HISTOIRE....et histoires de Séné. L'abbé LE ROCH aimait commencer par ces quelques mots, ces articles d'histoire locale qui paraissaient dans le bulletin partoissial, Le Sinagot. A côté de l'histoire de nos manoirs, des familles nobles de Séné, des Grandes Batailles, il y a aussi l'histoire des gens humbles, forgerons (lire article), boulangers (lires les articles) ou encore bouchers (lire l'article). Les restarateurs sont de cette trempe...
Le métier d'aubergiste ou de restaurateur ne sera pas confondu avec les activités de débit de vins (ou de cidre) et de cabatiers, que l'on trouve en grand nombre dans les dénombrements de notre commune de 1841 et jusqu'à l'entre-deux-guerres. On comprend le débit de boissons comme un lieu où l'on pouvait boire un verre de vin ou de cidre et se retrouver entre Sinagots dans les différents villages de Séné. Et effectivement, il y avait des débits un peu partout sur la commune. Le terme cabaretier et cabaretière coexiste avec celui de débitant. Dans ces commerces, on pouvait à la fois boire et manger une restauration sommaire. Insérés dans les villages et le bourg, ce n'étaient pas de vrais "restaurants". L'aubergiste, ajoutait au cabaretier la possibilité de se loger et sans doute de ce fait, une restauration plus soignée. l'ancêtre de l'hotel-restaurant.
1-Au village de Montsarrac
2-La presqu'île de Langle :
3-Le bourg de Séné :
4-La route de Nantes :
5-Autour du centre commercial Intermarché :
6-Sur la ZAC du Poulfanc :
1-Au village de Montsarrac :
Sur la seconde moitié du XIX° siècle, le village de Montsarrac eut une période d'essor démographique dû à la présence d'une usine d'extraction d'iode du varech, d'un port de pêche et de commerce inauguré à la Garenne et par la proximité des salines. Ces activités amenaient journaliers, paludiers, pêcheurs, marins et ouvriers de l'usine à iode, autant de clientèle pour des auberges.
Au dénombrment de 1886, on recense sur Montsarrac, trois aubergistes. Avec la fermeture de l'usine, l'activité du port ira décliante et les auberges disparaitront de Montsarrac...
2-La presqu'île de Langle :
Le Café de la Terrasse deviendra une école
Avec la création de la cale de Barrarach, le développement des Régates de Conleau et de l'activité de passeur (lire histoire de Conleau et des Passeurs), à la fin du XIX° siècle , la pointe de Bellevue est devenue un lieu touristique.
En 1898-99, M. CAYRE et son épouse Mme BOYER, négociants rue du Roulage à Vannes, achètent un terrain à Bellevue et y font construire un café-restaurant qui prend le nom de "Café de la Terrasse".
Le nom du premier gérant nous est donné au dénombrement de 1901. Simon GILBERT, cuisinier de métier et son épouse Louise KERHELLO, cabaretière. En 1906, Claire Lucie GERARD [1847 Fougères, 1916 Paris], âgée de 60 ans, a réouvert le Café de la Terrasse.
La restauratrice âgée ne tient pas le Café de la Terrasse longtemps. .
Le 19/7/1906, Euphrasie Léontine MORIO [17/6/1885 Montsarac-9/1/1957 Pau], mariée à Séné depuis le 26/7/1905 avec Jean Vincent Brice DOURS accouche d'une fille et déclare avec son mari la profession de restaurateur. La fiche de matricule du père DOURS nous indique que ce Gascon est allé travailler à Paris comme garçon café, puis comme liquoriste. Il vient travailler à Vannes, précisément à Conleau et on pense qu'il fut recruté par Jean Marie LAPORTE , propriétaire de l'île de Conleau pour travailler au Grand Café. C'est là qu'il connait son épouse et ensuite ils s'établissent à Langle où naissent leurs 4 enfants, Jeanne puis Noël le 27/7/1907 et de leur fille Francine le 27/8/1908. Leur dernier enfant sinagot, Guy DOURS [2/3/1911-16/1/1989] nait à Barrarach. Il sera résistant pendant la guerre au sein des FFI. Ensuite, les époux Douars ont laissé l'ancien Café de la Terrasse qui va devenir l'école de Langle.
Pendant une douzaine d'années, le Café de la Terrasse sera un lieu couru des Vannetais qui franchissent le goulet de Conleau, et s'installent près de la patache des douaniers à Bellevue les jours de Régates, ou qui empruntent la barque du passeur pour une excursion en terre sinagote les dimanches après la messe... En 1912, le café, qui a sans doute arrêté son activité, est vendu à la commune pour y installer la toute première école de Langle .
Le 1er restaurant de Bellevue deviendra un café
Après la Première Guerre Mondiale, l'attrait de Conleau, les courses des Régates génèrent la présence de clients sans quoi, point de restaurant.
Au dénombrement de 1921, Constantin DOUARD et son fils aîné Auguste déclarent la profession de cuisinier à Séné. On a bien a faire à une famille de "vrais" restaurateurs où l'épouse Louise Marie HERSTER dirige aussi le restaurant. Le Café de la Terrasse a été vendu à la commune et est devenu l'Ecole de Langle. Où se situait donc cet autre restaurant?
La fiche de matricule de Constantin Emile Moïse DOUARD, né le 26/12/1874 à La Colombe (Loir et Cher), domicilié chez ses parents à Orléans (Loiret), nous indique qu'il s'est engagé dans la marine pendant 5 ans de 1892 à 1897 où il participe à la campagne au Dahomey (actuel Bénin). A son retour à terre, il épouse à Paris, le 19/04/1898, Louise Marianne HERLSTER, née à Paris le 16/6/1879, dont le père est hôtelier au 18 avenue de Saint Ouen à Paris.
La succession des localités déclarées aux Autorités Militaires permet de dater l'arrivée de Constantin DOUARD à Vannes en janvier 1906 où il est logé à l'Hôtel du Commerce. Cet hotel appartient-il déjà à Henri MENARD qui en sera le patron avant de devenir maire de Séné en 1929.
Il fait ensuite venir sa famille à Vannes qui lors du dénombrement de 1906 est pointée rue des Chanoines à Vannes. La famille s'agrandit avec l'arrivée de Louis Julien DOUARD [8/4/1910 Vannes-2/07/1951 Vannes].
Constantin est mobilisé à partir du 5 mars 1915 et réformé le 5 mai 1917 à cause d'une néphrite chronique hydropigène avec des oedèmes permanant dans les jambes, sans que l'on sache si cette maladie fut contractée pendant ces années de guerre.
De retour du front, Constantin DOUARD ouvre où reprends un restaurant à Bellevue à Séné. Il décède de maladie le 1er juin 1921 en son domicile à Bellevue. Son épouse est contrainte de céder le fonds de commerce comme l'indique cette annonce légale.
En 1924, Désirée Louise ROLAND, est cuisinière à Bellevue lorqu'elle annonce ses fiancailles avec Joseph ALLANIOUX. Celui-ci éconduit la tuera le 6 novembre 1924.
En 1926, Augustin François GAUCHER et Pélagie Joséphine LE GUEN, qui ont racheté le restaurant des Douard, sont pointés lors du dénombrement. Lui, est natif de Lorris dans le Loiret (30/8/1877) et elle de Ploeren (19/01/1880). La ville de naissance de leur enfant Henriette montre que ces commerçants, sont mobiles au gré de leur activité.
En mars 1928, M. Gaucher cède à son tour son établissement à Célestin LOISEAU [21/8/1891-19/3/1973] marié depuis le 30/12/1924 à Marguerite LE REBOURS [30/1/1901 - 29/04/1961]. Le début de la voiture, les régates désormais sur Port-Navalo, l'attrait touristique de Bellevue s'est amoindri...Le nouveau établissement devient un simple café et en 1936, Célestin LOISEAU déclare le métier de débitant. Sa nièce Irène LE BARO travaille à ses côtés.
Maryse NOBLANC se souvient:"mon grand-oncle Célestin tenait un débit situé dans la dernière maison à droite en descendant la rue qui mène à Port-Anna."
Ce café connu des anciens Sinagots comme le Café de la Pointe était donc le siège du 1er restaurant qu'a connu la presqu'île de Langle au début du siècle dernier. Sur cette photo, on reconnait debout devant la porte principale, Marguerite LE REBOURS et assis sur une chaise au prmeier plan, l'artiste peintre BOISECQ.
La Café de la Pointe cessera son activité en 19XX. Le café a été fortement remodelé et sur son toit trone une décoration représentant un bateau sinagot. Une nouvelle maison a été ajoutée sur son flanc gauche.
La café deviendra le restaurant de Bellevue
Il faudra attendre la construction de Port-Anna dans les annnées 1950 pour que la pointe de la presqu'île retrouve un regain d'activité dans la restauration.
Parmi les nombreux cafés de la presqu'ile, Jeanne LE GREGAM, femme de pêcheur, tient un débit. En 1892, elle reçoit sa plaque qui est la licence n°IV dans le Morbihan. L'état déploie son contrôle sur les débits d'alcool...Après son décès, son mari Guillaume DANET, pêcheur en retraite, tient le bistrot avec l'aide de sa fille, Célestine DANET dite "Titine", qui déclare la profession de commerçante en 1962. Elle tiendra le café de La Bellevue jusqu'à ses vieux jours.
Sans enfant, à son décès, le fonds échoie à son neveu René Jean JACOB dont le père Alexandre Jean périt en mer en 1932. Installée à Caen, la famille revient sur Séné. Léa son épouse tient le café car son époux continue à naviguer.
René JACOB et son épouse, Léa, ajoutent la dégustation d'huîtres à la vente de boissons et de crêpes. En 1980, son établissement passe à la télé. L'abbé Le Roch, recteur médiatique de Séné, réussit en effet à faire venir FR3, la chaine de télévision régionale, pour un reportage sur les derniers marins sinagots.
En 1985, Réné passe la main à son fils, Philippe JACOB, cuisinier de profession, qui avec sa femme transforment le café en restaurant. En 1994, le rez-de-chaussée est transformé. Une salle de 120m² est créée.
A sa retaite en 2020, La Bellevue a été reprise par deux nouveaux propriétaires, Mathieu BOUCQ et Nicolas PEAU. Leur établissement propose de se restaurer avec une très belle vue sur le Golfe du Morbihan et l'île de Boëdic.
Du food-truck à Ty-Anna
Sur le Port ou près de la cale de Barrarach, aucun restaurant ne s'est établi, malgré la passage de promeneurs ou l'activité nautique. Dans les années 2000, un "food-truck", surnommé par les Sinagots, "la cabanne", tenu par Wanda et Frédéric KERBARTH, s'installait en saison pour offrir une "petite" restauration aux promeneurs.
Depuis 2019, Ty ANNA, la "Maison du Port" dispose d'un restaurant à Port-Anna , géré par la société NéoRestauration dont la particularité est de favoriser l'insertion professionnelle.
3-Le bourg de Séné :
Dans un commune peuplée de pêcheurs et d'agriculteurs où l'épouse au foyer s'occupe des enfants et de la cuisine, les occasions sont rares d'aller au restaurant. Toutefois, les noces sont de vrais moments de convivialité pour les Sinagots (lire article sur les noces) mais souvent organisées dans une ferme par la famille... Au début du XX° siècle les commerçants Robino et Allano, qui tiennent des boucheries et épiceries au bourg de Séné se lancent - dirait-on aujourd'hui - dans du "traiteur évènementiel" pour les jours de noces. N'ont-ils pas le mets le plus apprécié pour les fêtes : la viande!
En 1906, Mathurine LE DIGABEL est aubergiste au bourg, son aînée Jeanne Marie ROBINO est servante et son fils, Joseph Marie ROBINO est boucher. Ces activités de boucherie-restauration-café se cotoient.
Après la Grande Guerre, Jeanne Marie ROBINO déclare le métier de restauratrice. Plusieurs jeunes mariés se retrouvent "chez les Robino" pour célébrer leur repas de noces. Ce n'est que bien plus tard que de "vrais" restaurants vont éclore dans le bourg de Séné.
Au n°6 de la Place de l'Eglise la vieille boucherie Allano laissera place à l'Hotel du Golfe au début des années 1960 qui propose alors gite et couvert à ses hôtes. Il semble qu'il fut le premier vrai restaurant d'après-guerre. Il sera successivement tenu par M. Guillonnet, M. Leray et Danet dans les années 1985, avant de laisser place à un fleuriste.
Au n°4 de la Place de l'Eglise, la batisse devint communale et abrita un temps la Poste et les Soeurs des Filles du Saint-Esprit...Vers 1992, la commune loua la batisse à un restaurateur niçois qui ouvrit une pizzeria, LE PINOCCHIO.
2-3 ans plus tard, la mairie vendit la batisse à deux cuisiniers Mario LE PESQUER et Jean Luc MORICE qui la mirent aux normes d'un vrai restaurant, l'ASSIETTE SINAGOTE. Le restaurant fut reprise par Stéphane et Isabelle EZANNO en juillet 2005 pendant 1-2 ans.
Depuis 2008, Ludovic et Magali BOUCHET gèrent le restaurant AR GOUELENN.
Au n°5, à l'emplacement de l'ancienne boucherie Hervio (lire article sur les bouchers) le dernier boucher, Marcel BOISSON laissera place à un traiteur, "Les Mets en Bouche" puis le batiment sera acheté par la mairie pour le louer à un restaurateur, Sylvie SELIGOUR qui a ouvert une crêperie salon de thé, l'AVEL BRAS.
Ce commerce prend un nouvel envol au printemps 2022. Un nouveau bail en fait une vraie crêperie forte de 40 couverts.
Au n°2 de la Place de la Mairie (place de la Fraternité) là où jadis était l'épicerie Janvier mitoyenne du café, avant que ne s'installe l'agence immobilière, entre 1998-2000, il y avait un restaurant, LES VOILES ROUGES de Fabrice ROZELIER. Il succédait à une crêperie, snack, salon de thé, LE PARADISIER ouvert en novembre 1994.
Avec le percement de la place Floresti et la création du centre commercial des Lilas, sur la nouvelle place Penhoêt, des cellules commerciales accueillirent de nouvelles activités. Ce n'est que récemment, que le site accueille de la petite restauration, avec PRESTIGE DÖNER, qui offre de la restauration turque et des kebabs.
En s'éloignant du bourg par la rue des Ecoles, on arrive au Purgatoire et au quartier du Goah Ver. Le percement de l'avenue Donnegal renforça le trafic sur cette voie et la visibilité propice à l'établissement d'un commerce.
Dans les années 1970, M. CAPELLE et sa femme Mme FICHEPOIL ouvrirent la TAVERNE SINAGOTE dans de vieilles écuries réaménagées. Ils quitèrent le Goah Ver en 1991 et transférèrent leur restaurant au n°18 de la rue du Verger. En 1989, Eric NATTIER et son épouse ouvrirent à la même adresse, le CAPUCIN GOURMAND. En 1999, celui-ci émigra sur Trefflean.
Quelque temps plus tard, rue du Verger, un autre établissement, LA CASE, proposait restauration et karaoké. Il occupait la partie sud donnant rue du Verger, d'un grand bâtiment qui donnait également route de Nantes, au nord. Ce bâtiment à l'origine fut construit pour un élevage de volaille dans les années 1950-60 qui fut transformé en boucherie industrielle de découpe de volailles.
Au Goah Ver, en 1998, Marinka et Gilbert LE BROC récupérèrent les locaux de la Taverne Sinagotes et ouvrirent la CREPERIE DU GOAH VER jusqu'en mars 2011, quand l'établissement fut repris par Katia et Yann KERISIT jusqu'en 2016.
Depuis octobre 2016, Marinka et Gilbert LE BROC gèrent la CREPERIE DU POULFANC. Pour compléter ce panaroma des crêperies sinagotes (Avel Bras, Goah Ver, Poulfanc) il a existé de 1997 à 2003 une crêperie près de l'hippodrome de Cano tenue par M. & Mme POULIGNY.
NB : il a existé dans les années 1970-80, L'OASIS, restaurant oriental établi à Moustérian qui pris vers décembre 2005 le nom LE SAHARA.
A Kergrippe on a également compté sur l'établissement LE ZOCALO qui ouvrit, selon le bulletin municpal, à l'automne 1995.
Au cours de lété 2024, une nouvelleforme de restauration fit son apparition à Séné :un distributeur à pizza fut installé sur la parcelle du garage de Kergrippe.
4- La route de Nantes :
En 1964, Bertrand MOISAN filme le Pays Sinagot et la route de Nantes. Près de la station service "La Grenouillère", on devine un commerce avec garée devant une 4CV. Au n°31 de la Route de Nantes Jeanne LE ROCH, épouse PENEL, qui disposait des terres agricoles derrière la route de Nantes, tenait le restaurant LA GRENOUILLERE qui gardera ce nom au moins jusqu'en juin 1992, comme l'atteste cet extrait du bulletin municipal.
Plus tard, il changera de nom pour "LE PRE VERT". Cet autre extrait du bulletin municpal daté d'avril 2000, nous donne les noms des deux associés qui reprirent le fonds de commerce, Alain SIMON et Gilles CHEVALIER.
Il fut repris entre 2003 et 2009 par M. & Mme BERLAND, SARL COUBERT.
En avril 2009, une nouvelle équipe conduite par Anaïs DALINO, lance LE BISTROT jusqu'en avril 2018.
Depuis la société NEO Restauration a ouvert L'ENTRE DEUX, restaurant avec terrasse dont la particularité est de favoriser l'insection professionnelle. Il cessera son activité en 2023.
Non loin de là, au n°14 il s'etait installé un restaurant proposant du snacking italien, L'ESCAPADE ITALIENNE, qui fut géré de mai 2012 à mai 2019 par Thomas SALESSES. Il a été repris depuis septembre 2019 par MM. DECHERY et FRANCOIS qui continuent à proposer des pizza à emporter et de la petite restauration italienne.
Ce n°14 de la Route de nantes comprend 3 cellules commerciales. Dans le garage, avant le restaurant italien il y avait un fleuriste qui s'était installé. Avant la gamazin de robe et cosutmes de mariés, il y avait un bar-billard, LE 147 de Nicolas KERMORVANT, qui proposait alors des jeux de billard. (Le 147 était précedemment établi au n°8 Place d'Irlande). A ce même n°14, on a connue un garage spécialisé dans les motos existait avant le billard et un magazin de revetemens de sols Les Sols Vannetais d'Ange SERAZIN, l'ancien propriétaire des murs.
Aujourd'hui, ce grand local est occupé par la magasin de costumes et robes de mariage, d'abord sous l'enseigne PRONUPTIA et désormais sous le nom de MARIELLA.
En contuant vers le Poulfanc, on ne peut pas ne pas voir le restaurant asiatique WAN SHENG au n°41 de la Route de Nantes qui existe depuis juin 2009. On peut s'étonner de voir là un très grand bâtiment, qui ressemble plus à un hangar, à un entrepôt qu'à un bâtiment commercial..Dans les années 1960 il fut occupé par un abattoir de volailles et ensuite l'atelier de découpe BIGGY. [lire histoire des bouchers de Séné]. Avant d'être un restaurant chinois, le local fut occupé par un marchnad de véhicules d'occasion et ensuite un marchand de meubles asiatiques.
La route de Nantes, ancienne route nationale 165, a été de tout temps très fréquentée pour quitter Vannes vers Nantes ou pour parvenir à la prefecture du Morbihan. Après guerre, avec l'essor des transports, de nombreux garages se sont installés ainsi que des stations services (lire Histoire des garages). En toute logique, Lucien PENRU établit un hotel-restaurant au Poulfanc [lire histoire des routiers]. L'établissement devint rapidement un débit de tabac (lire histoire des buralistes), activité complémentaire d'hotelier, cafetier et de restaurateur. Le batiment a été plusieurs fois remodelé. L'activité de restauration est abandonnée en 19xx pour renaitre quelques temps plus tard avec un établissement qui proposait du snacking, AU RAPIDO, puis LA TARTINERIE ouvert en juillet 2005.
En poursuivant la route de Nantes vers le Poulfanc, on arrive sur le SUROIT, restaurant vieux de plus de 200 ans. De l'autre côté de la route, dans les années 80-90, une parcelle de terrain fut aménagée pour accueillir le "Pärc du Rohu", petite zone d'activités commerciales.
Cette zone accueillit l'hotel LE ROHU, qui proposait bien un accès à des terrains de tennis et une offre moderne pour l'époque qui lui valait 2 étoiles. En juin 1989, la gérante est Michèle LE NORMAND. Toutefois, son positionnement en zone commerciale, lui fit perdre de son éclat et aujourd'hui l'hotel s'est spécialisé dans l'accueil de personnes en attente de titre de séjour. Sur la photo ci-après, on voit la publicité de l'hotel, la mention des cours de tenns. En premier plan, le terrain qui accueillera le fast-food Mac Donald's.
Quelques années plus tard, un bâtiment le long de la route de Nantes vint occupé les terrains de tennis. Sur ces nouvelles cellules commerciales du "Parc du Rohu", des banques et des commerces, et plusieurs restaurants surent su tirer profit de la "vitrine" qu'offre la Route de Nantes.
Au n°52, LE CLOS MATHILDA, de Catherine et Jacky FORGEARD a succédé en octobre 2017 à la franchise SUBWAY qui faisait suite à un autre restaurant le CAP FAIM, de Didier et Sylvie FAYET, inauguré en janvier 2003.
Au n°50, le KEBAB DELICE existe depuis décembre 2005 et fut crée par M. GUZEL. Après un an d'activité, il chandea de propriétaire. En mars 2020, il déménage au n°3 Place d'Irlande, près de la Huche à Pain.
Mais l'enseigne le plus importante est bien la fast-food Mc DONALD'S qui ouvrit à Séné au n°61 de la Route de Nantes en octobre 2002, à l'initiative de son premier directeur Alexis VINOUZE. L'établissement fut inauguré en présence du maire de l'époque, Patrick SALIC.
Près du rond-point du Poulfanc, la nouvelle zone commerciale les Quais qui succéda à la scierie LEGAL, permis à l'enseigne AU BUREAU d'ouvrir un bar-brasserie au n°69 de le Route de Nantes, dont le premier gérant fut Olivier RENARD.
5- Autour de l'Intermarché :
Dans les années 1980, la ZAC du Poulfanc prend forme. L'intermarché, installé rue du Verger, à l'emplacement actuel du NETTO, est transféré au Poulfanc. Dès ses débuts , cette grande surface du groupement Les Mousquetaires, est accompagnée d'un restaurant RESTAUMARCHE. En juin 1989, il est géré par Mme Le Roch. Plusieurs gérants se succèdent ensuite et en 1990, le restaurant est repris par Annick et Michel MENAGE qui relancent l'affaire. Leur fils Arnaud MENAGE leur succèdera en 2010. La nouvelle ZAC dispose alors d'une première station service STATIONMARCHE.
Par la suite la zonne comerciale est remodelée et s'agrandit pour accueillir un VETIMARCHE.
Au fur et à mesure de son développement au Poulfanc, des établissements de restauration viennent s'implanter auprès du supermarché. Parmi ces restraurants, le snack-bar AU SINAGOT restera fidèle à son nom et à ce type de restauration dans la galerie marchande de l'Intermarché. Créé par M. et Mme MENAGE, en juin 1989, le gérant en est Julien LE ROCH.
Les premiers établissements furent la creperie AUX TROIS SABOTS, géré par Martine LE MORILLON, la TAVERNE DE MEABAN crée par Jean François SARAZIN et la pizzéria LE RIALTO.
Ces restaurants évoluèrent respectivement en crêperie LES IDOLES (ouverture automne 1994), en AUBERGE DU SOLEIL, ouvert à l'été 1997, qui fut le premier restaurant "gastronomique" sur Séné. La pizzéria LE RIALTO devint LA TONNELLE puis LA BELLA VITA.
La pizzéria LA BELLA VITA crée en avril 1995 par M. Mansouza, est aujourd'hui géré par Franck MALETTE, complète l'offre de restauration italienne.
En 2006, un autre restaurant gastronomie lui succédait. LE PUITS DES SAVEURS d'Emmanuel et Carole MONNIER sera inscrit, en 2015, au BIB Gourmand du Guide Michelin.
Entre 2010 et 2012, le "Restaumarché" est remplacé par UN AMOUR DE POMME DE TERRE qui ne tient pas. L'établisement devient ensuite le CAFE COMPTOIR de Jean Pierre ROLLAND, repris au 1er juillet 2019 par l'équipe de M. LANNAY. En janvier 2020, Laurent MARD et Manuella DERENNES ouvre une trattoria "LM" à la place du Puis des Saveurs
6-Sur la ZAC du Poulfanc :
La ZAC du Poulfanc a été dessinée à l'origine de part et d'autre de l'avenue de Gelpolsheim. Sur ce quartier avec le temps quelques parcelles occupées par des artisans, ont laissé peu à peu la place à des commerces, parmi lesquels des restaurants.
Tenir un restaurant est chose difficille, une alchimie entre un type de cuisine, un emplacement, et une gestion au quotidien. Au Poulfanc, le renouvellement des restruant en est un exemple. On retrouve sur le bulletin municipal en 1992, une enquete sur les commerces et y figureles restaurant LA TONNELLE et LA REGALLETE, restant à localiser.
N°28 rue des Vosges : Cette emplacement est bien situé avec des places de parking et une visibilité sur l'avenue de Gelpolsheim. Cet encart publicitaire paru dans le bulletin municpal permet de dater l'ouverture du restaurant LE TIRAGLE D'OR autour de 1991. En juin 1989 son gérant est Gérard LE PENNEC.C'est sans doute le plus vieux restaurant sur ce côté-ci de la ZAC. L'établissement a simplifié son nom en LE TRIANGLE en 19XX. Après avoir été géré pendant 17 ans par Jean Claude SIMON, il a été repris en février 2018 par Yannick & Angelique CARIOU. [rechercher précédents propriétaires].
N°1 rue d'Alsace : Profitant également d'une belle exposition sur la rue de Gelpolsheim, PIZZA'KL ouvre à lété 2006 une pizzéria au Poulfanc. celle-ci sera reprise par PIZZA DE RHUYS.
Ce restaurant n'est pas le première pizzéria installée de ce côté-ci du Poulfanc. Il existait en 1993 LA PIZZERIA SUEDOISE derrière l'actuelle boulangerie, La Huche à Pain.
N°7 Place d'Irlande : à cette adresse se sont succédés LE POTE AU FEU, qui dénénagea au 7bis Rue d'Alsace et laissa cet espace commercial en août 2017 au KARIBOU MAYOTTE, de Niksi et Soilina BE, qui pendant deux ans ont proposé de la cuisine originaire du 101ème département français, Mayotte.
Le local est occupé depuis septembre 2019 par LES TOQUES DU BOCAL, qui propose de la cuisine végétarienne.
N°3 Place d'Irlande : L'ANNEXE installé en décembre 2009 a laissé place à COTE KEBAB.
N°12 Place d'Irande : Comme nous l'indique cet extrait du bulletin munipal, qui dans la rubrique "Bienvenue" rendait compte des ouverture d'entreprises à Séné, en décembre 1996, un restaurant CHEZ YOLANDE ouvrait. Il remplaçait à cet adrersse LE MARRAKECH, ouvert en novembre 1994. Deux ans plus tard, en avril 1998, à la même adresse on trouvait LE BORDEAUX de M. CLEMENT. Pendant quelques années, la profession organisait la Fête de la Cuisine pour habituer les gens à fréquenter les restaurants...
N°18 Rue d'Irlande : depuis aout 2005, un restaurant AU PANIER GOURMAND, crée par Mme LUSTEAU propose de la restauration rapide. Il a été repris en 2019 par Mme PAVY.
Après avori été "relooké", il fermera ses portes pour être remplacé en juin 2023 par un restaurant thaïlandais, le TUKI Thaï, déjà présent à Lorient.
Rue Marcel Gestel : le tout premier restaurant asiatique sur Séné semble avoir été LE DYNASTIE géré par M. Tek PHOU qui fin 2008 était installé rue Marcel Gestel. En aout 2011, il fut remplacé par le GENGIS KHAN, qui proposait des spécialités de Mongolie. Il a été depuis remplacé par un bar à bière V&B.
N°24 rue des Vosges : Marinka & Gilbert LE BROC, qui avait géré une crêperie au bourg de Séné, ont ouvert la CREPERIE DU POULFANC en novembre 2016.
N°23 rue d'Alsace : un peu plus à l'écart du flux de voitures, la boulangerie Breizh Bakery Friend a ouvert un restaurant attennant, LE GUSTAMA en 2019.
N°9 Rue de Lorraine : si on s'aventure au fond de la zone arisanale du Poulfanc, on ne peut pas manquer le restaurant de Mme Corinne CRETEAU, le RELAIS DE TY LAE qui dispose d'un grand parking. Il acceuillle par un accès à la route de Nantes, de nombreux artisans et routiers qui peuvent djeuner le midi avec une formule économique. TY lAE succède à LA SALICORNE qui existait en ces lieux déjà en 1991. En juin 1989 son gérant était Lucien CUEILLAUT.
Au N°2 rue de Lorraine en novembre 1994 ouvrait le SOLEIL D'ISTANBUL, restaurant de spécialités turques qui ne dura pas lontemps...
Lire aussi l'Histoire du restaurant à Saint-Léonard, celle du SUROIT et l'histoire des Routiers de Séné avec l'Hotel-Restaurant Penru.