone VEIL née Jacob [1927-2017] et Allée Florence ARTHAUD [1957-2015].
Dans le village de Bézidel qui s'urbanise, il a été acté de nouvelles rues. La voie de raccordement sur l’entrée Sud de l’avenue des Spatules, en l'honneur de la résistante Lucie AUBRAC (1912-2007) née Bernard. La voie 2 en raccordement sur l’accès Nord de la rue des Spatules en mémoire de la déportée Marceline LORIDAN IVENS (1919-2018) née Rozemberg. La voie 3 en raccordement sur la rue Lucie AUBRAC, en l'honneur de la résitante Germaine TILLION (1907-2008).
Dans le quartier de Limur deux nouvelles voies ont été nommées. La voie 1 en raccordement sur la rue de Limur, en mémoire de la résistante du réseau Overcloud, Yvonne LE TAC (1882 – 1957)née Manière.
Au sein du réseau Overcloud, figurait également la résitante sinagote Marie Augustine LE BRUN née à Bézidel [1919 Séné - 2006 Vannes], étrangement oubliée...
La voie 2 en raccordement sur La rue Yvonne LE TAC, fut nommée du nom de Agnès DE LA BARRE DE NANTEUIL (1922 – 1944), déportée pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Etrangement, on a oublié que Louis ENIZAN [1926-1945], "Mort pour la France" et sa soeur Anne Marie ENIZAN [1922-1945] "Morte en Déportation", avaient pour parents Marie Anne LE DRESSAY de Moustérian et Isidore ENIZAN, enfant de l'assistance, garçon de ferme à Mousterian chez les LE DRESSAY. Une plaque au cimetière rappelle leur destin tragique.
Les arts sont finalement peu cités ; on compte certes 9 noms d’écrivains ou poètes, et un musicien, le barde breton GLENMOR mais aucun artiste peintre. les peintres FRELAUT et MERIEL-BUSSY qui on peint de multiples scènes de la vie sinagotes ne sont pas honorées dans la commune.
Bien sûr un Conseil Municipal peut choisir de nommer une rue en consultant une encyclopédie ou encore la liste nationale des personnalités féminines récemment éditée à leur attention...
Wiki-sene met à la disposition des décideurs locaux, le portrait de nombreuses personnalités locales d'intérêts et le site recèle, pour qui veut s'y pencher, de nombreuses "suggestions" pour qui doit nommer la voirie communale.
Réponse du Quizz Prix Nobel de la Paix à Séné:
Cassin - Briand - Dunant -Passy - Schweitzer - Buisson -Renault - Bourgeois - Jouhaux
Plus...
Metzner & Boëdic sujets d'un roman italien
Le célèvre avocat Olivier Metzner est décédé sur l'île de Boëd le 17/03/2013 après avoir décidé de mettre fin à ses jours par noyade dans les eaux du Golfe du Morbihan.
Ce fait divers dramatique a inspiré un romancier italien qui a publié en 2013 aux éditions Pezzini, un roman intitulé Boëdic.
Boëdic, de Giovanni Braiga, professeur de religion à Viareggio, province de Luques en Toscane, s'inspire de la vie de Maître Metzner.
Le roman commence par raconter la matinée qui précède le suicide du célèbre avocat pénaliste au barreau de Paris retiré sur l’île de Boëdic.
Mais dans le roman, maître Metzner est sauvé de sa noyade par un jeune professeur qui assiste à la scène et le recueille quelques jours chez lui. M. Metzner, qui voulait mettre fin à ses jours, devient grand-père Olivier pour les enfants de son sauveur. Mais l’intervention de la femme du jeune professeur Gabriel, modifiera le cours de ce sauvetage…
Selon la critique italienne (lire en italien le document word attaché), le roman est fort bien écrit et fait réfléchir le lecteur sur le sens de la vie et la célébrité.
Avis au italianophones sinagot et bretons.
Artistes & peintres et Séné
Senegolfe répertorie ici des artistes peintres qui ont illustré sur leur toiles des scènes ou des paysages de Séné.
On citera en premier lieu Jean Frélaut (1879-1954) qui a immortalisé dans ses toiles et gravures des scènes et des paysages de Séné.
http://senegolfe.fr/culture/item/288-séné-inspire-jean-frélaut.html
Depuis, la peinture est un art qui s'est popularisé et de nombreux peintres ont peint notre littoral, nos îles et nos monuments.
Plus proche de nous, l'artiste plasticien Alain COSTE, décédé en nov.2012, avait élu domicile en Séné.
La ville de Séné a donné son nom à la salle d'exposition de Grain de Sel.
Ce lien permet de découvrir son peuvre : http://tribulations.fr/alain-coste/#.VdXn0lIcFMt
Séné compte des artistes contemporains professionnels mais aussi un grand nombre de peintres amateurs qui exposent également leur toiles. Voir quelques liens internet ci-dessous.
http://www.corinne-le-guhennec.com/contact.php
http://www.moniquearradon.com/
Monique Arradon habite à Séné
D'autres sont regroupés au sein d'une association :
ARTS SINAGOTS : http://arts-sinagots.blogspot.fr/p/appel-projets.html ou sur le blog http://tribulations.fr/
ou encore : http://atbleu.free.fr/
.https://marcetien.wordpress.com/
http://dominique-tremois-chazot.com/le-sinagot/
http://yolandecelibert.canalblog.com/
http://www.eric-winzenried.com/spip.php?rubrique2
http://tribulations.fr/maison-rose-aux-volets-clos-sene/#.Vaj5i3kVi70
Louis ROBLO :http://roblo.artblog.fr/216486/Voilier-sous-ciel-nuageux-a-Sene-Golfe-du-Morbihan/
Darfeuil : http://www.darfeuille.net/category/peintures-a-l-huile/peinture-du-golfe-du-morbihan
Lick :
http://www.peinture-huile.com/peinture-huile-Sene-Port-Anna.php
http://www.artmajeur.com/fr/artist/dumergue
http://www.lerol.com/protected/page00010046.html
Rollando-Morin, confrontation photographique
Rendons hommage à M. Rollando et Morin pour avoir écrit chacun un livre sur notre commune. On peut voir dans ces pages des vielles vues de Séné complétées par des photos plus récente datant de l'impression du livre. En continuité de ces auteurs, Sénégolfe a ajouté des vues des mêmes lieux en 2015. Quels changements !
Evolution dans le temps de la rue des Ecoles :
Entre la vue de 1920 et celle de 1996, on note la construction du groupe scolaire Dolto. En 2015, l'église Saint-Patern montre des façades restaurées et la rue des écoles est devenue piétonne.
Entre cette vue de la mairie datée de 1960 et la photo de 2015, on note pas mal de changement : la place est devenue piétonne. La mairie a été agrandie et l'ancienne école qui abritait la poste et les affaires maritimes est déosmrais une salle d'exposition. On note aussi la voirie complètement refaite.
Les deux maisons "modernes" datant de 1930 sont toujours là et ont été restaurés. Les clotures sont moins imposantes.
En 2015, la route est toute neuve, on reconnait le café du bourg.
On a détruit le muret devant ce qui était la bibliothèque avant la construction de "Grain de Sel". Par rapport à 1982, les bâtiments de gauche n'ont pas trop changé.
Une librairie à Séné
L'ouverture d'une librairie dans le bourg de Séné mérite d'être signalée :
MAREE PAGES
7 PLACE DE LA MAIRIE
56860 SENBE
TEL : 02 97 40 62 31
06 88 22 42 47
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Livres & Ecrivains sur Séné
Notre commune est riche de son patrimoine et de ses gens. Wiki-senee signale des ouvrages qui présentent l'histoire de la commune de Séné et les ouvrages d'auteurs établis à Séné, ainsi que des ouvrages sur le patrimoine du Golfe du Morbihan
Livres sur le Golfe du Morbihan :
Livres "historiques" sur Séné :
Séné d'Hier et d'Aujourd'hui : n'hésitez pas à vous procurer cet ouvrage de Camille ROLLANDO que tout Sinagot devrait avoir dans sa bibliothèque.
Il est traditionnellement offert auux couples qui se marient à Séné.
Editeur : 1O V Communication Arradon Dépôt Légal N° 0348 du 2° trimestre 1996
Mai 1996
La Pays de Séné : cet ouvrage d'Emile MORIN, est intéressant pour les vielles photos de Sinagots et de bâtiments de notre commune. Disponible à la bibliothèque de Vannes.
Dans le bulletin paroissial "LE SINAGOT", le recteur Joseph LE ROCH a réuni plusieurs articles sur l'Histoire...et les histoires de Séné.
On peut consulter ce numéro spécial aux archives sous la côte PB903.
Jean RICHARD, de Séné, a écrit plusieurs ouvrages sur la vie sinagote :
Il vient de publier un nouvel ouvrage : Si Séné m'était conté" .
Yannick ROME, résident à Theix, a dédié un ouvrage à la cale du Passage entre Moustérian et Saint-Armel.
Romans, poêmes et nouvelles : Plus intéressant encore notre commune "héberge" une librairie et des écrivains !
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-revue-de-presse/item/279-une-librairie-à-séné.html
Chrisitian HERSAN, poète à été à plusieurs fois récompensé. Il a notamment publié un recueil de poèmes intitulé "Slience".
http://www.ecrivainsbretons.org/auteurs/item/236-hersan-christian.html
L'écrivain Caroline LE SOMMER vit à Séné, comme l'auteur Martine ROCHEREAU RIVIERE.L'article du Télégramme ci-joint présente ses écrits).
http://au-fil-des-mots.wifeo.com/contact.php
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Signalons que Tiphaine SIOVEL,native de Séné a écrit également un roman jeunesse initulé "Briséïs" en 2012.
Voir l'article du Télégramme ci-joint.
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Il y a peut-être d'autres écrivains en lien avec notre commune qui peuvent se faire connaitre de Senegolfe.
Bonne lecture.