Portraits
- Léon TREMBLE, la mosaïste de passage à Séné
- Les Légionnaires Sinagots
- Auguste JANVIER, soldat de 14-18, Légion d'Honneur
- LE MOUSSU, Communard natif de Séné
- LE MEUT Emile, Général sinagot 1874-1949
- LE LAYEC, fils du boulanger devient Gouverneur
- LE ROY Roger 1925-2020
- Marguerite LAYEC, institutrice dévouée
- Ernestine MORICE, parcours de vie [1909-1999]
- Aimé CAPPE, instituteur libre...à bicyclette
- ALLANIOUX marin de dirigeable, 1887-1984
- François QUESTER : 1er Centenaire de Séné 1919
- Marie BENOIT, la boulangère résistante
Histoire des boulangers établis sur Kerarden : des Rolland aux Benoit
A la recherche des boulangers de Kerarden dans les registres de l'état civil, on finit par en trouver un, et de fil en aiguille, on arrive à établir une généalogie des fourniers puis des boulangers. Car bien souvent, la charge de fournier sous l'ancien Régime, ou le four, véritable patrimoine, se transmettait par héritage.
Ainsi, avant la Révolution, un certain Jean ROLLAND {15/2/1721 - 5/11/1790] est attesté fournier en 1746 à la naissance de son fils Guillaume.
Son autre fils Nicolas ROLLAND [9/7/1754 - 24/8/1828] est attesté fournier également le 22 ventose de l'an XII, soit le 13 mars 1804.
Le fils de ce dernier, Pierre ROLLAND [16/4/1791 - 22/6/1847] apparait quant à lui lors du premier dénombrement comme boulanger à Kérarden. On se rappele qu'il subsiste à Kerleguen, un four à pain en pierre qui étaient construit sur le pignon d'une maison (lire article dédié). Etait-ce le lieu où les Rolland cuisaient le pain des villageois?.
Au dénombrement de 1886, on ne parle plus de fournier mais d'un boulanger à Kérarden en la personne de Michel BENOIT [13/10/1846- ]. Comment est-on passer du fournier Rolland aux boulangers Benoit ? [continuer les recherches].
La population à Kerarden s'est développée au cours des dernières décennies suite à l'implantation de l'usine de potasse des Frères La Gilardaie sur La Garenne dans les années 1855. Une nouvelle église a même été construite dans les années 1845.
En 1886, Michel BENOIT emploie Pierre Perrono, boulanger domestique et Françoise Cloerec, domestique gagiste. Le dénombrement de 1891, Emile Régnart remplace Perrono et Mlle Cloarec est toujours au service des Benoit.
Perrono a fondé un foyer et sa famille vit à Montsarrac. Les dénombrements successifs montrent qu'il travaille pour les boulangers Benoit de Kerarden.
Au dénombrement de 1901, un autre boulanger, Guillaume Chaperon, travaille avec BENOIT, son épouse est cabaretière dans un bistrot mitoyen de la boulangerie.
Le dénombrement de 1906, nous permet d'envisager une boulangerie florissante avec Michel BENOIT, âgé de 60 ans, qui s'apprête à passer la main à son fils, Eugène BENOIT, marié à Marie Anne MORIO. Son autre fils, Julien, et un autre boulanger, Louis LE GAL constituent l'équipe du fournil.
Au dénombrement de 1911, une précision de l'agent du recensement lève le doute sur la localisation de la boulangerie. Le boulanger Benoit est bien inscrit au sein du village de Kerleguen. Le four de pierre encore visible aujourd'hui à Kerleguen fut donc le siège de la première boulangerie de Kerarden-Kerleguen.
Pendant la guerre de 14-18, Eugène BENOIT, bénéficie d'un sursis d'appel car il est "fournisseur de pain de troupe à Vannes". Ce service est supprimé et Eugène BENOIT travaille chez un boulanger à Pontivy. Il rejoint ensuite "l'entreprise de pain de troupe de Sainte-Anne d'Auray. Jusqu'à l'Armistice, il reviendra à Séné refaire du pain.
Après guerre, Eugène BENOIT reprend la boulangerie familiale comme l'indique le dénombrement de 1921 avec semble-t-il un changement d'adresse. La nouvelle boulangerie de Kerarden daterait de cette époque. Cachées dans un garage attenant au 31 rue de la Croix à Kerarden, il reste quelques briques rouges de l'ancien four qui devait ressembler à celui illustré dans cette photographie avec des plaques en fonte pour réfermer le foyer.
A partir des annes 30, les Benoit héritent des Morio le four de Cariel et continueront à pétrir et cuire le pain sur la presqu'île.
La famille Benoit s'illustrera sur Séné en donnant le 1er maire à la commune pendant la Révolution, Marc BENOIT et quelques décennies plus tard, à la Libération, Eugène BENOIT [4/10/1879 - ] sera élu maire. Son fils Eugène Claude BENOIT perdra la vie pendant la Campagne de France de la 2° Guerre Mondiale (lire article dédié); Lucienne BENOIT sa fille sera boulangère à Cariel et ses noces laisseront un souvenir mémorable à Séné; Marie Emilie sera résistante pendant l'Occupation (lire son portrait) et enfin, Célestine deviendra Centenaire en 2007 à Séné (lire article dédié).
Dans les pages consacrées au "petit patrimoine" de Séné, figure un article sur les fours à pains. Sous l'ancien régime, le four banal, appartenait à la noblesse ou au clergé et en échange de son entretien et de son fonctionnement, un fournier, un homme qui maitrisait le fonctionnement du four, assurait la cuisson du pain. Chaque famille pétrissait la pâte avec la farine de blé et de seigle, la laissait fermenter, faisait son levain et arrivait avec des panières de pâtes gonflées prêtes à être enfournées.
L'ancien four de Cadouarn, encore visible aujourd'hui est peut-être le vestige de cette époque à moins qu'il ne fût érigé courant du XIX° siècle par les premiers boulangers à se succéder à Cadouarn.
A l'opposé du bourg où la présence de boulangers est attestée avant la Révolution, à contrario de Cariel où la famille ROZO étaient fournier depuis plusieurs générations, la présence d'un boulanger à Cadouarn n'apparait que vers 1870. On peut penser que dans ce village de pêcheurs, on allait cuire le pain à Cariel a moins que ROZO ne s'occupat également du four de Cadouarn...
Au dénombrement de 1891, Jean Marie LE FRANC [7/5/1853-19/12/1895] cuit le pain à Cadouarn. Ses parents Patern LE FRANC et Julienne OILLIC étaient cultivateurs. Sa femme Marie Mathurine BOULIO [4/6/1854 Le Hezo - 29/5/1937] était la fille du meunier du Hezo et la petite-fille par sa mère du meunier de Cantizac Julien Desné. La carrière fromentière provient de ces ascendances meunières. Le couple déclare la profession de boulanger. A la différence du fournier, le boulanger pétrit le pain et le cuit, libérant les familles, et les femmes, de pêcheurs, cultivateurs, de la tâche fastidieuse et prenante du pétrissage et de la levée de la pâte.
Les enfants de Jean Marie LE FRANC et Marie Mathurine BOULIO ne seront pas boulangers mais marin, lingère, marchande de poissons ou matelot des douanes.
A ce même dénombrement de 1891, Jean Marie SAVARY [25/2/1866-27/8/1899] est boulanger. Comme le précise cette arbre généalogique, avant lui, son cousin Pierre Marie MALRY [16/5/1848-1914] déclarait la profession de boulanger lors de son mariage le 26/7/1871 avec Marie Louise CARIO, fille du marin Alexis CARIO, disparu avec la Sémillante au large de Bonifacio pendant la Guerre de Crimée (lire page dédiée). Cette branche des Malry perdra un enfant de 15 mois qui inspirera en 1923 le tableau "Enterrement d'Enfant à Séné" au peintre Mériel-Bussy.
A Cadouarn, la boulangerie passe donc des Malry aux Savary. Jean Marie SAVARY se marie le 14/5/1890 et lui et sa femme déclarent la profession de boulanger. Il perd sa femme Marie Julienne LE BLOHIC [1869-15/3/1891] prématurément et se remarie, le 11/10/1892, chose assez fréquente à cette époque, avec sa belle-soeur, Marie Louise LE BLOHIC [14/7/1871- ] qui adopte aussi le métier de boulangère. Elle perd son époux prématurément à l'âge de 33 ans et devient "par la force des choses" boulangère et chef de famille avec 3 enfants à charge.
Au dénombrement de 1901, la boulangerie emploie et loge, Henri Layec, garçon boulanger et une servante Marie Anne Le Brun, qui permet à Mme LE BLOHIC, veuve Savary de mener son activité de boulangère, épaulée par le boulanger Guillo, natif de Theix, établi avec sa femme, native de Sulniac, cabaretière au village de Cadouarn.
1906 BAIL Joseph (1862-1921) Interieur d'une boulangerie bretonne
Au dénombrement de 1906, c'est Pierre Marie Pasco, le garçon boulanger et Véronique Danet la domestique à gage. On peut penser que le jeune Jean Marie SAVARY, âgé de 12 ans, travaille désormais avec sa mère, Guillo ayant quitté Cadouarn. En 1911, Vincent Marie Gayet, âgé de 52 ans travaille chez les Le Blohic-Savary.
Jean Marie SAVARY[18/10/1894-16/2/1922], décèdera prématurément après guerre. Sa soeur, Marie Marguerite SAVARY [1/10/1899- ] se marie avec Jean Marie LE METOUR [24/9/1891-8/1/1952], un gars de Plougoumelen, le 21/9/1920, et à la mort de son beau-frère, il viendra exercer jusqu'à la guerre, le métier de boulanger à Cadouarn comme indique les dénombrements successifs de 1921, 1926, 1931 et 1936.
La boulangerie de Cadouarn, qui existait au 7 rue de Cadouarn, arrêtera son activité dans les années 1950-60. Elle sera transformée pendant quelques années en un café-épicerie tenur par sa veuve et sa belle soeur Philomène SAVARY, comme nous l'indique de recensement de 1962. Les gens du village de Cadouarn continueront à s'approvisionner en pain sur Cariel ou au bourg.
Histoires des boulangers établis au village de Cariel
Le plus ancien des dénombrements de Séné date de 1841. Au village de Cariel, Vincent Marie ROZO [25/7/1796-19/3/1844] est boulanger. Sa famille est composée de 4 enfants en bas âge : Vincent né en 1832, Pierre Louis Marie, né en 1835, Vincent Julien né en 1936 et Marguerite. Vincent ROZO est également le maire de Séné depuis 1835, soulignant par ce fait l'importance accordée dans la commune à la fonction de boulanger. Il décède prématurément en 1844 et laisse une veuve avec 4 enfants enceinte de Marie Perrine, enfant posthume qui naitra en mars 1844. Mme Marie Anne ROZO, née ROZO, ne peut s'occuper de sa famille et du fournil pour y fabriquer le pain. Ces enfants à l'âge adulte seront cultivateurs....
Vincent ROZO, était déjà fournier lors de son mariage le 28/6/1831. Son père, Julien ROZO [27/3/1751-20/10/1811] est attesté fournier à Cariel lors de sa naissance en 1796. premier enfant que lui donne sa seconde femme, Julienne POURCHASSE.
En 1756, Son grand-père Julien ROZO [23/2/1717- ] marié à Isabelle QUESTER [12/1/1722-14/10/1782] est également fournier lors de l'établissement de l'acte de naissance de sa fille Marie Josèphe.
Les Rozo devinrent fourniers par mairiage aux Quester. En effet, on ne trouve pas de trace de fournier antérieur au sein des Rozo et le frère Isabelle QUESTER, Yves QUESTER [1712-1764] est attesté fournier en 1746 à la naissance de son fils Vincent. Son père Pierre QUESTER, [1671 - 2/1/1743] était également fournier comme l'atteste l'acte de naissance de son fils Pierre en 1706.
Ainsi, les Quester puis les Rozo se succédèrent comme fourniers au village de Cariel au moins depuis le début du XVIII°siècle...
Le 2° dénombrement disponible à Séné date de 1886. Au village de Cariel, le boulanger est désormais Jean Marie MORIO [1/1/1846-1926] avec sa femme Jeanne MALRY avec laquelle il s'est mariée le 10/6/1873 alors qu'il déclarait la profession de cultivateur, tout comme son père Joseph MORIO l'était. Ce jour de noces fut particulier puisque lui s'unit à Jeanne et sa soeur Marie Louise à Joachim MALRY.
Que c'est-il passé depuis le décès de Vincent ROZO en 1844? Qui fit le pain à Cariel? MORIO a-t-il racheté le fournil à la veuve ROZO?.
La famille Morio compte 3 enfants et 3 domestiques signe d'une certaine prospérité.
Au dénombrement de 1901, on change encore de famille de boulanger à Cariel. Julien Louis LE DOUARIN [15/9/1872-11/4/1951] a en effet épousé le 25/6/1895, la fille MORIO, Marie Vincente [16/5/1875-14/12/1951] et récupère le fournil, patrimoine familial des Morio qui emploie également un garçon boulanger.
Au dénombrement de 1906, la boulangerie de Cariel emploie l'ouvrier Dréan et l'apprenti Dalido. A la veille de la Première Guerre Mondiale, Layec, le jeune garçon boulanger, travaille à Cariel.
Julien LE DOUARIN est mobilisé pendant la guerre. Pour son régiment, le fait de "savoir cuire" est sans doute gage d'une meilleure ration. Pendant les années de guerre, son jeune ainé Louis LE DOUARIN [2/1/1899-3/5/1970] interrompt ses études et assure la fabrication du pain au fournil de Cariel. Après l'Armistice, Julien LE DOUARIN revient faire le pain à Cariel. Au dénombrement de 1921, Le Bourhis travaille comme boulanger à Cariel chez les Le Douarin. En 1926 Léon et Marie Joséphine NIO travaillent comme boulanger et boulangère chez les Douarin.
En janvier 1925; Louis Le Douarin épouse Marie Le Rolle. Une grande noce est organisé comme le relate cet article de presse. Les époux et des centaines de convives partagent un repas sur les prés de Cariel.
Le dénombrement de 1931 nous rend compte d'un nouveau changement de propriétaire à Cariel. En effet, Julien LE DOUARIN a cessé l'activité de boulanger et vit de ses rentes. Eugène BENOIT [4/10/1879 - ] a abandonné son four à Kerarden pour venir reprendre la boulangerie de Cariel. Depuis le 9/9/1903, il vit avec sa femme Marie Anne MORIO [15/10/1881-8/2/1961] qui n'est autre que la belle-soeur de LE DOUARIN.
Lors de son mariage mémorable à Séné, le 2/9/1930, Lucienne BENOIT [16/2/1905- ] déclare l'activité de boulangère. Son mari, Xavier LE PENRU [3/12/1902- ], fils de cultivateur à Keranna en fera son métier. La boulangerie de Cariel passe des Benoit aux Penru.
Anne BOURDIC, née PENRU se souvient que ses parents s'installèrent à Cariel en 1937 :
l.
Les Penru seront boulangers à Cariel jusq'aux années 1965. A partir de cette date, la boulangerie change de propriétaires..M. et Mme CAHELO, originaires de Vendée s'installent à Cariel. En décembre 1982, Claude et Nicole GERGAUD reprennent la boulangerie. En 1984 Claude GERGAUD insère cette publicité dans le bulletin municipal. Sa femme sera interviewée pour donner son sentiment sur l'ouverture prochaine du centre commercial au bourg.
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En 1990, Claude GERGAUD y fabrique du pain tout comme à sa nouvelle boulangerie inaugurée au tout nouveau centre commercial rue des Lilas à Séné bourg près du supermarché COMOD. Il finira par stopper la fabrication à Cariel pour ne conserver que sa boulangerie au bourg. En janvier 2004, LE PETIT MITRON de Aurélie HUET fait revivre la boulangerie de Cariel mais celle-ci ferme définitivement 2-3 ans plus tard.
Paul LE LAUSQUE a repris en 2008 la boulangerie du centre commercial Shoppi, aujourd'hui devenu Carrefour City. Cette deuxième boulangerie au bourg de Séné cesse son activité courant 2023.
Courant de lété 2019, un nouveau boulanger est venu s'installer dans le quartier du Poulfanc et fait suite à l'ouverture d'une boulangerie à l'enseigne "Marie Blachère" rue Gestel au printemp 2019. Les quartiers nord de notre commune Séné ne manqueront pas de pain ! On dénombre en effet, 8 boulangeries sur un rayon de 500 m autour du centre commercial Intermarché.
1 Place des Vosges :
La Huche à Pain s'est installée à Séné en 1987, comme nous l'indique cette vieille publicité parue dans un bulletin municipal. Pour M. ORJUBIN, son propriéaire, il s'agissait d'une 2° ouverture de fournil après celui de la Place des Lices à Vannes. Depuis, le petit réseau de boulangeries compte un site à Arradon et deux autres à Vannes, rue du Capitaine Jude et Avenue de la Marne
29 Route de Nantes :
Il existait sur cet emplacement une station d'essence Esso comme nous le montre le film intitulé "Le Dernier Siangot", que Bertrand Moisan réalisa en 1964 ou cette vieille publicité parue dans le bulletin paroissial.
Proposant de l'espace pour les véhicules et située sur un axe très passant, cette station services une fois abandonnée, laissa la place à une boulangerie comme nous l'indique cette publicité parue dans le bulletin municipal de septembre 1999 qui annonce l'arrivée du PETRIN RIBEIROU à Séné-Vannes.
Quelques années plus tard, Bernard BRISARD et Lucie LE MENE y établiront le Pétrin Vannetais.
En mars 2017, Patrice LORANT et Nadia MORICE reprennent la boulangerie et rénove les lieux.
En juillet 2024, Gaetan GUERIN reprend la boulangerie du 29 route de Nantes avec sa société TY Bara Guérin..
47 Route de Nantes :
En 1998, Guy et Marie Armelle LE BRIS, boulangers originaires de Taupont, viennent s'installer aux portes de Vannes sur cet axe passant. Ils font comme on dit dans le jargon des boulangers, une création de boulangerie route de Nantes en reprenant les locaux d'un acnient antiquaire, qui avait acheté une ancienne station service désafectée au transporteur Nives [lire article sur les Routiers de Séné]. Les Le Bris sont boulangers de père en fils depuis 4 générations. En 2002, Pierre, leur fils (5° génération) et son épouse Marie, reprennent la boulangerie familiale au Poulfanc. En 2017, après quelques semaines de travaux, la boulangerie fait peau neuve. Sur cette parcelle dotée d'un parking, un maraicher et un boucher-charcutiers complètent l'offre commerciale.
69 Route de Nantes :
En ocotobre 2018, Sylkviane et franck DESAPT établissent une franchise "Boulangerie ANGE" dans la nouvelle zone commrciale les Quais du Poulfanc.
12 Rue du Verger :
Bertrand et Jeannette BOMPAIS ont crée la première boulangerie entièrement BIO à Séné en décembre 2000. En 2008, elle a étté reprise par Nathalie et Fabrice BLONDIN.
5 Rue d'Alsace :
La chaine de boulangerie Marie Blachère a ouvert une boulangerie près del'avenue passante Gelpolsheim.
23 Rue d'Alsace :
Breizh Bakery Friends, est un exemple des nouvelles boulangeries proposant à la fois du pain, de la viennoiserie coimme un artisan boulanger mais également un pôle restauration importnat où sont servis des sandwichs, burgers et pizza élaborés sur place. Un nouveau consept de boulangeri et de brasserie "tout en un".
Ajoutons à ces établissements les four de cuisson de l'enseigne LIDL rue du Verger et a boulangerie du super marché Intermarché au Poulfanc, qui avant son implantation actuelel, était situé à la place du Netto.
Lorsqu'on arrive au centre ville de Séné, par la rue de la Fontaine, on ne peut pas loupper la fresque murale montrant le portrait d'une mamie qui vous accueille avec son sourire chaleureux.
Le Télégramme en date du 13 avril 2017, nous raconte l'origine de cette fresque singulière inaugurée le 9 avril 2017 en présence de Luc Foucault, maire,d'Hervé Pellois, député du Morbihan, d'Anne Phelippo-Nicolas, maire adjointe en charge de la culture, et de nombreux Sinagots, et des enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants d'Ernestine MORICE.
Une autre grande photo mosaïque était visible sur le mur du rond-point qui articule la rue du Verger et la route de Nantes au Poulfanc avant l'avancée des travaux.
Pendant plusieurs mois, durant l'année passée, dans les quartiers, villages, écoles, commerces, et lors des événements associatifs, les habitants ont croisé l'un des photomatons numériques installés sur la commune et se sont photographiés. 3.400 clichés ont été ainsi collectés par Jacques Morvan, de l'association « Opération Joconde » chargée de la construction finale d'un portrait-fusion."
Mais qui était exactement Ernestine MORICE, désormais immortalisée dans cette fresque photographique?
Ernestine MOREL nait au village de Bellevue le 9 novembre 1909. Son grand-père François Marie MOREL [1849-1895] périt en mer en 1895. Son corps fut rendu par la mer au large de Saint-Pierre de Quiberon.
On ne s'étonnera pas de savoir que le père d'Ernestine, Julien Marie MOREL [21/04/1878-28/10/1956] est marin pêcheur lors de son mariage en 1901 avec Angèle Marie PIERRE [30/04/1874-26/04/1913], qui s'occupera d'une famille nombreuse comme nous l'indique le dénombrement de 1911.
Ernestine est le 4° enfant de cette famille de pêcheurs. qui est endeuillée en 1913 avec le décès de leur maman, Angèle PIERRE. Jean Marie MOREL se remariera quelques mois plus tard avec Véronique LE ROY [23/09/1899-14/07/1957] , dont il aura un 1er enfant Julien Marie avant guerre.
Pendant la Première Guerre Mondiale; Julien Marie est appelé à combattre sur le front. Il sera blessé au combat comme en témoigne sa fiche de matricule. L'ancien combattant reviendra à Séné affaibli par sa blessure.
Au sortir de la guerre, en 1918 comme l'indique le registre de l'école de Bellevue, Ernestine arrête sa scolarité et aide sa mère aux taches du foyer. L'extrait de naissance d'Ernestine nous apprend qu'en 1921, elle est "adoptée par la Nation". Le foyer perçoit ainsi une aide de l'Etat, car le père est un blessé de guerre.
Comme l'indique le dénombrement de 1926, la famille s'est aggrandie et compte 6 enfants sous le même toit. La famille a dû s'installer quelque temps sur Vannes où nait Léonie.
Ernestine, dévouée à ses frères et soeurs, attendra l'âge de 28 ans pour se marier le 1er juin 1937 avec Patern MORICE [11/04/1909-19/03/1976].
De cette union naitront deux enfants, l'aîné, Jean Jacques [2/6/1943-27/9/1990] et Marthe [26/3/1938-20/10/2008].
Le 31 décembre 1950, la chapelle de Bellevue est inaugurée et fort naturellement, le recteur Poezivara confit les clefs à Ernestine MORICE dont la maison est sise en face le nouveau lieu de culte sinagot.
Femme de matelot, mère au foyer, Ernestine travaille en saison dans une usine de sardine à Quiberon. A la retraite, lorque son fils s'installera pêcheur à Séné, elle ira vendre du poisson pour compléter ses modestes revenus. Sa petite fille se rappelle que son oncle la déposait sur une cale à l’Ile d’Arz ou sur une cale de Arradon. Elle vendait son poisson chargée sur une brouette...
En 1976, Ernestine perd son mari, Patern MORICE. Malgré une reversion de veuve, Errnestine doit se mettre à la pêche à pied pour compléter ses revenus. Elle part à marée basse sur l'estran de Langle et de Boëdic, son île préférée.
Si en semaine elle porte un petit bonnet, pour aller au marché à Vannes ou participer au club Vermeil, elle se couvre d'une belle coiffe vannetaise. Lors de la Fête de Port-Anna, elle s’endimanche et son sourire généreux retient l'attention des photographes.
En 1980 FR3 fait un reportage sur les derniers marins de Séné à l’initiative du recteur Joseph LE ROCH. C’est la seulle femme admise dans le café de Bellevue. Cette première apparition télévisuelle va faire sa renommée.
Dans les année 80, Ernestine emmène ces petites filles sur Boëdic lors de pêches à pied mémorables. La scène interpelle le photographe @Plisson qui l'immortalise à la pêche, dans son potager et la met en scène sur la barque du bateau de son fils..
Au cours de cette décennie, le très regardé magazine de FR3,Thalassa, lui consacre un reportage. La légende s'installe et Ernestine se prêtera volontiers au jeu des média sans trop rien savoir à l'époque de son "droit à l'image"...
En avril 1987, le journaliste Pierre BONTE lui consacre également un reportage dans son émission. Dans les années 80, à l'initiative de la Région Bretagne,Ernestine enregistrera également des chansons en français. En 1987, Ernestine participe à l'inauguration du foyer-logement au bourg, comme d'autres femmes vetues de la traditionnelle coiffe vannetaise.
Cette autre photographie la montre lors de la Fête de Port Anne en 1988.
En juin 1990, elle participe au fêtes du jumelage avec Donegal, comme en témoigne cette autre photographie extraite du bulletin municpal.
Ernestine MORICE en compagnie de Patern RICHARD
En septembre 1990, le décès accidentel de son fils Jean Jacques lors d’un retour de pêche, sera surmonté par l'arrivée dans la famille de son premier arrière petit-fils.
Après quelques mois d’hospitalisation, Ernestine décède le 24/10/1999 des suites de la maladie d’Alzheimer à l'hôpital de Saint-Avé.
Lors de ses obsèques, Jean Richard écrira ce petit poème en sa mémoire.
Rendue célèbre par le petit écran, elle a été photographiée de multiples fois lors d'apparitions publiques à Séné, Ernestine MORICE savait porter la coiffe vannetaise comme d'autres dames de Séné. Toutefois, son charisme, tel qu'il se ddégage des photos ou des films, et sa gentillesse ont contribué à sa célébrité locale. Elle est devenue une figure emblématique de la commune et mérite à ce titre le nom d'une rue de Séné et une fresque murale au bourg.
Wiki-sene a demandé aux 4 anciens maires de Séné de se présenter et de rédiger un petit résumé de l'histoire de leur mandat à Séné.
Les contenus ont été mis en forme, avec quelques sous-titres en gras, pour aérer le texte,, quelques insertions de photographie, mais le texte reste fidèle aux "copies remises" par nos anciens élus que je remercie de leur participation.
Daniel MALLET [1980-89]
Un breton du nord vers le sud…
Je suis Daniel MALLET, né le 10/01/1943 à la Fresnais (35), côte nord de Bretagne près de Cancale.
J’ai fait mes études aux beaux-arts de Rennes jusqu’en 1965. J’ai obtenu un diplôme national supérieur aux beaux-arts de Paris puis je suis devenu professeur en arts plastiques en lycée et collège. Premiers postes au lycée Malherbe de Caen puis Rennes, Alençon, Redon et enfin au collège Gilles Gahinet à Arradon.
En retraite depuis 2003, j’ai été marié en 1965, mon épouse était professeur d’espagnol et j’ai deux filles et cinq petits enfants. Mon épouse est décédée en 2003 son dernier poste étant au collège Cousteau de Séné auparavant au collège Jules Simon de Vannes.
Sinagot depuis 1970…
Nous avons acheté un terrain et construit Route de Bindre à Séné en 1970. Mes enfants allaient à l’école du Poulfanc.
Elu depuis 1977…
En 1977, j’étais président des parents d’élèves de cette école et M. Guyomar Albert, le maire de l’époque, m’a proposé de faire parti de sa liste pour les élections de 1977 à l’époque par liste ouverte, Séné étant une commune de moins de 3.500 habitants. J’ai été élu à la suite de quoi je fus élu 1er adjoint chargé du sport et des affaires scolaires durant trois années.
Sur la photo : le maire et ses 5 de ses adjoints à reconnaitre parmi :Bernard TOUCHARD, Alain LE DERF, Louis GUELZEC, Gilbert LE BOULICAUT, Claude CALATAYUD et BERTRAND.
Maire en 1980…
Après que Albert Guyomar démissionne pour raison de santé (il est décédé de la maladie d’Alzheimer), j’ai été élu maire en 1980.
Une succession d’équipements pour la commune …
Les chantiers furent la cale de Port Anna, la construction de la nouvelle école de Langle, la construction de nouveaux terrains de football à Le Derf, Langle et Cano ; la salle associative de Limur, le rond-point d’Intermarché et le début de la zone commerciale du Poulfanc, l’agrandissement de l’école du Poulfanc et le démarrage de la cantine scolaire et de l’école maternelle du bourg, la construction du tennis couvert au Derf ; la salle des fêtes du bourg, les prémices de la réserve de Falguérec avec la SEPNB et des sentiers côtiers en 1989.
Je suis de nouveau le 1er adjoint de Marcel Carteau et ces chantiers furent continués et terminés comme le tout à l’égout et les stations de relèvement, salles des associations, salle des jeunes et ancienne bibliothèque, poste et maisons HLM.
Médaille d’Argent pour son engagement municipal…
Au total, j’ai fait 4 mandats pendant 12 ans maire et maire adjoint et 12 ans comme simple conseillé, décoré de la médaille d’argent pour 24 années au service de la commune de 1977 à 1996.
Un artiste peintre sinagot…
Depuis je fais toujours parti de « Arts Sinagots » que j’ai mis en place en 1989 (dans le cadre du bicentenaire de la Révolution) et poursuis mon œuvre de peintre.
Francis POULIGO maire de Séné de 1983 à 1989.
PARCOURS DE VIE :
Francis, André, Marie POULIGO, né le 13 janvier 1942 à Plérin - Côtes-du-Nord
LA FAMILLE :
Le père : crée, en 1945 à la fin de la guerre, une petite entreprise de transport et de ventes de sables et matériaux de construction, de bois de chauffage… Cette petite entreprise d’une dizaine de salariés dans les années1970, se tournera vers les travaux publics et privés… Elle sera reprise par les 3 frères à la retraite du père : Guy, Claude, Francis.
La mère : tient un café qui est aussi l’annexe de l’entreprise familiale.
De 1946 à 1961 : écoles maternelle, primaire puis lycée classique jusqu’en 4e, puis études professionnelles de comptabilité.
De 1961 à 1963 : service militaire dans la Marine à Cherbourg. Quartier-Maître Fourrier
1962 : Mariage – 4 enfants – 10 petits-enfants
1971 – Construction d’une maison à Séné
PARCOURS PROFESSIONNEL
1963 -1964 : Cabinet d’expertise comptable à St-Malo,
1964 : chef comptable entreprise de bâtiments, à Rennes, importante et en difficulté, cliente du cabinet d’expertise. Liquidation.
1965 à 1981 : Groupe Agro-alimentaire GUYOMAR’H. Chef comptable puis Directeur Administratif de la Société BETINA à St-Nolff, Centre de Sélection et de production de la Dinde, 150 salariés, 4 filiales dont 1 italienne. Leader dans ce marché. Responsabilité de l’ensemble des services comptable, Administratif, Informatique, Personnel, Fiscalité, Juridique du Siège et des filiales.
1981 à 1990 – Directeur Administratif de la Société GALINA (Groupe GUYOMARC’H introduit au second marché) – Abattoir de poulets – à Vannes – 600/700 salariés – 2 filiales – mêmes fonctions que chez BETINA.
1990 à 1993 – Directeur Financier Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan au Port de Pêche de Lorient (jusqu’au transfert du Port à la Compagnie d’Exploitation des Ports – Filliale de la Compagnie des Eaux) et Directeur de la Caisse des Dockers Ports de Commerce et de Pêche.
1993 à 1996 – Contrôleur de gestion auprès des services (Antennes locales de la CCIM, Ecoles de formation, Port de Commerce, aéroport de Lorient, Chorus) de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan .
1997 – Directeur du Parc des Expositions CHORUS à Vannes : Organisations de Salons, d’expositions de manifestations, de spectacles…
1998 – Départ en pré-retraite après la reprise du CHORUS par la Ville de Vannes.
EN MARGE DE MES ACTIVITES PROFESSIONNELLES ET ASSOCIATIVES
J’ai occupé des fonctions d’administrateur,
D’une Caisse de Retraites,
D’un Comité Interprofessionnel du Logement
D’une Banque Mutualiste
PARCOURS ASSOCIATIF
Successivement Président, Vice-Président, Trésorier ou membre de diverses associations : écoles, Société des Courses, Foire Expositions de Vannes, AVLEJ, Croix-Rouge, club de sports, Défense de campeurs-caravaniers, Société St-Vincent-de-Paul…
Avec une mention particulière pour « LA YOLE DU MORBIHAN » dont je suis un des membres fondateurs. (de 1988 à 2007).
PARCOURS D’ELU ET DE MAIRE
1977 à 1983 – Conseiller Municipal d’opposition sous le Mandat d’Albert GUYOMARD, puis de Daniel MALLET en 1980 après la démission de Mr GUYOMARD. Mandat cool, sympa, pas ou peu politique.
1983 à 1989 – Maire
1989 à 1992 – Conseiller Municipal d’opposition. Pas cool, très politisé. Démission pour des raisons professionnelles –travail prenant à Lorient, et aussi manque de motivation et d’intérêt.
2001 à 2008 - Adjoint au Maire Patrick SALIC. En charge de : finances, personnel, communication, eau et assainissement.
LES ADJOINTS 1983 à 1989
Emilien NOBLANC : travaux. Agriculture. Eau. Assainissement
Geneviève RIGUIDEL : Urbanisme
Laurent DRILHON : Affaires scolaires
Michel DUPUIS : Sports et Associations
Emile LE HUITOUZE : Affaires Sociales
Bernard LESCOUBLET : Affaires économiques
Gérard ALLANIOUX - Affaires Maritimes
REALISATIONS PENDANT LE MANDAT 1983 – 1989
Affaires Maritimes
1985 - Capitainerie de Port Anna
1988 – CM du 23/9/1988 - Décision de construire un Sinago « Jean et Jeanne ». Création d’une Association qui doit porter le projet « Un Sinago pour Séné ». Ce bateau sera mis à l’eau en 1989 (ou 1990 ?) Lire article dédié.
Affaires scolaires
1983 – Organisation du Restaurant Municipal qui est ouvert en septembre (accueil des enfants du Public et du Privé)
1987-1988 – Collège Cousteau
1987–1988 – Complexe sportif Cousteau
1987 – 1988 – Route d’accès au Collège
Sports et Associations
1984-1985 – Création d’une base nautique à Moustérian
1985-1986 – 1ère Salle de sport au stade Le Derff
1986 – 1er terrain de tennis au stade Le Derff
1986 – Salle multifonction de Limur
1988 – Tribunes du terrain de Foot-ball Le Derff
Environnement et voiries
Jonction entre la zone du Poulfanc Séné et la zone du Prat Vannes
1984 – Négociation de gestion du réseau eaux potables avec la Compagnie Générale des Eaux. Les principes retenus restent valables encore aujourd’hui.
Achat et aménagement des terrains pour liaison du bourg et le Centre commercial des Lilas.
Environ 5 kms d’aménagement de chemins littoraux
Affaires sociales
1987-1988 - Construction d’un Foyer-Logement pour personnes agées
En cours de mandat, construction de plusieurs lotissements HLM
Urbanisme
1986-1987 Construction des ateliers Municipaux
1987 – Construction du presbytère. Démolition de l’ancien presbytère en gardant sa porte entrée, visible aujourd’hui.
1986 – Gros travaux sur la toiture de l’église.
Affaires économiques et tourisme
1985 -1986 -Centre Commercial des Lilas. Négociations et ventes des terrains ZAC
1986 – Négociation avec la cimenterie implantée au Poulfanc. Développement de la zone commerciale du Poulfanc
1987 – le SIVOM du Pays de Vannes attribue à Séné la construction d’une Auberge de Jeunesse. Achat des terrains route de Moustérian. Construction en 1992. (CM du 20/11/1987)
Affaires politiques
1984 – Jumelage avec la commune de Geispolsheim (Alsace)
1984 – Création d’un SIVOM (Syndicat à Vocation Multiple) du Pays de Vannes, avec les communes 1ère couronne de Vannes – Mutualisation des services suivants : Services de secours. Transports urbains. Tourisme. Ecole de Musique. Activités Economiques
MARCEL CARTEAU, maire de Séné de 1989 à 2001
Un Vendéen qui deviendra sinagot en 1968...
Né le 16 janvier 1934 à St Pierre du Chemin (Vendée), de parents agriculteurs. 30 mois de service militaire en Allemagne et en Algérie.
Se marie dans la même commune le 6 octobre 1959.
Technicien agricole sur le canton de la Gacilly et Guer, puis formateur au centre de formation en Elevage de Kérel en Crédin, puis Technicien Départemental en élevage bovins à la Chambre d’Agriculture du Morbihan. C’est à cette occasion qu’il vient habiter à Séné en 1968.
A Séné il participe à différentes associations au niveau de l’école et au démarrage de l’association familiale. Puis devient conseiller municipal en 1981 et Maire de 1989 à 2001, 2 mandats consécutifs.
Election de 1989
Election de 1995.
Les principales réalisations :
En voirie : Création de l’avenue Mitterrand qui devait se prolonger jusqu’à St Léonard mais à été refusé par le tribunal en raison de la loi littoral.
Déplacement de la route qui traversait le champ de course à l’extérieur.
Création de la voie de sortie du bas de Cadouarne pour des questions de sécurité suite à un feu de maison que les pompiers n’ont pu accéder à temps. Création de la déviation du bourg avenue Donégal et aménagement de la route du gouavert
Urbanisme : construction des HLM : à Langle et agrandissement de l’école. Création d’HLM à côté du Collège Cousteau Réaménagement du centre Bourg avec agrandissement de la Mairie, déplacement et construction de la poste et des HLM, bureau du crédit agricole et commerces, Maisons des associations, Bibliothèque municipale en face du café. Achat et aménagement du parc de Cantizac jusqu’au pont lisse. Création dev la ZAC de Kerfontaine pour des logements HLM et des propriétaires privés.
Environnement :Aménagement des chemins piétons en bordure de côte sur la majeure partie de la commune
Création de la Réserve naturelle d’Etat des Marais de Séné, lancée en 1990 et crée officiellement en 1996 avec une gestion tripartite originale associant la commune la SPNB devenue Bretagne vivante et l’amicale de chasse de Séné. Transformation d’une Porcherie pour truies (1 sur 6) en centre d’accueil et bureaux.
Création de l’auberge de jeunesse de Séné par l’agglomération.
Création de la Base Nautique de la pointe de Bil par l’agglomération.
Inauguration du nouveau Collège Cousteau de Séné réalisé par le département avec la contribution de la municipalité précédente de Francis Pouligo. C’est Michel Rocard 1er Ministre ayant un logement à Montsarrac qui a bien voulu l’inaugurer en Présence de Raymond Marcellin Président du Conseil Général et en Présence de Pierre Joxe Ministre de l’intérieur.
Agriculture : Aménagement foncier de toute la commune pour permettre l’installation de maraichers et autres agriculteurs sur la commune. Les parcelles étaient souvent trop petites et difficiles à entretenir, certaines devenaient des friches.
Création des chemins entre quartiers : A cette occasion la commune a acheté les chemins pour desservir les parcelles mais en modifiant les tracés pour permettre à la fois l’accès aux parcelles et le déplacement en vélo ou à pied d’un quartier à l’autre.
-Mise en place de la gestion des mouillages par la commune
Avec la participation d’associations, jumelage avec une ville de Roumanie (Floresti), puis deux d’Irlande : Donégal-Ballischanon.
Patrick SALIC, maire de Séné de 2001 à 2007
Un enfant de la Nation.
Né le 31 octobre 1954 à Vannes. Je perds mon père militaire alors que je n'ai que 10 ans. Ma soeur et moi sommes pupilles de la Nation au décès de notre père en 1964.
Notre mère n'a alors que 28 ans. Employée de la mairie de Vannes en temps qu'ATSEM, elle élève ses deux enfants, moi et ma soeur. Elle sera représentante syndicale CTFT à la mairie de Vannes. Nous habitons en lisière de Séné, rue de la Lande pendant toute mon enfance.
Jeune enfant, j'ai été scolarisé en primaire à l'école Saint Joseph de Vannes puis en secondaire au collège Jules Simon à Vannes. Je rejoins ensuite le Centre d'Instruction Naval au lycée naval de Brest puis j'incorpore le Prytanée militaire de la Flèche, l'un des 6 lycées militaires en France.
Bachelier, j'entame des études de médecine dentaire à Rennes. Fidèle à mes origines vannetaise, je m'installe en tant que chirurgien dentiste à Theix en 1981.
Un engagement en politique lié à ses proches.
J'épouse ma femme pharmacienne de profession en 1984. Nous aurons deux enfants. Mon beau-père est adjoint à la mairie d'Auray avec le maire de l'époque M. Naël. Ma mère a été sur la liste de Pierre PAVEC, maire de Vannes.
J'adhère au RPR en 1981 et notre famille s'installe à Montsarrac eà Séné en 1988. Je suis conseiller municipal de Séné en 1998. Je suis élu maire de Séné en 2001 après avoir battu M. Carteau au 1er tour et éliminié Mme Marie Chevalier au second tour, car la tête de liste avait changé entre les deux tours. Pendant mon mandat de 2001 à 2008 je suis également vice-président de l'Agglomération et vice-président de la commission économique.
Les principales réalisations durant son mandat :
Voirie : Création de la route du Goah Vert; Réfection de la route de la Pointe du Bil à Moustérian. Divers travaux de voirie et des réseaux d'adduction et d'assinissement. Rénovation de la cale de La Garenne.
Urbanisme : Lotissement de Kerfontaine, lotissement La Croix du Sud, Lotissement Vent du Golfe, lotissement de Kercourses. Résidence Les Paludiers. Retructuration du centre commercial au Poulfanc.
Culture : réalisation du Théâtre de Verdure
Equipements : réfection des ateliers municipaux. Création de la salle Salicorne à Langle. Rénovation du Centre Nature de la Réserve de Falguérec. Agrandissement de la salle de Limur. Pole tertiaire route de Nantes.
Sport : Estension du gymnase au collège Cousteau. . Club house salle du Derf. Extension mur escalade à Cousteau. Terrain de football de l'hippodrome. Salle de dojo au Derf.
Enfance-Education : Création du Pole Enfance rue des Ecoles : multi-accueil, relai assistantes maternelles et Centre de Loisirs.
Inauguration du Pôle Jeunesse