Histoire d'un lieu
Salles de sport à Séné
Notre commune est riche de ses associations et notamment de ses clubs sportifs. Parmi nos équipements, certaines salles portent le nom d'une personne: salle Allanioux, salle Chantal Daniel, salle Denis le Nechet, salle Claude Prunier. Tachons de dresser le portrait de ces personnes et d'éclairer les circonstances qui amnenèrent nos associations à rendre ainsi hommage à une personnalité locale.
LA SALLE ROGER ALLANIOUX
Lors de la construction de la nouvelle école de la Grenouillère au Poulfanc, l’ancien maire Albert GUYOMARD, récupère les anciens préfabriqués qui servaient de salles de classe. Il offre le premier préfabriqué au quartier de Saint-Laurent où il est toujours visible.
Le deuxième est attribué à la toute jeune association sportive US Séné. Il s’agissait alors d’un club de football. L’US Séné deviendra par la suite une association omnisport comptant jusqu'à 6 associations avant que le football reprenne son indépendance en 1999.
Le préfabriqué est démonté vers 1977 et stocké chez le déménageur Bernard Lescoublet qui n’est autre que le président de US Séné Foot. En 1979, le préfabriqué est remonté sur le plateau sportif Le Derf. L’employé municipal, la maçon Garnec donne un coup de main au montage. Le préfabriqué est aménagé par les bénévoles. Eugène Le Gallic, autre dirigeant du club, se défait du comptoir de son bar qu’il avait place de l’église et l’offre à l’association sportive.
En juillet 1981, le nouveau maire, Daniel Mallet inaugure officiellement la salle qui ne porte pas encore de nom.
A l’étroit dans ce préfabriqué, la ville de Séné décide en févreier 1998 de démolir le préfabriqué et de reconstruire à la mêm eplace une nouvelle salle. Le 29 août 1998, Marcel Carteau inaugure le nouvel équipement qui est toujours présent au complexe Le Derf.
Elle prendra le nom de Roger ALLANIOUX en 198x.
Roger ALLANIOUX [16/5/1923- 1977 ] nait u village de Cadouarn. Ses parents sont pêcheurs comme beaucoup de familles du village. Après la Libération, il effectue son service militaire et s’engage dans la marine nationale. Il devient infirmier militaire. Il est envoyé en Indochine à bord de La Marseillaise, navire hopital militaire. Il revient en métropole et il est affecté à Lorient puis à la base américaine de Rochefort sur Mer.
De retour à Séné, Roger ALLANIOUX particpe à la création du premier club de football de Séné dans les années 1965. Tout naturellement, de part sa formation d’infirmier, il s’occupe de la santé des joueurs. Il devient leur soigneur à la fois coach, kiné et masseur.
"Les premiers matchs se tenaient à Cariel", se souvient Gérard, son fils. "Il y avait une équipe de sénior et une réserve des 18-20 ans."
Vers 1975, Roger ALLANIOUX arrête le bénévolat après 10 ans passés à soigner les footballeurs sinagots. Il décède d'une logue maladie en 1977.
Les dirigeants du club propose son nom à la mairie pour la nouvelle salle .
Le café rue de la Fontaine
LE BAR TABAC DU BOURG DE SENE
Cette photo, extraite du livre d'Emile MORIN, Le Pays de Séné, montre la rue Principale au bourg de Séné. Au second plan la boulangerie Robino avec devant une charrette prête à emporter le pain pour la tournée dans les nombreux villages de la commune. Au premier plan à gauche, à la hauteur de la voiture automobile, était situé un café-hotel-restaurant tenu par un membre de la famille Robino. Sur sa gauche, l'ancienne épicerie du bourg.
Mais à l'origine il y avait là une boulangerie...
Cet extrait du cadastre de 1810 montre le bâtiment de l'actuel bar-tabac. L'appendice arrondi signale un des deux fours à pain du bourg de Séné. Le cadastre de 1844 nous montre le même bâtiment. La boulangerie perdurera jusqu'aux années 1890 et deviednra un café. Quant à l'épicerie Janvier, elle sera construite ultérieurement.
Après la première Guerre Mondiale, la famille Robino-Janvier a "tissé sa toile". Jean Marie ROBINO est boucher place de l'Eglise; sa soeur Jeanne Marie ROBINO, dite "tante Bélie", est restauratrice, épaulée par une enfant de l'asssistance, Jeanne Suzanne BAUDERO; elle a logé les peintres André Mériel-Bussy et Arthur MIDY lors de leurs venues à Séné. Son autre soeur, Anne Marie Françoise ROBINO, veuve de Guillaume JANVIER, épaulée d'une enfant de l'assistance, Madeleine LAURE, gère l'épicerie du bourg.
A quand remonte la vente de tabac dans ce café de Séné, qui en comptait une grand nombre au bourg et dans les villages?
Tante Bélie (Jeanne Marie ROBINO) ne se mariera pas, si bien que la café passe à la famille de son frère Auguste Joseph ROBINO.
Marie Madelaine Maggio se souvient: "Tante Belie a tenu la bar presque jusqu'à son décès en 1958 ensuite cela devait être son neveu Auguste ROBINO, la marie de Marianne qui devait tenir le bar mais il était décédé en 1955. Alors, c'est une employée de Tante Bélie, Marie ROLLAND qui a tenu le bar jusqu'à ce que Marianne ait pu laisser la boucherie à sa fille Marie-Claire (1960). A cemoment-là, Marie ROLLAND a tenu un bar près de l'Eglise au coin de la rue des Vierges.
Marie-Claire et Eugène LE GALLIC ont tenu le bar quand ils ont vendu la boucherie vers 1978. Ils ont venu le fond de commerce à Julien Pédrono en 1988. Marie Claire m'a dit que la Tante Bélie vendait du tabac "à la coupe" et aussi du tabac à rouler. Quand elle a arrêté, la vente de tabac a été confiée à l'Hôtel Restaurant Guillonnet et ensuite Marie-Claire a récupéré la vente de tabac.
Sur cette capture d'écran, extraite du film de Bernard Moisan de 1964, on peut voir les aménagements effectués avec notamment l'entrée de l'établissement portée à l'angle de la Rue de la Fontaine et de la rue principale. Eugène LE GALLIC [3/12/1930-19/4/2016] conservera son établissement qui portait le nom LE RENDEZ VOUS DES SPORTIFS, jusqu'en 1987. A sa retraite, M. LE GALLIC deviendra Président du Football Club de Séné.
La famille Rocard dispose d'une maison familiale sur l'île de la Garenne où l'homme politique en vue sera interviewé en 1979.Michel ROCARD [1930-2016] sera présent à Séné lors de l'inauguration du collège. Lors de ses passages à Séné, il lui arrviait de fréquenter le scommerces dont le tabac-presse du bourg comme ici en mai 1988.
Jocelyne et Julien PEDRONO reprennent le 1er avril 1987, la café du bourg qu'il nomme le Bar des Sports. Deux ans plus tard, ils ajoutent à la représentation du Loto National, celle du PMU. Beaucoup de Sinagots qui allaient le dimanche faire leur tiercé sur Vannes, le font désormais au bourg. Cette afflux de clientèle dominicale dynamise la boulangerie de la place de l'Eglise. A la même époque, de nombreuses associations sportives peuvent organiser leurs assemblées et leurs repas dans des salles mises en place par la mairie. Le Bar des Sports est de moins en moins le lieu de rendez-vous des sportifs amateurs de la commune.
M. Pédrono se souvient d'un autre client célèbre qui a fréquenté son établissement: Léon Zitrone [25/11/1914-25/11/1995]. Le journaliste, animateur de télévision, avait acheté une maison à Montsarrac pour sa fille et son gendre convalescent.
M. Pedrono sera aussi à l'origine de la "résurrection" du bar-brasserie Le Suroît route de Nantes.
Roger et Françoise GARNIER reprennent la bar-pmu du bourg en avril 1999 et le rebaptisent LE SPORTIF
Vers 2006, Hervé et Magali BESNARD reprennent l'établissement qu'ils conserveront pendant 10 ans.
Au printemp 2016 le café est repris par Jean Pierre et Frédérique LOHEAC et adopte le nom LE SENE MARIN.
En avril 2022, le bar-tabac du bourg est repris par Christophe et Cyrielle MANÇAUX originaire d'Auray.
En janvier 2024, la SABRIVO de Ivonig GOUELLO et Sabrina GLOANIC arrivant de Campbon, reprennent le Séné Marin.
La Place de l'Eglise
La Place de l'Eglise à Séné est le centre du bourg. En son sein se tient le marché BIO. A la sortie de la messe, les Sinagots peuvent aller chercher leur pain. C'est aussi un point de rencontre des patients qui vont chercher leur médicaments à la pharmacie. On y trouve le fleuriste du bourg et quelques restaurants.
La configuration de la place a bien évolué dans le temps. Le plan du cadastre de 1810 positionne la première église de Séné et autour des constructions, des habitations disposées sans réelle règle d'urbanisme.
A gauche de l'église on distingue la future rue des Vierges. Au sud de l'église, le presbytère,d'abord sur un seul bâtiment, il sera agrandi d'une aile et d'un jardin clos, avant sa destrution vers 1985. Le premier cimetière a fini par ceinturer l'église paroissiale..A droite, un premier paté de maisons où l'on devine les futures rue des écoles et rue de Penhoët.
En 1810 la future place est "encombrée" par une construciton en son centre, puis deux en 1844 qui finalement seront démolies. Le transfert du cimetière rue de la Fontaine en 1887 en même temps que la construction d'une nouvelle église signent la naissance de la place de l'Eglise.
Le nord de la Place est encore emcombré en 1844 d'une maison qui bouche la sortie vers la rue de la Fontaine et la route vers Cantizac.Sa démolition permettra de créer une rue Principale qui deviendra ensuite Place de la Fraternité (Place de la Mairie).
Les derniers changements dans la configuration de la place verront la construction d'une belle demeure au sud (actuell n°1) et la percée de la place Floresti.
La configuration actuelle nous est bien illustrée par ce plan du site Geoportail qui positionne les parcelles cadastrales sur le pourtour de la place en indiquant leur numéro de boîte aux lettres.
Quelques vues font le lien avec les pages Facebook de Séné d'Antan, qui oeuvre à la collecte du patrimoine photographique sinagot. https://www.facebook.com/senedantan/
Place de l'Eglise numéro IMPAIR:
1-La belle demeure derrière l'église:
Sans doute une des plus belles demeures de Séné. Avant le percement de la place de Floresti, la route principale passait au ras des habitations. Sous l'Occupation, cette maison fut réquisitionnée pour abriter la Kommandatur.
3 La maison basse devant l'église
Il y avait devant cette maison un puits qui sera bouché .
5 Boucherie-café-traiteur et crêperie:
Avant d'être acquise par la municipalité pour y installer une crêperie, cette batisse a été occupée par une boucherie, puis un traiteur. On regrettera que la crêperie n'est pas repris l'écusson disposé sur la façade entre les deux fenêtres.
Place de l'Eglise côté PAIR:
2-Ne chercher pas le numéro 2
L'ancienne maison de la famille Dauber, forgeron et conseiller rmunicipal, fut détruite pour élargir la route principale. Après la création de la place de Floresti et de l'avenue de Penhouët, on décida de soustraire à la circulation cette portion de la route qui descendait vers la rue des Ecoles.
4-Masion des soeurs - Poste - Restaurant:
L'actuel restaurant Ar Gouelen, succède à une série de restaurants. Avant de servir des plats, cette bâtisse fut le siège des PTT et de son receveur. Ce fut ensuite une maison de vacances avant de servir de logement aux Soeurs du Saint-Esprit qui s'occupaient de l'école libre et de soins infirmiers dans la commune.
6-Boucherie - Hotel restaurant - Fleuriste:
La construction actuelle date de la fin des années 1960, quand le boucher de l'époque, M. Guillonnet, rasa l'ancienne boucherie pour construire un hotel-restaurant flambant neuf. Vint ensuite le temps des fleuristes.
8-Café - café - café -Infirmière et confiserie
Cette maison typique du bourg semble avoir longtemps été le siège d'un commerce, comme l'enseigne sur sa façade, visible sur cette vieille photo du début siècle semble l'attester.
Ensuite, vint le temps du Café Le Corvec, tenu par Aimée PELLEN qui devait le tenir se son père. En ce lieu se succédèrent les cafés "Chez Jacqueline" et "Le Derby" de Bruno CORFMAT. Il est aujourdh'ui le siège de cabinet d'infirmiers, d'une confiserie-crêperie et d'appartements.
10-Annexe café - Médecin :
Actuellement occupé par le cabinet d'un médecin, cette petite habitation a été l'annexe du café situé au n°8. Au fond de la petite cours, figure le n°8bis ainsi qu'une autre petite remise inhabitée.. Dans les années 1975-78 elle a été occupée par une agence du Crdit Mutuel de Bretagne.
Source:bulletin paroissial archives Morbihan
12-Demeure d'habitation:
Cette belle maison qui a pignon sur la place a été restaurée et divisée en appartements. Elle est typique de ce qu'on purrati appeller le style sinagot. Maison avec porte principale au centre du rez de chaussée, flanque d'un chien assis sur à mi-hauteur du toit.
14-16- Maisons Layec
Lors de la rénovation de cette maison en 1947, M. Lelayec prit le soin d'orner son toit d'une pointe pour appeller celle du clocher de l'église. En 1966, il racheta le garage de Mme Eveno attenant (parcelles 0228 et 0229) qui fut intégré à la maison.
Source : document famille Le Layec
18-Où est donc passé le n°18?
L'ancienne maison Noblan, visible dans les vieilles cartes postales et photographie aérienne accuillit dans les années 1960 la toute première pharmacie à Séné, tenue par Mme GILLOT qui occupait la partie gauche de la maison, le n°20, M. Noblan gardant le n°18. La pharmacie fut agrandie en récupérant toute l'habitation. Le n°18 disparu des boites à lettres.
20- Habitation - Pharmacie
Avant d'accueillir la pharmacie du bourg, cette maison était une habitation, comme le montre cette vieille vue aérienne.
Après Mme GILOT, installée vers 1960, la pharmacie fut reprise par Mme AUFFRAY [vérfier si il y eu un autre pharmacien entre temps] qui la transmit au pharmacien Claude BRETT vers janvier 1989. En janvier 1991 elle est reprise par M. FRICQ et M. CARON et prend le nom de pharmacie "Les Sinagots". En février 2004, son nouveau gérant, Armelle CARRET adopte le nom de pharmacie "Les Voiles Rouges". A noter que le numéro de téléphone n' pas changé depuis, le 66-90-27 est devenu le 02 97 66 90 27.
Depuis mai 2021, la pharmacie a été reprise par Hélène ORAIN et Sachat BEDROSSIAN. Elel a fait peau neuve à l'automen 2024.
La deuxième pharmacie à Séné s'est installée en janvier 1989 au 8 rue du Verger. Le pharmacien était Mme. LE DEAN toujours présent en juin 1992. En décembre 2009, Pascale BOUHIER LATOUCHE reprit la pharmacie.
Une troisième pharmacie vit le jour au centre commercial du Poulfanc vers mars 1996. La publicité de l'époque évoque un certain Av. Deguilene.. Elle change de gérant en novembre 2003, reprise par Jean Marc GOBAILLE qui pris avec lui deux associés en mai 2013, Florent HAOUISE et Laurence LE BERRE.
22-Boulangerie et encore boulangerie
Depuis la révolutin et sans doute avant, en cette parcelle se tenait une boulangerie. Lire l'histoire des boulangers du bourg.
Source ci-dessus : google-street-view, ci-dessous : Collection prive Robino
Mini-club, toute une époque!
Qui se souvient de la maison des jeunes? Sur le terrain où sera construit le la médiathèque et la salle de spectacle, GRAIN DE SEL, existait un parking spacieux utilisé par les parents pour aller chercher leur enfants aux écoles et pour déposer leur adolescents à la MAISON DES JEUNES.
Capture d'écran Mappy
Cette maison des jeunes, était logée, comme le montre cette photo, dans un batiment en plusieurs volumes, métallique et aux toits en pente raide. Sa construction s'inscrivait dans un grand plan national d'édification de maisons des jeunes....
[texte ci-après extrait d'un document de la Région Bourgogne qui a décidé de classer certains de ces batiments au titre du Patrimoine du XX°siècle]
Le contexte national
En 1966, le Ministère de la Jeunesse et des Sports lance un concours pour un prototype d'équipement socio-éducatif afin d'équiper la France de « Mille-Clubs de jeunes ». L'objectif des Mille-Clubs est de produire des modèles de série économiques selon des processus de préfabrication légère. Les exemplaires doivent être identiques quelle que soit la région ou la taille de la commune (urbaine ou rurale) et doivent assurer une diffusion et un accès aux animations socio-culturelles, égalitaires sur tout le territoire. Leur implantation a lieu en deux phases, à partir de 1967 puis de 1972. Chaque phase débute avec un cahier des charges à destination d'une entreprise de construction et d'un ou plusieurs architectes. Deux ou trois équipes sont retenues pour concourir. Le programme précise que le montage doit être aisé et rapide, sans l'intervention de professionnels et sans que les éléments constructifs ne pèsent plus de 60 kg chacun. Les locaux doivent comprendre un foyer avec bar et sanitaires sur 150 m2 environ. Les exemplaires, envoyés en kits aux communes sélectionnées, sont montés par les jeunes sous la direction d'un agent technique. Le choix du terrain, sa viabilisation et la réalisation des fondations du club sont à la charge des municipalités.
Les mille-clubs au niveau national
Le concours de la première série de Mille-Clubs lancé en 1967 distingue deux modèles lauréats qui sont ensuite diffusés: le modèle BSM des architectes Godderis et Deleu (photo à gauche) et le module SEAL des architectes Béchu, Bidault et Guillaume [photo à droite -il sera retenu à Séné]. Le second concours de 1972 retient également les modèles améliorés de ces deux équipes plus un troisième lauréat : le modèle SCAC conçu par l'agence Environnement Design. Chaque prototype fait appel à des modules préfabriqués qui trament leur plan et leur composition de façade. Des matériaux aussi divers que l'aluminium, le plastique, le polyester ou le bois sont employés par les différents modèles et montrent les nombreuses possibilités en matière de préfabrication légère. Alors que le modèle BSM met en valeur la performance technique avec sa structure-parapluie unique, les modèles SEAL et SCAC misent sur la répétitivité de modules pour créer des clubs composés de plusieurs volumes avec des toitures à pentes multiples. Au total, près de 2500 de ces clubs ont été construits en France entre 1967 et 1982.
Et à Séné ? Cet extrait du bulletin paroissial de mars 1978, nous raconte quels furent les jeunes de Séné à construire leur "mini-club".
DU COTE DE L'OPERATION MILLE CLUB A KERANNA
L'Opération "MILLE CLUBS" remonte à 1967. La "Jeunesse et les Sports" décide de réaliser une "Opération 1000 Clubs" de Jeunes dans toute la France, club réalisé en usine par la "maison S.E.A.L." et devant être monté par les jeunes eux¬mêmes, sur place, à l'aide d'un outillage simple, suivant un plan détaillé. Cette maison se présente comme un véritable chapiteau sans mât, monté sur une plate-forme de béton, à l'aide de profils d'alumînium . L'ensemble offre une une grande résistance au feu, un entretien facile, le chauffage est à air pulsé par un générateur extérieurau bâtiment. La plate-forme, le sol, la mise en électricité , le chauffage, la peinture, l'aménagements des abords ainsi que l'équipement intérieur restent à la charge des connnunes.
Séné décida en 1975 [sous le mandat du maire Albert GUYOMAR] de se doter, à la demande des jeunes, d'un "mille club", Puymorens de 160 m², de 15m x 24,5m, comprenant une grande salle et une autre plus petite. Après bien des difficultés relatives au choix et à l'achat du terrain qui ont retardé le démarrage de l'opéraiton, nous avons pu commencer en septembre dernier la réalisation de la plate-forme. Puis après avoir vainement cherché à contacter l'ancien bureau, nous a-vons organisé, en octobre, une réunion qui a . Un bureau fut élu..Il fut décidé de travailler le mercredi après-midi et le samedt après-midi, ainsi que pendant les congés scolaires .. Le montage par les jeunes se fait en 1000 heures .. Le temps, dans l'ensemble ne nous a pas gâtés, mais malgré ce handicap vous pouvez voir actuellement le résultat du travail de ce groupe de jeunes, dynamiques et dêvouês , le sous-toit ayant été posé durant les vacances de Pâques, ainsi que les côtés .. Il rest donc le toit de tuiles d 'aluminium et les finitions sol, chauffage, électricit"... Nous sommes environ à la moitié de la réalisation.
Voici le nouveau bureau élu : Président : Hervé RICHARD, Vice-President : Joël LE RAY; Secrétaire: Chantal GUILMIN Secr.Adjoint: Jean CARTEAU; Trésorier: Philippe CHARTAUD Trésorier adjoint: Alain MALRY. Membres du bureau: Eric CADERO-Marie-Fçoise LE LAIDIER-Régis SUHAUD-Claude DORIDOR-Jean-François NOBLANC¬Jean-Yves MOREL-Marie-Laure PLOUZENNEC.
TOUS CES JEUNES ONT DE 14 A 20 ANS ! BRAVO ! LES JEUNES !
Nous sommes en mars 1978, le premier bureau de l'Association des Jeunes Singots signe le montage de la "Maison des Jeunes". D'autres adolescents se succèderont pour animer leur association comme en témoignent ces extraits de bulletins municipaux.
Plus...
Place de Cofornic
Le site de généalogie Filae propose l'étymologie suivante pour le nom COFORNIC: Coffornic est un nom de famille breton d'origine toponymique, representant un nom de lieu-dit morbihan , forme contractée de coh-fournic, compose de l'adjectif vannetais koz qui signifie vieux, et le diminutif fournic qui signifie four, c'est-a-dire le vieux petit four autour duquel s'est forme le lieu-dit .
Le nom Cofornic est présent sur le cadastre de 1845 où il nomme des parcelles de terrain entre l'église du bourg et les rivages du golfe. Si le relevé cadastral indique un puits dans le jardin du presbytère, toujours visible aujourd'hui, il ne figure pas de four.
A cette époque, ce qui deviendra la Place de Cofornic est occupée en partie par l'enclos du prebsbytère et le corps d'une ferme toujours présente au n°7 actuel. Cet enclos ménage un passage étroit, une ruelle bordée de muret qui permet de faire communiquer la ferme avec le reste du bourg, dont la rue des Vierges. La mémoire orale raconte qu'afin de laisser passer les charrettes, l'angle de la maison sise aujourd'hui au n°7 de la place de la mairie (librairie Marée Pages) fut "rabotté".
On devine l'alignement des maisons qui portent les numéros 4 à 12 aujourd'hui. On en déduit que les maison 8-10 ont été scindées alors que la maison au n°12, d'un seul tenant est issue du regroupement de deux parcelles. On remarque surtout qu'une maison existait au bout de la rue des Vierges entre ce qui allait devenir les places de Cofornic et de la Mairie.
Cette vue aérienne des années 1960, nous montre l'enclos du prebsbytère, encore intact, la longère de la ferme agricole et la maison du meunier Gachet,, construite autour de 1885. qui fut également maire de Séné.
On devine l'alignement des maisons des numéros 4 à 12 alors bâties en style sinagot. La dernière, au numéro 12 conserve quelques traits architecturaux originels. Les autres ont été fortement remodelées.
Par rapport au relevé de 1845, on note qu'une maison a été construite, l'actuel n°2 de la place.
On peut voir sur cette photographie l'ancienne maison qui "obstruait" la communication entre les deux places. Elle est encore présente sur cette photographie aérienne de 1970.
Cette autre photographie aérienne prise du sud, montre l'ancienne école publique avec sa cours délimitant les habitations des instituteurs et les classes. Au milieu la toute première mairie dont il subsiste encore la porte principale. La maison au n°12 était alors flanquée d'un petit garage.
Sur cette vue aérienne de1970, les jardins du presbytère ont été rognés pour laisser la place à une série de garages qui perdurèrent longtemps, comme nous le montre ce document extrait du bulletin municipal de juin 1990.
Cette photographie aérienne Setap, reproduite par l'abbé Jospeh LE ROCH dans son bulletin paroissial montre l'ancienne salle des fêtes issue du remodelage des batiments de l'ancienne école et de la toute première mairie; .
En 1990, l'équipe Carteau avait prévu la construction de logements sur des surfaces allant du jardin du presbytère à la place Cofornic. Ce projet ne verra pas le jour.
Cette vue aérienne de la place Cofornic prise en 2020 montre les deux habitations les plus récentes construites près du Golfe (n°1 et n°3), la façade sud de la maison Gachet, la longère du n°7. Dans leur porlongement, la salle des fêtes. De l'autre côté, les maisons alignées cotée pair et la futur espace qui va faire l'objet d'un aménagement par la municipalité en 2021.
En avril 2021, la municipalité invitait la population a donner son avis sur le projet de réaménagement de la Place de Cofornic. En novembre 2023, le sénateur Uzenat, récemment élu, était convié à l'inauguration de la place Coffornic, redessinée par l'équipe Sculo.
Aux origines de la Salle des Fêtes
L'Institut National Géographique effectue depuis les années 1930, des relevés aériens du territoire français. Depuis la Libération, ils sont plus fréquents et précis, parfois en couleur, et permettent de retracer l'histoire d'un lieu "vu du ciel".
Cette vue plongeante de 1953 sur le bourg de Séné montre qu'à l'actuel emplacement de notre salle des fête, il existait là deux batiments occupés par les écoles du bourg (lire article dédié) et la première mairie.
Après le transfert de l'école des garçons vers l'actuel Ecomusée, les anciennes écoles trouvèrent une nouvelle utilisation.
Le relevé de 1960 montre que la maison au sud a été reconstruite pour laisser place à une 1ère salle des fêtes. La vue aérienne de 1970, ne nous montre plus qu'un seul bâtiment, la salle des fêtes telle qu'elle était avant sa rénovation entreprise en 1992.
Aujourd'hui,la salle des fêtes est fort utile aux nombreuses associations et lors de cérémonies républicaines.
1953
Cette photo aérienne doit dater de la même époque. On y voit au premier plan les deux maisons jumelées par une cloture. Les bâtisses à gauche et à droite étaient occupées par les écoles. On devine la petite mairie au centre.
1960
Cette vue de 1960 montre la toute première salle des fêtes de Séné. Elle sera "fusionnée" avec l'autre batisse pour donner une nouvelle salle des fête plus spacieuse.
1970
Vue de l'ancienne salle des fêtes en 1991
1992
Projet de l'architecte Robert
2015
Création de la Place Floresti
Cette vue aérienne de Séné situent 4 endroits du bourg qui ont connu une modification profonde: derrière l'église, l'ancien presbytère sera démoli; la mairie de Séné sera agrandie;deux nouvelles voies seront percées pour donner naissance à deux places: la Place Floresti et la Place Cofornic.
Dans les années 1960, notre commune comptait un hotel au bourg. Ce n'était pas le premier lieu pour accueillir des hôtes à Séné, car la famille Robino-Janvier savait louer des chambres au dessus de leurs commerces. A droite de l''Hotel du Golfe, une ruelle permettait de gagner la route vers Moustérian. Les véhiculent toutefois traversaient la place de l'église et tournaient après la maison du forgeron Dauder, au n°2 de la place.
Pour aérer l'urbanisme du bourg et favoriser la circulation des automobiles, il fut dicider de démolir la ferme d'un agriculteur
Cette carte postale ancienne de Cim, montre l'actuelle place de l'Eglise à la fin des années 1970. La route file tout droit, longe l'église avant de tourner à gauche pour emprumpter la rue des écoles. En effet, comme le montre cette vue aérienne du bourg, une longère et son mur de cloture existaient en lieu et place de l'actuelle place Floresti. C'était le siège d'une exploitation agricole. En 1964, lors du tournage du film de Bertrand MOISAN, on voit l'agriculteur ramener ses vaches à l'étable....
Marcel POULIGO, maire de l'époque et son équipe entreprirent d'ouvrir le bourg et de détruire cette longère pour créer un accès aux nouveaux quartiers autour du bourg et du futur centre commercial des Lilas, Les travaux de démolitions épargnèrent toutefois une maison qui hier fut le siège de la poste et aujourd'hui abrite un des restaurants emblématique du bourg, Ar Gouelenn.
Une nouvelle place était crée derrière l'hotel du Golfe et la Place de l'Eglise. La place Floresti, qui s'en souvient, tire son nom de la ville Roumaine de Floresti. Les Sinagots furent émus par la situation en Roumanie sous la dictarure de Nicolae Ceaușescu. Aujourd'hui encore, la ville de Séné et de Floresti sont jumelées.
Vue de l'glise catholique romaine de Floresti
De la Rue Principale à la Place de la Mairie
Le bourg de Séné tel que nous le connaissons aujurd'hui est le résultat d'une succession aménagements tout au long du XIX° et XX°siècle, la dernière étant la construction de la salle Grain de Sel.
Ce plan cadastral de 1845 nous donne la position des habitations à l'époque. En couleur, ont été reportées les principales modifications par rapport au bâti actuel. Une page est dédiée aux changements intervenus Place de l'Eglise.
Nous disposons de vieilles photographies ou de vieilles cartes postales qui nous permettent d'illustrer les principales modifications intervenues dans cet espace qui deviendra les places de la Mairie et de Coffornic.
Avant de s'appeller place de la Fraternité officiellement et couramment, place de la mairie, cet espace compris entre le haut de la rue de la Fontaine jusqu'au début de la rue de Bel Air, s'est appelé rue Principale, nom qui apparait au bas de vieilles cartes postales On peut dater sa création lors de la destruction de la maison du cabaretier Simon (N°6) qui était carrément flanquée au milieu de la chaussée. La photographie ci-dessous, datée d'autour de 1900, nous montre sans doute un baptême réunissant des Sinagots devant ce qui deviendra le n°1 de la rue de la Fontaine, notre bar-tabac du bourg. A droite, on reconnait la devanture en bois d'un commerce, d'abord boucherie puis épicerie de la famille Janvier. Bouchant la vue, la maison Simon, massive, en pierre. En 1870, Le Digabel y tua son voisin de deux coups de couteau..
Repassons à présent les numéros de la Place de la Fraternité afin de noter les changements intervenus dans la passé, en zigzaguant entre les numéros pairs et impairs.
n°2- Bar-Cabaretier-Restaurant Robino-Bar-Tabac
Cette autre vue, plus récente, montre à gauche l'épicerie Janvier, mitoyenne du bar-restaurant des Robino. Le n°2 de la Place de la Mairie restera une épicerie pendant de longues années, puis sera démolie et reconstruite par accuiellir une épicerie. Un restaurant s'y est installé en 1998 quelques temps avant de devenir le siège d'une agence immobilière.
Cette photo montre l'angle de la rue de la Fontaine avec la rue Principale dans l'entre-deux-guerres où se situait le restaurant Robino qui est devenu ensuite un bar pui un bar-tabac.
En face, juste au débouché de l'actuelle rue de la Fontaine, il y avait une maison qui fut elle aussi détruite pour faciliter le passage vers la place de l'église (N°7). Sur cette vieille vue, on situe cette maison à droite. Il en reste aujourd'hui, un petit garage à l'entrée de la ruelle du Recteur.
n°1-Maison - Bibliothèque - Habitation :
Une fois passée la ruelle du Recteur, on trouve une grande maison qui fut le siège de la bibliothèque municipale avant la réalisation de la médiathèque GRAIN DE SEL. La maison d'habitation précedent la bibliothèque était flanquée d'un muret qui sera également démoli pour faciliter la circulation.
Ironie de l'histoire, la municipalité a vendu courant 2020 la vieille bibliothèque qui redevient une habitation.
n°3-n°5 Habitation et annexe de la mairie :
Cette vieille vue aérienne, extraite d'une carte postale CIM, doit dater du début des années 1960. On reconnait à gauche la maison qui deviendra la bibliothèque. On peut voir l'allure des anciennes façades des maisons situées aujourd'hui au n°3 et n°5 (reconstruite en 1972). Il y avait un "style sinagot" dans ces maisons qui dispoait d'un chien-assis au raz du palncher du toit pour éclairer les combles; des ouvertures ceintrées de pierre de taille; une porte centrale; des façades peintes en blanc, des volets de bois aux fenêtres..
Si le n°3 reste une habitation complètement remodelée, le n°5 également transformé, est devenu une annexe de la mairie toute proche qui acueille aujourd'hui les services de la jeunesse. Dans cette maison se sont succédés les bureaux du Receveur buraliste, ancêtre des services fiscaux et de la poste. Ensuite vint le Café de la Mairie, tenu par Louis ALLANO, dans les années 1930.
Dans les années 1960, la maison était habitée par la famille Balacon qui était réparateur de vélos. Cette photo un peu flou sort du bulletin municipal de décembre 1998. A gauche, sur la mur de la maison au n°5, on reconnait le logo de la Caisse d'Epargne qui ouvrit sa première agence au milieu des années 1980.
Cette même photo montre la "petite longère" qui fut construite derrière la banque et qui aujourd'hui abrite au n°5bis, un autre service de la mairie et au n°5ter, un cabinet médical.
n°4-n°6-n°8 habitations:
Il faut chercher les n°4, n°6 et n°8 coincés derrière l'agence immobilière. Ces maisons ont de toute évidence été remodelées. En poursuivant côté pair, on arrive au parvis de l'Hotel de Ville avec le grand bâtiment de l'écomusée, qui accueillait jusqu'au années 1955 l'école publique. L'entrée de la mairie construite sur la rue Principale en 1924 est donc sise au n°10 comme le montre le plan cadastral de l'IGN. Pour autant, sur les annuaires, la mairie est au numéro n°6 !!
La création de la place à proprement parlé, remonte à la démolition des deux habitations qui étaient flanquées en son centre. (voir ci-avant N°5). Deux autres démolitions intervinrent dans les années 1950-1960. Au sud,(N°4) la maison au bout de la rue des Vierges obstruait le passage vers la place de Coffornic. Il y avait certes un pasage tellement étroit, que les anciens avait dû rabotter la maison du n°7 (librairie Marée Pages) pour laisser passer les charrettes. Le principal accès se faisait par l'actuelle rue du Golfe qui desservait la première école municipale et la première mairie avant d'accéder aux autres habitations.
L'autre démolition concerna une maison en face la vieille mairie, ce qui permis d'élargir la place.
n°7 La librairie Marée Pages
n°9 : La belle demeure de 1770:
Il faut lever les yeux pour apercevoir sous la fenêtre du chien-assis de gauche, une inscription gravée sur la pierre. Il est écrit trois lettres IHS et une date 1770. Cette inscription IHS 1770 pourrait dater la construction de cette maison déjà présente sur le plan du cadastre napoléonnien de 1810.
n°11 Maison d'habitation :
Il faudrait retrouver une vue de l'ancienne maison avant sa démolition et sa reconstruction.
Cimetière : visite guidée
Un cimetière accumule des tombes comme autant de points finaux à des vies. Il n'y a pas que le Père Lachaise, célèbre cimetière parisien, à receler derrière une pierre tombale ou un caveau, une histoire ou un destin à raconter.
Notre cimetière communal date des années 1880, quand celui qui entourait la vieille église fut déplacé, pour laisser place à la future Eglise de l'architecte Deperthes. Ces plus vieilles tombes dates de cette période.
Légèrement surélevé par rapport à la rue de la Fontaine, on y accède sur son entrée principale, solennellement, par quelques marches et un portail en fer forgé. Le visiteur est rapidement surpris par l'étroitesse des lieux. Des allées étroites, des rangs serrés.
Avant les derniers travaux de l'hiver 2018, le visiteur ne pouvait pas manquer la croix monumentale adossée au premier mur de cloture, avant la première extension. Le goudron récent témoigne de son ancien emplacement.
Cette croix a été repertoriée par la DRAC de Bretagne. Durant l'hiver 2018, elle a été déplacée dans la plus récente partie ouest du cimetière derrière le colombarium. La pierre a été (trop) nettoyée et ce manque de "patine" enlève un peu de charme à cette croix et à son autel. Laissons faire le temps et la pluie qui lui redonneront dans quelques années son aspect "rustique".
Le visiteur qui fréquente quelques autres cimetières, notera l'absence de caveaux en hauteur ou de mausolées comme on peut en trouver par exemple au cimetière de Boismoreau de Vannes. A Séné, village de cultivateurs humbles et modestes pêcheurs, on se serre et dans un esprit grégaire, on ne construit que des caveaux enterrés n'offrant aucune prise au suroît, et parfois quelques tombes dans la terre, pour les moins fortunés des paroissiens...
Au fur et à mesure des reprises de concessions funéraires, les vieilles tombes disparaissent. Les morts d'hier sont oubliés et laissent place aux morts d'aujourd'hui. Pourtant, le visiteur attentif remarque quelques tombes particulières dont la pierre a été patinée par le temps et les inscriptions difficiles à lire.
Qui se cachent derrière ces tombes singulières ?
Quelles familles enterrèrent avec obstentation les êtres chers disparus ?
Les Rondouin, de Carentoir à Séné.
Trois tombes de pierre, tels des coffres posés, attirent le regard du visiteur. Quand on se penche, on lit difficilement le nom de Rondouin.
Quelques clics sur le site des archives du Morbihan et on établit la généalogie de la famille Rondouin, originaire de Carentoir. Le père Félix, fut buraliste au bourg de Séné comme nous l'indique son acte de décès. Au dénombrement de 1883, le buraliste a laissé une rentière, Mme Noblet et leur fille Marie Monique Gabrielle.
Propriétaires à Carentoir, qu'elles raisons poussèrent les Rondouin à venir s'établir à Séné pour occuper l'emploi de buraliste. Arrivés à Séné, les Rondouin furent meurtris par la mort de leur fille, Mathurine en 1881, à l'âge de 23 ans, puis par celle de leur fils Louis Victor à l'âge de 18 ans en 1882. Le père décéda en 1883. La famille choisit l'entreprise Lepinard, marbrier récemment installé à Vannes pour réaliser les sarcophages des enfants et ensuite du père.
La veuve Rondouin put marier sa fille Marie Monique en 1899. Elle décèdera vers 1900 et repose auprès de son époux. Etrange et triste destinée que celle des Rondouin.
De Castillan, propriétaire du château de Bot Spernem.(lire histoire du château)
Louis Marie Joseph de Castillan naquit à Quintin, Côtes du Nord et mourut à Séné, sans descendance le 11 août 1891. Il a légué au cimetière une belle tombe qui parle encore de lui....
Les Chanu de Limur.
La famille Chanu de Limur arriva à Séné par mariage avec les descendants du Sieur Bourgeois. Lire article sur le château de Limur. Cette généalogie retrace les derniers membres de la famille ayant vécu à Séné. L'observation des pierres tombales et les recherches d'actes d'état civil permettent de confirmer que plusieurs membres de la famille Chanu de Limur choisirent Séné pour leur dernier repos.
En premier lieu, Jean François Marie Chanu de Limur, dont la Musée de la Cohue détient le portrait. Son premier fils, Charles achètera un hotel à Vannes, le futur Hotel de Limur. Son second fils, Paul Marie Dominique Maximilien et sa femme, Thomase Louise Augustine L'Héritier, demeurèrent sans doute à Séné, au château de Limur. Les époux reposent au cimetière de Séné avec leur fille, Pauline Marie Charlotte, dernière Chanu ayant vécu à Séné, comme nous l'indique le dénombrement de 1891.
Des recteurs de Séné
Aux côtés de ces familles issues de la noblesse d'ancien régime, on pourra également observer les tombes de trois recteurs de Séné. Celle de Pierre Le Névé [1721-1749], qui recueillit la dépouille du recteur François Marie Poezivara [1932-1956] et la tombe de Georges Le Buon [1877-1901],(Lire histoire des Recteurs de Séné), qui accueillit la dépouille d'Aimé Cappé, célèbre instituteur à bicyclette et défenseur acharné de l'école libre". (Lire histoire des Ecoles). Le dernière tombe, dont on lit difficilement le nom, est celle de Anne Marguerite Le Buon, soeur et dévouée servante de son frère, décédée le 18/09/1903 à Séné.
Des maires de Séné.
Enfin, le promeneur tachera de repérer dans l'entrelas de tombes, des personnalités liées à Séné.
Notre cimetière abrite les tombes de trois maires de Séné, Surzur, Le Derf et Uguen. Lire article sur les maires de Séné.
Des soldats de la Grande Guerre Morts pour la France.
Jean Marie Le Hay [7/07/1880 - 9/07/1917] et Eugène Marie Savary [27/04/1883 - 25/12/1917], deux Poilus natifs de Séné, décédés des suite de la tuberculose après la Guerre de 14-18, conservent encore leur tombes.
Armel Joseph Jean GIRARD
Il faut avoir l'oeil "patrimonial" pour trouver la plaque d'Armel GIRARD, soldat mort pour la France en 1916. Que fait cette plaque là au flanc de la tombe de la famille Girard?
Une recherche sur le site "Mémoire des Hommes" permet de retouver sa date de naissance et de décès.
De fil en aiguille, en surfant sur le site des archives du Morbihan et un site de genealogie, on finit par établir l"arbre généalogique dela famille Girard.
Ainsi, Pierre Marie Girard, douanier en retraite est venu finir ses jours à Séné, où il avait été en fonction autour des années 1859-1863, comme en témoigne le lieu de naissance de 3 de ses enfants. A Séné où vit son fils, Joseph Yves Girard, qui occupe le poste de secrétaire de mairie.
Le père de notre Poilu Armel Joseph Jean, Armel Pierre Marie était né à Auray. Sa fiche de matricule nous indique qu'il fut d'abord serrurier, avant de s'engager dans l'armée. Au retour à la vie civile, il est dans les Douanes à Brest, ce qui explique que son fils soit né au Conquet. Il est ensuite muté en Loire Atlantique où il vit vers 1910. Ce qui explique que l'acte de décès de son fils fut retranscrit à Pornic et que son nom figure au Monument aux Morts de Pornic.
La fiche "Mémoire des Hommes" comme l'acte de décès de Pornic, parle d'un jugement du Tribunal de Paimbeuf du 5 avril 1922, déclarant"Constant" le décès de Girard Armel Joseph Jean.
Vraisemblablement, le soldat Armel GIRARD, a été "tué à l'ennemi" à Esnes sur Meuse (Esne en Argonne), sans que son corps ne soit retrouvé. La famille Girard, aura souhaité déposer "discrètement" cette plaque sur la face latérale de la tombe, pour honorer leur enfant "Mort pour la France".
Des sodlats décédés pendant la 2de Guerre Mondiale et la Guerre d'Algérie.
Les soldats Crolas, Pierre et Lacroix, morts pour la France lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Les résistants FFI, Roger et Jean Le Gregam et la mère de Louis et Anne Marie Enizan, déportés à Mathausen.
Les militaires Le Cam et Le Clerecq, morts pour la France en Algérie.
D'autres Sinagots au destin particulier.
La passé martime de Séné a laissé des traces au cimetière avec les tombes de Le Doriol mort lors de la catastrophe du Iéna (1907); les marins Le Bourvelec et Le Veut décédés lors de l'incendie du Port Manech (1965); la tombe du Petit Passeur, Jean Marie Le Guil et sa femme Pascaline Miran celle du regretté Lucien Le Quentrec tué en 1976 dans la salle des fêtes de Séné.
D'autres tombes restent sans doute à mettre en relief à cause de l'histoire singulière de leur occupant. Pour les Sinagots, notre cimetière, lieu de repos de nos disparus, est aussi notre "Père Lachaise" à nous.
AVLEJ Mousterian (Montsarac)
Dans les années 1960-70, pour accueillir de nouvelles populations sur Vannes, on créait de grands ensembles de logements à Kercado et Ménimur.
Dès les années 1965, L'Abbé Francis Brohan [xxx - 1997 Ile'd'Arz ] à l'époque aumonier auprès des écoles Saint-Joesph à Vannes, s'émeut de voir beaucoup d'enfants désoeuvrés à ne rien faire au bas de leur immeubles...
Avec l'aide de l'industriel Jean GUYOMARC'H [1923-8/12/1996], propriétaire de l'ancienne ferme du Traire, derrière le château de Bot Spernen, plus connue sous le nom de ferme de la Villeneuve, ils créent un centre de loisirs, géré par une association : Association Vannetaise pour les Loisirs Educatifs des Jeunes, l'AVLEJ.
Ils aménage cette ancienne ferme près de Montsarrac et en 1965 et l'association, dont la présidente n'est autre que l'épouse de M. Guyomarc'h, Mme Emma Marcelle CHARLET, devient propriétaire d'un terrain près du village de Mousterian, acheté à Mme Marie Joseph JOUAN épouse MORIO du Morboul pour 17.000 Frs. Sur ce terrain de 11 ares73 ca, on construit un premier barraquement mais très vite, face au succès auprès des enfants, de nouveaux bâtiments plus "modernes" seront réservés aux filles. En 1965, le centre de loisir accueillit 200 enfants et en 1970, 800 répartis en 6637 journées pour les filles à Mousterian et 7777 journées pour les garçons à Montsarrac où est créé le toute première école de voiles de Séné.
Ces photographies aériennes montre l'évolution de bâti sur cette parcelle de Moustérian:
Rapidement, aux côtés de l'abbé Brohan, M. Jean KERVICHE [1910-1975], du Secours Catholique et Soeur Jeanne font tourner l'association. Le professeur de sciences naturelle, Mme Solange RABADE, du lycée de Menimur, rejoindra également les bénévoles de l'AVLEJ. On organise un rammassage des enfants avec des autocars. Le 20 janvier 1976, l'abbé Brohan recevait la médaille de la Jeunesse et des Sport et ce jour-là, il fut décidé de donner au Centre de Loisirs le nom de Jean Kerviche décédé un an plus tôt. Nom qui sera repris ensuite pa rla commune de Séné pour nommer la rue qui va du village de Moustérian au centre de loisir.
Quant à Soeur Jeanne, elle demeurera active pendant une vingtaine d'années. Le recteur de Séné, Joseph LE ROCH, en "bon reporter de sa paroisse", restituait dans le bulletin LE SINAGOT, la cérémonie de départ de Soeur Jeanne.
Le 19 septembre, en soirée, le Conseil d'Administration de l'AVLEJ, les Amis de Moustérian, autour de l'Abbé Brohan, en présence de Mr Chazard, Conseiller Général, de Mr Rivière représentant Mr Chapal député-maire de Vannes, se sont réunis au Centre Aéré pour dire "au revoir" à celle qui fut pendant 20 ans infatigable animatrice des "Vacances vannetaises en Pays Sinagot" : elle quitte la côte bretonne pour la côte normande.
A cette occasion, l'Abbé Brohan se faisant l'interprète de l'Association Vannetaise pour les loisirs éducatifs des Jeunes, prononça ces quelques mots: "Votre discrétion et votre modestie ne peuvent m'empêcher de parler...D'autres vous diront "au revoir" ailleurs et autrement (ceux du 3ème Age); mais il se devait qu'ici se retrouvent tous ceux que nous représentons: .Association, parents, animateurs...et surtout ces nombreux petits (et plus grandes) que vous avez vu passer...Merci pour votre bonté! Parler de "Bonne Soeur"; à notre époque, a une résonnànce un peu péjorative, mais pas quand on vous connait. Car la BONTE a rayonné ici depuis ces débuts héroiques du Moustérian des anciennes baraques junqu'à cette résidence d'été, devenue un peu votre résidence secondaire, où le tandem Soeur Jeanne-Solange (bien connu du voisinage) aura passé des vacances inoubliables, malgré les soucis et les fatigues...des genoux. Mais c'était pour le bonheur des enfants et des jeunes...et on le sait, jamais pour un quelconque profit. C'est à Solange Rabade que reviendrait le droit de rappeler ces quelques vingt ans de souvenirs communs. Elle a préféré, je le sais, vous le dire en particulier.
Mais l'AVLEJ vous doit tellement d'avoir Até accueillante, intendante, patiente, souriante, soignante, consolante à. l'occasion. Elle veut vous le manifester par quelques modestes souvenirs que vous aurez bien le loisir de regarder de la Bretagne à la Normandie, il n'y a qu'un pas; on veut vous donner l'occasion de comparer les beautés de deux provinces voisines et soeurs (vous y trouverez bien quelques sujets de méditation). Dans la collection des diapositives prises depuis 15 ans que nous oeuvrons ensemble, vous retrouverez le souvenir, de ce qui fut beau et bon à Moustérian...et vous le ferez découvrir aux Normands. De loin nous le porterons dans le souvenir et dans la prière. Et si on s'est aussi intéressé à vos.bagages, c'est bien pour faciliter un " Aller-Retour" ...quand vous voudrez.
A un MERCI qui mériterait d'être écrit non loin du nom de "Jean KERVICHE", j'ajouterais volontiers: "PARDON" Soeur Jeanne, de vous avoir souvent taquinée, quelquefois beaucoup demandé, et parfois un peu bousculée.: pendant que vous voyiez toujours l'"ENFANT" et la famille modeste qui vous le confiait, je voyais peut-être surtout une organisation à faire fonctionner et réussir... en fin de compte, on n'a pas eu trop de mal à se comprendre.
Merci d'avoir toujours répondu par le sourire d'une "BONNE-SOEUR", et d'avoir été parmi nous une "Fille de la Charité" que reconnait sür-ement Saint Vincent de Paul que vous célébrerez la semaine prochaine sur la côté normande.
En vous voyant partir, non sans regret, je vous entends nous dire à tous "Mais laissez donc venir à moi les petits enfants...ne les empêchez pas". Vous en trouverez d'autres sur d'autres rivages. Mais ils continueront à venir ici, de Vannes et sa banlieue, et il y aura, j'en suis sür, une autre "Soeur Jeanne" pour les accueillir et prendre la relève. Ce n'est jamais du temps perdu que de s'intéresser à l'ENFANT !
Alors, pardon un peu, merci. beaucoup, et au revoir seulement...Vous savez que Moustérian accueille en toutes saisons...si vous avez quelques vacances, Solange vous trouvera une place..."
A.V.L.E.J.
Monsieur Chapal, Maire àe Vannes, retenu au Conseil Régional, faisait offrir â Soeur Jeanne un três bel ouvrage sur le Morbihan. Monsieur le Recteur de Séné joignait son Merci au nom des familles de Sêné.
Mr Guyomard, Maire de Séné, retenu au jury des Assises, s'était fait excuser.
Le centre de loisirs va fonctionner encore pendant toute la fin du XX°siècle. Il abandonnera les locaux de la ferme de Villeneuve pour se recentrer sur Moustérian..
Il sera vendu vers 2012 à des investisseurs, qui proposent aujourd'hui, à Porh Kerviche, la location des salles et bâtiments pour des mariages, associations sportives ou salons professionnels.
La ferme de Villeneuve
Tant que l'anse de Mancel était recouverte à marée haute par les eaux du Golfe, les ilots de Bot Spernem et de Viac Cornec restaient isolés, peu accessibles aux Sinagots.
Le projet d’assèchement du Golfe datait du XVIII° siècle, mais il fallut attendre 1830 pour que le Nantais, Edouard Lorois, devenu Préfet du Morbihan, obtînt finalement la concession et réalisa son endiguement. La nouvelle digue fut dénommée le « Pont Bras » et constitua un nouvel accès entre Moustérian et Montsarrac.(Lire Histoire de l'anse de Mancel).
Dès lors, les nouvelles terres agricoles du polder présentaient un intérêt agricole et localiser une ferme au plus près prenait du sens. Cependant, il fallut attendre ledébut du XX°siècle pour qu'une ferme voit le jour sur l'ancienne île de Viac Cornec.
D'abord nommée, la ferme du Traire, la ferme de Villeneuve apparaît pour la première fois sur une carte en 1912, ce n’est qu’en 1927 qu’il est dénommé sur un plan comme la « ferme neuve ». A cette époque, le corps de ferme semble finit sur ses plus grandes dimensions à l'image des grandes fermes du nord de la France. On parle, dans les années trente à Montsarrac, de la Villeneuve comme la ferme modèle de Fleury, son propriétaire, boucher à Vannes.
Il avait acquis environ 8 ha à M. BROUARD, marchand de bois, qui avait acquis une vingtaine d'ha à Henry François Joseph BOUAN du Chef de Bos, lui même l'yant acquise de Auguste Marie SEPTLIVRES, agronome, membre de la Société d'Agriculture de Vannes, qui la détenait de M. LOROIS, qui avait asséché le marais de Mancel pour y créer un polder. [lire histoire de Mancel]..
Avant la première guerre mondiale, M Fleury développe un élevage de moutons et de chevaux de boucherie. Il cèdera la ferme vers 1935 à M. LE BOLEIS. Comme la ferme de Bilheron, la ferme de la Villeneuve va subir les deux ruptures de la digue de Mancel.
En décembre 1925, une première tempête ouvre une brèche de 20m dans la digue. M. Rohling, propriétaire de l'autre ferme qui exploite le polder, la ferme de Bilherbon, refuse de prendre en charge les frais occasionnés par le colmatage effectué par les riverains. S’ensuit alors un contentieux qui aboutit à la vente sur saisie de la propriété en 1934, qui sera acquise par Pierre LE PELVE, alors fermier. La digue est réparée.
En 1937, une violente tempête coïncidente avec une marée d’équinoxe provoqua un mini raz-de-marée et creusa une énorme brèche dans la digue.Les exploitants agricoles n’obtinrent aucun dédommagement et depuis l’anse de Bilherbon est devenue « domaine maritime ». Après guerre, l'exode rural et la mécanisation agricole renda moins nécessaire le gain de terres agricoles.
Puis la ferme de la Villeneuve devient la propriété de M. Guyomar'ch, patron de l’entreprise agro-alimentaire basée sur Saint-Nolff. Durant cette période les bâtiments sont transformés pour accueillir des colonies de vacances [Lire histoire de l'AVLEJ]. Enfin la ferme devient la propriété du Conseil Général au titre de la TDENS (Taxe Départementale sur les Espaces Naturels Sensibles).
Le Conseil Départemental du Morbihan y loge l'association Voiles & Patrimoine qui y restaure des bateaux et des yoles.
Du Centre International de Séjour à l'UCPA
En 1993," l'ancêtre" de la communauté d'agglomération "Vannes Agglo", on disait à l'époque, le "SIVOM" acronyme pour "Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple" décidait la construction d'un "Centre International de Séjour" du Pays de Vannes. L'achèvement des travaux avait lieu en mai 1993 et la gestion confiée à une "association" ad hoc.
L'implantation avait été retenue à Séné entre le village de Moustérian et les hameaux de Gorneveze et Morboul, en face du plateau sportif Le Derf, à quelques centaines de mètres de la plage de Moustérian et proche du littoral et de la base nautique de la Pointe du Bill gérée par la Mouette Sinagote.
Par cette décision, la commune de Séné confortait son rôle de "poumon vert et maritime" de Vannes, forte déjà du Centre AVLEJ également à Moustérian. [lire article dédié].
Sur un terrain de 16.640m², sortait 1.800 m² de bâtiment sur trois niveaux, à une époque où l'on ne pensait pas trop à l'accueil des personnes à mobilité réduite... La première directrice fut Mme Gangneux. L'Auberge de Jeunesse fut affublée d'un nom pompeux de "Centre International de Séjour".
Durant ces années, l'accueil de groupes scolaires pendant les vacances a sans doute constitué l'essentiel de la clientèle du "CIS de Mousterian"..[Trouver des sources]. Cependant, les auberges de jeunesse ont vite été un modèle en perte de vitesse auprès d'une clientèle d'enfants et de parents en manque de loisirs "un peu plus fun".
Le SIVOM transformé en Agglo de Vannes choisit un nouveau gestionnaire plus "professionnel". Le groupe Les Astérides de la Roche sur Yon dynamisa la structure.
Les dernières années sous sa gestion, par exemple entre 2008 et jusqu'en 2013, l'organisateur de séjours pour adolescents LCPA mis à son catalogue de prestations, des séjours à Séné. Cela représentait en 2008-2009 plus de 20% des entrées. Le centre de séjour complétait son remplissage en accueillant pendant 7 saisons, des jeunes sportifs du CFEM, Centre de Formation et d'Entrainement Multisport du Pays de Vannes, autre structure publique subventionnée. Sa principale ressource était de servir de dortoir aux élèves du Lycée de Menimur avant que cet établissement scolaire privé n'aggrandisse le sien. Malgré ces efforts, le produits pour l'exercice 2008-2009 accusait une baisse de plus de 10%...
Les élus de Vannes Agglo décidèrent de se défaire du Centre International de Séjour qui ne correspondait plus aux besoins de leurs administrés en Pays de Vannes...
La ville de Séné racheta le centre en 2011 pour la somme de 834 k€ et renouvella le mandat de gestionnaire au groupe Astérides. Sans véritable projet pour ces batiments, la municipalité, endettée, dû se résoudre à se défaire elle aussi de la gestion du centre.
Il fut cédé en 2018 pour 1.035 K€ (terrain compris), à un professionnel expérimenté de l'acceuil avec hébergement, l'UCPA. Le centre UCPA de Séné-Moustérian s'est spécialisé dans l'accueil des 6-11 ans en multisports, incluant un apprentissage du cirque en partenariat avec le cirque Micheletty et bénéfice de plus de 90 places d'hébergement.
https://www.ucpa.com/sejours/hebergement-hebergement-sene
Tour de Tenero, par Jacques de CERTAINES
Histoire de La Tour TENERO
https://sites.google.com/site/tourtenero/histoire-de-tenero
Texte rédigé par J. de Certaines le 10-09-2011, v2
L’origine de la tour de Ténéro (47° 36’ 08,44 Nord, 02° 45’ 20,89 Ouest, canton de Vannes-Est, commune de Séné, au SE de l’ile de Boëd) n’est pas élucidée.
Les documents retrouvés sont à ce jour insuffisants pour étayer des certitudes. Le service historique du Musée des Douanes de Bordeaux s’est révélé incapable de retrouver les informations souhaitées sur les réseaux douaniers du Morbihan aux XVIIIe et XIXe siècles. On ne peut donc qu’émettre des hypothèses seulement étayées par leur vraisemblance.
Deux hypothèses sont discutées : soit elle n’a été qu’un poste de gardiennage des parcs à huîtres et daterait alors de la fin du XIXe siècle, soit elle a pour origine un poste de douane, reconverti plus tard en poste de surveillance des parcs à huîtres, et serait alors plus ancienne d’au moins un siècle.
Une carte de 1771-185 indique toutefois que le rocher sur lequel est construite la tour, s'appelle déjà Tenero".
Histoire connue depuis 1884.
La première implantation connue de source sûre est un poste de surveillance des parcs à huîtres édifié entre 1884 et 1891 par Jean-Louis Gregam, ostréiculteur. On peut s’interroger sur la localisation de cette tour, au ras de l’eau, alors que juste derrière elle, une butte culmine à 15m offrant un point de vue amélioré. L’édifice a été détruit en 1891 puis reconstruit en 1899 par Mathurin Sévin, retraité de la gendarmerie, buraliste et ostréiculteur.
Au dénombrement de 1906 et de 1911 le chef de famille Gouello déclare l'activité de garde de parc à huitres. Sur les autres dénombrements antérieurs et postérieurs aucune famille ne déclare cette activité sur Boed.
Sa concession d’ostréiculture (n° 516) est reprise en 1935-36 par Joseph Sévin (d’où le nom parfois donné de « cabane à Sévin ») puis de 1944 à 1985 par Madame Pellen (de la famille Sévin). Ensuite abandonnée, la tour devenue possession de l’État est confiée le 7 mars 2007 à l’Association Ténéro pour la réhabiliter et la mettre en valeur. C’est en fonction de ces données que la fiche du patrimoine de Bretagne (GLAD, le portail des patrimoines de Bretagne) la date de 1899 tout en la mentionnant « douane », ce qui parait contradictoire puisqu’en 1899 les douanes n’avaient aucune raison de se maintenir sur un tel site.
Une tour douanière sous Napoléon vers 1808 ?
La gabelle (impôt sur le sel) était sous l’Ancien Régime, depuis le monopole royal sur le sel établi par Philippe VI en 1343, l’impôt le plus impopulaire et le plus inégalitaire d’une région à l’autre : le prix du minot (52 litres) de sel était par exemple vingt fois plus élevé en Anjou (pays de « grande gabelle ») qu’en Bretagne (pays de « franc salé »). Il en résultait une intense contrebande qui servit notamment à fournir (avec aussi la révocation de l’Édit de Nantes) les galères en « faux-sauniers » condamnés sous Louis XIV. Des esprits éclairés remettait déjà en cause la gabelle bien avant que la Révolution ne l’abolisse ; en 1707, Vauban écrivait : « Le sel est une manne dont Dieu a gratifié le genre humain, sur laquelle par conséquent il semblerait qu’on n’aurait pas dû mettre de l’impôt. »Qui dit « contrebande » dit « douaniers » : à la fin de l’Ancien Régime, il y avait en France 15000 « gabelous », soit trois fois plus que de gendarmes.
Ces douaniers étaient répartis en brigades, en particulier dans les zones littorales, avec leurs casernes et leurs postes de surveillance. On les appelait aussi les « catula » en fonction de la question qu’ils posaient aux gens qu’ils interpellaient : « Qu’as-tu là ? ».La Révolution a supprimé la gabelle en 1791 mais, à court d’argent, Napoléon devait la rétablir en 1806 tout en l’uniformisant.Les années 1808-1809 furent des années d’implantations intensives de casernes de douaniers et abris de surveillance dans le Morbihan, en particuliers dans les zones où étaient implantés des marais-salants.
Un dénombrement sur le cadastre de 1833 donnait 212 hectares de marais-salants sur Séné soit plus de 10% du territoire de la commune.En 1848, la loi abolissant la taxe sur le sel et autorisant son importation annonçait le début du déclin des salines du Morbihan, progressivement remplacées par l’activité ostréicole naissante.S’il y a eu une période active pour les gabelous du Morbihan, elle se situe donc entre le rétablissement de la gabelle par Napoléon en 1806 et son abolition en 1848 ; c’est donc dans cette moitié du XIXe siècle qu’il faut rechercher la possible construction (ou reconstruction) de la tour de Ténéro. On peut d’ailleurs se demander pourquoi cette tour aurait été construite au niveau de la mer alors que la butte au sud de Boëde culmine à 15 mètres et aurait donc été un excellent lieu pour y installer un poste d’observation.À cette époque, la douane était organisée en brigades pouvant comporter une centaine d’hommes mais subdivisées en équipes de cinq à dix hommes. Pour la surveillance rapprochée des marais-salants, des équipes de deux douaniers, l’un de garde, l’autre se reposant, disposaient de cabanes en torchis, les « abri-vents ».
Suite à la décision de Napoléon en 1806, un grand programme de construction de casernements et postes de douanes plus conséquents eut lieu dans le Morbihan en 1808-1809. Un centre de recette fut établi aux Quatre-Vents à Séné. En 1841, Séné comportait 31 douaniers, il y en avait 57 à l’île aux Moines, une dizaine à l’île d’Arz… P. Huon note un afflux de douaniers dans la zone de Séné dés 1806.Parmi les postes de douanes de la région, on relève Kerliscond, Cariel, Langle, Monsarac, Varsach, Bararach, Cadouarn, Falguerec, Brouette et Boëd.Il n’est pas impossible que le poste mentionné à Boëd soit la tour de Ténéro. En effet, si l’on regarde la carte marine résultant des levées de 1819 et 1820, la roche de Ténéro est partie intégrante de l’île de Boëd, ce qui n’est pas choquant si l’on tient compte du lent enfoncement du golfe du Morbihan.Or ce poste de Boëd représentait une situation exceptionnelle pour contrôler, de l’est à l’ouest par le sud, les salines de Séné et Saint-Armel, celles de Rudevent sur l’île d’Arz ainsi que le trafic maritime vers et depuis la rivière de Noyalo.En effet, la contrebande se faisait soit par terre (chevaux et piétons) soit par mer, ce qui justifie un poste sur la roche de Ténéro. Les îles étaient considérées comme des entrepôts de contrebande et, en face, Arz, l’île des capitaines, possédait une flotte de caboteurs dont les armateurs îliens étaient aussi parfois propriétaires de salines. Les armateurs devaient en effet faire aussi bien des déclarations d’entrée par mer que de sortie, ce qui ne devait pas toujours être fait très rigoureusement. Un poste d’observation important face à Arz paraissait donc particulièrement justifié.De plus, le sel n’était pas seul en cause.
La Bretagne tenait une place particulière dans la contrebande du tabac qui n’était autorisé au débarquement que dans quelques grands ports comme Nantes, Saint-Malo, Morlaix ou Lorient. Le « faux-tabac » pouvait très bien pénétrer aussi depuis l’Espagne ou l’Angleterre par les navires d’Arz qui chargeaient en retour du « faux sel ». Localement, les contrebandiers utilisaient des « yoles » à fond plat (ancêtres des « plates » du golfe) mais aussi des navires plus gros, de 10 à 15 mètres, gréés en chasse-marées.La contrebande était importante et suscitait une répression parfois cruelle ; Napoléon a fait établir en 1810 un marquage au fer rouge « VD » (voleur des douanes) pour les contrevenants.Dans l’été 1814, il y eut une pénurie de sel dans la région de Vannes qui entraina une intensification de la contrebande et du pillage des salines. Le 26 août 1814 près de Boëd, une armée de quatre-vingt fraudeurs s’oppose à une cinquantaine de douaniers armés renforcés par des grenadiers des 130e et 75e régiments de ligne et la douane à cheval de Meucon. Malgré l’ampleur exceptionnelle de cette « escarmouche », il n’y eut que des blessés dans les deux camps. Est-ce cet incident qui incita à construire la tour de Ténéro à la place d’un simple abri-vents ? Un poste douanier à Boëd est mentionné en juin 1816 avec quatre gabelous qui mirent en déroute des voleurs de sel. La taille de la tour de Ténéro correspond assez bien à l’hébergement d’une sous-brigade de quatre ou cinq douaniers.
De la protection des salines à celle des parcs ostréicoles à la fin du XIXe siècle.
La consommation d’huîtres était importante chez les grecs et les romains. Elle le sera aussi sous l’ancien régime, mais seulement dans la classe la plus riche : Vatel se serait suicidé parce que ses bourriches n’étaient pas arrivées à temps ! Mais cette consommation provenait du dragage d’huîtres plates (Ostrea edulis) sauvages et non de l’aquaculture. La drague abîmait les fonds et détruisait les gisements, renforçant vers 1850 la nécessité de passer de la cueillette à la culture, ce qui se fera en Bretagne quelques années après les débuts dans le bassin d’Arcachon. Dès le milieu du XIXe siècle, l’huître creuse (Crassastrea angulata), dite « portugaise », était cultivée dans l’estuaire du Tage. En 1868, « Le Morlaisien » jeta à la mer sa cargaison d’huîtres portugaises et le bassin de Marennes-Oléron fut ainsi colonisé. L’huître creuse, beaucoup moins chère à produire que la plate, contribua ainsi à la démocratisation de la consommation d’huîtres qui explosa dans le dernier quart du XIXème siècle.
Les débuts de l’ostréiculture sont très liés aux « conflits d’usage » du littoral : c’est en 1539 qu’un édit de François Ier intègre le rivage au domaine royal, étendu à la zone d’estran par les ordonnances de Colbert et un décret de 1852 mais les conflits existent aussi entre les paysans-riverains et les inscrits maritimes défendus par la Marine : l’ostréiculture est-elle une activité de paysans (de la mer) ou une activité de marins ? Déjà du temps de la drague, une réglementation, notamment sous Louis XV, en avait fixé des limites. Dès lors qu’il y a réglementation, il y a fraude et les sinagos, formés par la contrebande du sel, y excellaient. En 1848, la goélette « La Gazelle » est envoyée sur les côtes du Morbihan pour pourchasser les fraudeurs ne respectant pas les règles de dragage, et notamment les sinagos. En 1874, le préfet maritime de Lorient écrivait : « Quant aux pêcheurs de Séné, ils sont peu intéressants par eux-mêmes. Ma lettre d’hier vous informe de l’intention qu’ils ont manifesté de piller les huîtres semées dans le Morbihan… C’est une population active mais turbulente et à laquelle il est difficile de faire accepter de régler même lorsqu’elles sont faites en vue de leur intérêt… ».
Les débuts de l’ostréiculture (même si le mot culture est inapproprié pour désigner un élevage) sont très liés aux travaux du biologiste Victor Coste, proche de Napoléon III. En 1855, le commissaire de la Marine affirme que la reproduction artificielle des huîtres est maîtrisée.
Une première concession morbihannaise est attribuée en 1858 dans la rivière de Pénerf. On considère que c’est en 1863 que l’ostréiculture a pénétré dans le golfe du Morbihan dans la rivière d’Auray avec une concession accordée à M. Lizard, puis à Saint-Armel avec la concession de M. Pozzy en 1874, Larmor-Baden, Arradon, Séné, Arz avec la famille Jardin vers 1875… C’est aussi vers cette époque que Napoléon III a organisé l’exploitation du domaine public maritime. Aujourd’hui après les épizooties du milieu des années 1960 et du début des années 1970, c’est l’huitre creuse japonaise (Crassostrea gigas) qui est cultivée. La crise en cours de mortalité des naissains (particulièrement chez les triploïdes) va sans doute contraindre à rechercher une nouvelle espèce.Dès le début de l’ostréiculture, la protection des parcs contre le pillage s’est imposée comme s'était imposée la surveillance du dragage. Dans les périodes où la production est inférieure à la demande, les vols augmentent. C’est le cas aujourd’hui : en 2010, quatre vingt gendarmes ont été mobilisés dans le Morbihan pour la protection des parcs, assistés de bateaux et d’hélicoptères et complétés par des sociétés privées de surveillance et des gardes assermentés. Il est donc probable que la fin du XIXe siècle, avec l’explosion de la demande, a été aussi une époque de pillage dans les parcs nouvellement implantésLa surveillance des parcs ostréicoles a donc logiquement pris la suite de la surveillance des salines dans la mesure où les voleurs d’huîtres ont logiquement succédé aux voleurs de sel.Il y a du cependant avoir un « trou » entre les deux dans la mesure où les marais salants ont disparu progressivement vingt ou trente ans avant le développement de l’ostréiculture en Morbihan.Sur une roche basse exposée aux attaques de la mer, cette vingtaine d’années a du suffire pour dégrader la tour de Ténéro. Les restes de celle-ci ont pu alors servir de fondement à l’implantation de la première cabane de surveillance ostréicole sur ce site par Jean-Louis Grégam entre 1884 et 1891. Cette cabane aurait été ultérieurement reconstruite sur les mêmes fondements reprenant le plan de l’ancienne tour douanière, une tour carrée de 5 mètres sur 5 caractéristique des tours douanières du début du XIXe siècle que l’on retrouve par exemple aussi sur la bute de la pointe de Bararach au nord de Port-Anna, point de surveillance de la rivière de Conleau.
Conclusion provisoire.
Compte-tenu de l’importance des constructions douanières dans le Morbihan vers 1808-1810, il serait étonnant que ce site stratégique de l’île de Boëd n’ait pas été utilisé. Il est d’ailleurs possible que la tour construite avec sa configuration carrée caractéristique des constructions douanières du Morbihan (contrairement par exemple aux tours génoises rondes du littoral méditerranéen) ait elle-même succédé à une implantation douanière plus ancienne ; rappelons que le sentier des douaniers a été implanté sur le littoral en 1791. Cette construction probable des années 1808-1810 faisait peut-être elle-même suite à une construction douanière datant de l’ancien régime.
En 1848, lors de l’abandon de la taxation du sel, cette tour a dû être logiquement abandonnée par la douane. Il s’en est probablement suivi une période de vingt ou trente ans pendant laquelle, non entretenue, elle a pu être partiellement détruite par les intempéries.Lorsque la consommation d’huîtres explose en se démocratisant vers 1860, le pillage des concessions a dû faire renaître une situation analogue à ce qu’avaient été, un demi-siècle plus tôt, le pillage des marais salants et la contrebande. Mais les moyens de l’État mis au service des douanes étaient plus importants que les moyens des ostréiculteurs pour préserver leurs parcs. Il est donc logique qu’un Jean-Louis Grégam ou un Mathurin Sévin n’aient pas reconstruit la tour dans ses dimensions antérieures.Les archives nous disent qu’en 1891, Jean-Louis Grégam démolit sa cabane. Rappelons que les difficultés économiques ont fait baisser la consommation d’huîtres à cette époque (et ce jusqu’à la fin de la guerre de 1914-18) ce qui devait logiquement réduire l’incitation au pillage. Peut-être même Grégam a cessé sa production jusqu’à ce que sa concession soit reprise en 1899 par un retraité, Mathurin Sévin.Lorsque la concession ostréicole est reprise en 1935-36 par Joseph Sévin, la consommation d’huîtres est repartie, ce qui justifierait une reconstruction de la tour de surveillance jusqu’à ses dimensions douanières antérieures (plus de 6 mètres de haut).
En conclusion :1°) Il n’est pas impossible que le site de Ténéro ait été utilisé comme poste de douane dès l’ancien régime, sa position en faisant un site exceptionnel d’observation des mouvements dans la partie nord-est du Golfe du Morbihan.2°) Il est plus que probable qu’une construction douanière y ait été faite après la restauration de la gabelle par Napoléon en 1806. La structure carrée de la tour correspond en effet à l’architecture des tours douanières.3°) À l’abolition de la taxation du sel en 1848, cette tour a dû être laissée à l’abandon pendant quelques dizaines d’années, ce qui a pu provoquer sa destruction partielle par les intempéries.
4°) Lorsque la surveillance des parcs à huîtres est devenue nécessaire avec la démocratisation de la consommation et donc la pression sur la production, les premiers ostréiculteurs ont pu récupérer les ruines pour y établir une cabane de surveillance.5°) Lors de la baisse de la demande de la consommation pour des raisons économiques vers 1890, cette cabane a pu être provisoirement démolie ou abandonnée.6°) Lors de la reprise de la demande après la guerre de 1914-18, la surveillance des parcs s’imposant de nouveau de façon plus importante, un édifice plus conséquent a pu être reconstruit sur la base et selon les plans de la tour ancienne.
Éléments de bibliographie.
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Université du troisième âge et pour tous, Il y a cent ans sonnait le glas des marais salants morbihannais, Vannes, n° 5, 1981.
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