Notre commune de Séné est une presqu'île coudée qui s'étend de l'embouchure du Liziec jusqu'à Port-Anna, soit sur près de 10 km et il en faut compter environ autant pour relier Port-Anna à la mairie de Vannes (sans prendre le passeur). Bordée d'un côté par la rivière de Saint Léonard et de l'autre par la rivière de Vannes, forcément les moyens de transport ont été de tout temps une préoccupation d'autant plus importante que les besoins augmentaient. Le bac du passeur au Passage amenait les paysans de la presqu'île de Rhuys vers le marché de Vannes; les charrettes des Sinagots allaient vendre leur choux et leur poissons sur Vannes et empruntaient le Pont d'Argent; la barque du passeur à Conleau offrait un raccourcit vers la ville. Se mouvoir était avant tout une nécessité économique.
Séné a failli avoir sa gare:
Gagner la gare de Vannes hier comme aujourd'hui était important d'autant que peu de Sinagots disposait d'une voiture automobile. A Vannes, ils disposait de la gare routière et des lignes ferrovières principale et secondaire. Cette dernière franchisait le Liziec à Saint-Léonard sans marquer pour autant un arrêt et filait vers Theix et Arzon. Ce réseau sera démantelé en 1948.
Premiers taxi de Vannes : des cochers et leur fiacres.
Les premiers autocars :
Au nord de la commune, la route Royale, puis Route Nationale , aujourd'hui route de Nantes a toujours été un axe très fréquenté, propice à l'installations sous l'Ancien Régime, d'un relai de poste à la Ville-en-Bois (l'actuel Suroit), où cochers et charretiers pouvaient se restaurer à l'auberge et réparer à la forge voisine leur voitures hippomobiles et leurs charrettes.
On a un témoignage de la présence de ligne d'autocar dans l'entre-deux-guerres, qui amenaient vers Vannes les Sinagots de la presqu'île, alors l'essentiel de la population de Séné. En 1924, alors que sa fiancée Désirée ROLAND regagne Vannes en empruntant le passeur, Joseph ALLANIOUX emprunte l'autocar qui dessert la presqu'île le dimanche en fin d'après midi et rejoint sa future victime non loin de la Préfecture...[rechercher d'autres faits]
Après guerre, avec l'essor des autocars, et jusqu'au années 1970, l'entreprise de transport DROUIN reliait Vannes à Nantes par la route de Nantes et devait charger des Sinagots à quelque endroit de la Grenouillère ou du Poulfanc. Les transports DROUIN continueront à proposer des lignes régulières vers Nantes et les premières offres de tourisme par autocar.
La CTM, Compagnie des transports du Morbihan, héritière de la Compagnie de Chemin de Fer secondaire du Morbihan, va prendre la relève et organise le transport par autocar dans le département à partir de années 1965.
Dans les années 1980 et 1990, les transporteurs VERNEY et LOISEL s'annonçaient sur le bulletin municipal de Séné. Au delà de séduire les Sinagots désireux de faire une excursion ou un voyage touristique, parfois organisé par le Club Vermeil, ils se rappelaient à la population pour leurs services de transport respectifs. Verney-CTM gérait les TPV à Vannes et Loisel assurait une ligne de Séné vers Vannes.
Francis POULIGO, maire à l'époque se souvients:" Avant cet épisode de l'extension du transport public, la liaison de Séné-Vannes était assurée par les transports Loisel. Sans doute sous une forme de concession privée. Les transports LOISEL assuraient un service le mercredi matin et le samedi matin, jours de marché à Vannes. Les villages de Montsarrac, de Bellevue, peut-être même Moustérian, et le Bourg étaient desservis. La commune n'était pas impliquée dans l'exploitation de ce service. Je me souviens avoir tenté une extension du service avec Michel LOISEL en faisant une expérience avec risques partagés entre son entreprise et la commune. Cette expérience n'avait pas été concluante et au bout de quelques mois d'exploitation avait été abandonnée. Dans le même temps, un SIVOM avait été créé entre les communes de la 1ère couronne, et c'est cette opportunité qui a permis le commencement d'un réseau structuré du service de transport public interurbain."
Le TPV arrive à Séné: (source wikipedia)
En 1960, le conseil municipal de Vannes décide d'autoriser un service de transport en commun comportant au moins deux lignes. C'est à la CTM qu'est attribuée l'exploitation des premières lignes du Transport du Pays de Vannes ou TPV qui arborent un logo fait de jaune et le rouge, couleurs hérités respectivement de la CTM et du groupe VERNEY, qui depuis 1968, a racheté la Compagnie de Transport Morbihannaise. Le 25 avril 1978, le réseau est restructuré et comporte alors six lignes.
(Source : car-histo-bus.org)
En 1985, les transports urbains sont de la compétence du SIVOM du Pays de Vannes, le réseau est étendu à Saint-Avé, puis en avril 1987 jusqu'à Séné. Le bus relie la Place de la République à Vannes au centre commercial de Séné et propose deux ramifications vers Montsarrac et Port-Anna.
En 1988 les bus arborent les couleurs du Pays de Vannes : le vert et le bleu. La délégattion de service public est toujours assurée par le groupe VERNEY et la CTM. La TPV fait sa pub dans le bulletin munipal de Séné.
Le bus du TPV route de Nantes-Arrêt de bus (collection MMénagé)
En 2002 le groupe VERNEY, qui gère le transport départemental en autocar, le transport urbain à Vannes (nouveau logo TPV) et les cars de tourisme VERNEY est repris par la CONNEX qui changemera de nom pour VEOLIA Transport, puis encore pour TRANSDEV.
En septembre 2012, le réseau TPV change de nom en et devient KICEO et depuis janvier 2017, pour une durée de 7 ans, la délégation de service public est assurée par une filiale de la RATP, RATP-DEV.
On élargit l'offre de transport pour tous :
Par ailleurs ces dernières années, les trottoirs de Séné et les arrêts de bus se sont mis aux normes pour accueillir plus facilement les personnes à mobilité réduite.
Celles-ci peuvent utiliser les nombreux VTC enregistrés sur Vannes et sa périphérie, ou le service dédié sur Kiceo.
On ressuscite les passeurs:
Maintes fois réclamée, en septembre 2018, une ligne relie le bourg de Séné vers la zone d'activité du Poulfanc. L'initiative de Vannes Agglo est reconduite en 2019.
Depuis le 29 juin 1998, une ligne de passeur existe au Passage entre Séné et Saint-Armel. A l'été 2018, un service similaire a été rescuscité par l' Agglomération de Vannes comme au temps jadis des passeurs et passeuses de Conleau. [Lire article passeur].
Une compagnie de navigation à Séné :
Au début des années 1990, un ancien pêcheur M.Jean Claude LE DIDROUX avec son associé Patrick GILLARD se lancent dans le transport de voyageurs en Barrarach et l'Île d'Arz.
Construit en 1971 au chantier Rameau à Etel, ce bateau se nommait à l’origine «Le Ghysolva ».
Durant 25 ans, il transporte durant des passagers de Conleau à l’île d’Arz. Premier bateau de la compagnie, il assure la traversée entre l'ïle aux Moines au départ d'Arzon. Il embarque 40 passagers. Dimensions : long.9,30m - larg. 3,70m
Le Compagnons des Îles à Port-Blanc-Île aux Moines
Les Sinagots adoptent l'automobile :
Avant la première guerre mondiale, les premiers "transporteurs" s'appellaient charretiers et voituriers. Après l'Armistice, le véhicule automobile s'est développé d'abord avec des camions pour livrer les productions agricoles d'une agriculture moins vivrière et pour les produits de la pêche ou de l'ostréiculture. Certainement que les premiers Sinagots motorisés le furent pour des raisons professionnelles. Les dénombrements de 1921 et 1926 indique une nouvelle profession à Séné : conducteur d'auto. Le jeune Alexis LE FLOCH, dont le père travaille chez le négociant Le Mouellic, est conducteur d'auto et vit au Poulfanc. Patern Marie PENRU est conducteur d'auto chez le meunier Dalido de Vannes; (son frère est typographe chez Lafolie, une des plus vieilles entreprises de Vannes toujours présente à Kerlann). Eugène LE LAN de Bindre est conducteur d'auto auprès de la Société des Huiles et Pétoles de Nantes. Il s'agissait des premiers "routiers".
Plus trad en 1936, M LE RAY et M LE GAL livraient leurs choux. En parallèle, le métier de forgeron évolue vers celui de mécanicien (lire Histoire des Forgerons). Après la seconde guerre mondiale viendra le temps des premiers chauffeurs employés dans les entreprises de transport routier installées à la Grenouillère et au Poulfanc [lire Histoire des Routiers].
Mais à quand remonte le premier véhicule de tourisme à Séné? On n'a trace d'un accident impliquant la famille BRENNANS en 1921 qui habitait le château de Bot-Spernen. Aux côtés de ces familles fortunées résidentes à Séné, des familles aisées de Séné sont parmi les premières utilisatrices de la voiture automobiles. Jean Richard penche pour "la famille Laudrain de Cressignan; la famille du boulanger Penru de Cariel; les Jacob et Le Franc de Cadouarn, dans l'entre deux guerres."
Pendant les Trentes Glorieuses le développement économique de la Bretagne permettra aux Sinagots d'être plus nombreux à rouler en automobile.
Bien plus tard, à partir des années 1980, les auto-écoles vont contribuer à populariser l'automobile.
En janvier 1987, MARYSE ouvre son auto-école au centre commercial Les Lilas.
L'auto-école sera reprise successivement par Claude CARROY, FRANCE CONDUITE 56, puis Christophe HUBERT vers 2000 crée AB Conduite. Puis en 2005 Michel BURBAN la reprnd. Depuis 2010, Daniel GARNIER y a implanté un bureau de sa société CER.
De 2015 à 2018, l'auto-ecole HAMON est installé au n°2 de la Route de Nantes mais cette auto-école préfèrera se recentrer sur sa base à Muzillac.Au mois de mai 2021, cette même route de Nantes a accueilli au n°15, une nouvelle auto-ecole, DRIVING S'Cool dotn les gérants osnt Pernelle Avrard et William Torest.
La vie moderne va créer de nouveaux besoins auxquels les lignes de bus urbain, les taxi et plus tard les vélos vont répondre.
Les premiers taxis de Séné:
A quand remonte le 1er taxi à Vannes? Cette coupure de presse de juillet 1931 nous donne le nom de deux auto-taxis de Vannes, GABY LOHE et GUILLEMOT, qui participent à une souscription. Le suivante nous indique qu'un habitant de Séné rentre chez lui à Cadouarn avec le taxi de M. CALONNEC qui heurtera un cycliste en passant sur la digue du moulin de Cantizac. Séné compte alors 2.231 hab.
Bien sûr, les taxis de Vannes faisaient des courses sur Séné, avant que notre commune de compte ses propres taxis Il semble que le 1er taxi installé à Séné remonte à avril 1998. Séné compte alors env. 7850 hab. Pour être taxi sur une commune, il faut disposer d'une "autorisation de stationner" délivrée par la commune. L'utilisation du domaine public à des fins commerciales est toujours soumis à une rétribution, jadis au Roy, aujourd'hui à l'administration fiscale. Notre commune à ce jour a attribué 5 autorisations ou licences de taxi. Retraçons leur transmissions.
Yannick ROUSSIN, installé au 23 Route de Nantes, dans la maison qui loge aujourd'hui la Croix-Rouge, se lance dans le métier de taxi an avril 1998 et fait paraître cette annonce dans le bulletin municipal. Le quartier n'est pas aussi populeux qu'aujourd'hui. Le marché pas encore mûr. L'entreprise change d'adresse légale pour le 18 rue de l'Île Crézic. En 2000, le TAXI ROUSSIN abandonne et Séné et s'installe en Arradon puis à Plescop où il gère aujourd'hui les taxis ALTY.
La licence reste vacante pendant quelques années et la commune la ré-attribue vers mars 2002 à Jean Claude BASILEDAUBER, installé à Moustérian, qui reprend le nom de TAXI SINAGOT.
Entre-temps, une deuxième licence est délivrée à Séné à un certain M. JOSETTE [éclairicir] mais lui aussi est contraint à cesser son activité de taxi. La licence est ré-attribuée en avril 1985 à M. Hervé DUBOT qui l'exploitera jusqu'en 2004. Il la cède à M. BASILEDAUBER qui détient alors 2 licences à Séné.
M. BASILEBAUDER cesse le métier de taxi en mai 2009 et vend l'une de ses licences à Francis CHELIN qui repernd le TAXI SINAGOT. Il loue également la deuxième licence de BASILEDAUBER. Francis CHELIN arrête le métier de taxi et la première licence est vendue en décembre 2018 à Mme Karen DAVAUD qui était taxi sur Elven depuis novembre 2013.La nouvelle entreprise se nomme KAREN TAXI.
L'autre licence est revendue à la même époque par son détenteur (BASILEDAUBER) à Mmes Evelyne THOMAS et Delphine DERIEUX, associées au sein des TAXIS DE LA PRESQU'ILE.
Mais la ville de Séné a attribué entre temps d'autres licences de taxi sur la commune.
Une licence échoie à Pierre HAYE qui crée sa compagnie de taxi éponyme. M HAYE dispose d'autres licences notamment sur Vannes et Theix. Vers 2015, il cède sa licence de Séné à Erwann LE MAGUER qui est également taxi sur Colpo.
Le retour de l'auto-stop ?
En mai 2017, la municipalité promeut une nouvelle manière de faire de l'auto-stop sur Séné. Sur plusieurs lieux sur la commune, elle affiche un logo "Séné-Pouce" pour inviter les piétons à faire de l'auto-stop en toute sécurité. Si un automobiliste sinagot, enregistré sur Séné Pouce passe par là au moment opportun, il s'arrêtera pour charger le piéton en attente d'un véhicule. A mi-chemin entre du vrai auto-stop et le système blablacar, cette intiative n'a pas eu le succès espéré.
Le transport des malades:
Mais l'autorisation de stationner ou licence de taxi concerne également un autre type de transport, le transport médicalisé assis opéré par les ambulances en complément de leur activité de transport des malades couchés. Comme certains taxis trasporte une clientèle dea patients pour des courses "médicales".
La première entreprise à s'être installée à Séné, fut la société d'ambulances SANITAS créés par Maurice FICHEPOIL [27/1/1934 Louvigné Le Désert - 8/4/2004 Séné]., en décembre 1966 au 7 rue du Verger comme nous l'indique encore le site societe.com. Elle changa de nom pour prendre celui de leur fondateur, puis celui d'AMBULANCES DY PAYS DE VANNES, comme nous l'indique cet encart publicitaire paru dans le bulletin municipal de Séné en janvier 1987.
M. FICHEPOIL prendra sa retraite et Stéphane MEHEUST repris son entreprise, dont l'activité cessera en juin 1996.
En octobre 1989, René BEGO, ancien ambulancier chez MARGELY et FICHEPOIL crée son entreprise les AMBULANCES DU GOLFE.
La société, dont le siège est à Séné, mais qui stationne son parc de véhicules d'ambulances à Vannes, est gérée depuis 2016 par Corinne BEGO la fille du fondateur. Avec ses 2 licences, elle charge des patients qui se rendent à des rendez-vous médicaux, acitivté complémentaire au transport de malades couchés.
Le dernier voyage:
Fin 1990 début 1991, au Versa, une entreprise de pompes funèbres ouvrit un funérarium tenu par M. Guillemot.Elle était situé au delà des Ets Houdet, qui vendaient des produits pour l'agriculture. Le funérarium cessa son activité vers 19xx et laissera place à de slogements rue Taillevent.
Il fallut attendre décembre 2012 pour qu'une autre entreprise de pompes funèbres s'installe à Séné.
Les pompes funèbres MARGELY ouvre une officine au n°1 Place Floresti. Après près de 10 ans d'absence, courant 2022, l'entreprise de pompes funèbre THETIOT revient place Floresti au n°3.
En février 2024, au Poulfanc, près d'Emmaüs, les Pompes Funéraires Générales ouvrent un agence dotée d'une masion funéraire.
Et le vélo me direz-vous ?
En 1913, Aimé CAPPE, instituteur dans l'enseigne "libre" a été immortalisé sur son vélo dans une photographie qui fut reproduite en carte postale. A la fin du XIX°siècle, à Vannes le magasin MARIO situé au n°20 de la rue du Mené et e magasin Humber, au n°1 de la rue d'Auray, laissent place au début du XX°siècle à deux magasins de cycles qui se font conccurence, l'Agence Vélocipédique SOSSON représentant la marque Peugeot, rue Thiers et l'Agence Vélocipédique BASSEAU, place Saint-Nicolas.
Le dénombrement de 1926 indique la présence du "marchand de cycles", Jules BOURIN, installé au Poulfanc. Parisien d'origine (24/9/1885, Paris XIV), il a épousé à Saint Gildas de Rhuys, Yvonne Kervagan le 9/11/1920. Dans l'entre deux guerres, le vélo était un moyen de transport accessible au plus grand nombre.
En 1934, une mère de famille, de Theix, montée sur son vélo, est tuée au niveau de la route de Nantes, pas très loin du siège de l'octroi, qui correspond aujourd'hui au restaurant de Saint-Léonoard. En 1938, le jeune Julien LE GALLES roule en vélo sur la digue de Cantizac quand il est renversé par un taxi...
Après la première Guerre Mondiale, sous les mandats de Ferdinand ROBERT, Patern CORVEC et ensuite Henri MENARD, la fête locale à Séné comporte sa traditionnelle course cycliste communale pour les hommes et pour les femmes, traduisant que la "petite reine" est déjà bien en présente chez les familles de Séné. Pendant la guerre, beaucoup de resistants et de résistantes utiliseront le vélo dans leur mission.
Le vélo est utilisé au quotidien pour les déplacements depuis les nombreux villages de Séné, pour gagner le bourg et Vannes, pour se rendre à la noce et à la fête. En posseder un est signe d'iasnace et de modernité.
Dans les années 1960, si les automobiles se popularisent, beaucoup d'ouvriers et d'employés utilisent encore leur vélo ou bien des cyclomoteurs moins chers qu'une voiture. Dans son film intitulé le Dernier Sinagot, Bernard Moisan nous montre la sortie de l'usine Michelin du Prat quand de nombreux employés enfourchent leur vélo ou leur cyclomoteurs. A cete époque, au bourg de Séné, en face la mairie, M. BALACON réparait les mobylettes et les vélos.
Avec les "Trente Glorieuses", le vélo comme moyen de transport sera petit à petit remisé au grenier même s'il perdure comme discipline sportive.
Depuis les années 2000 il renait sur Séné, et comme ailleurs, d'abord comme un moyen pour partir en balade dans les sentiers de la commune. De nousveaux magasin de sport, proposent de nouveaux vélos adaptés aux nouveaux besoins des petits et des grands. Au fur et à mesure que le réseau de pistes cyclables de la commune et de l'agglomération se densifie, le vélo renoue avec son utilité professionnelle d'autant qu'équipé d'une batterie électrique, il n'est plus le moyen de transport fatigant des années 1960.
Dans les Anné 1990, US Séné organisait les "Six Heures Cyclistes de Séné".
Pour encourager son utilisation, la ville de Séné soutient l'association Velomotive lors de la première "Fête du Vélo" en juin 2008.
Cette première fête fut un succès, car notre commune, avec son réseau de pistes cyclables (9 km) et de chemins (28 km), se prête très bien à la balade en famille à deux roues. Elle est désormais "instituée" dans le calendrier des manifestaitons sinagotes.
Pour le contribuable, il s'agit d'un effort certain pour favoriser le vélo chez les petits et les grands, comme en témoigne cet encart paru dans le bulletin municipal qui chiffre le coût de réalisation de la dernière piste cyclable de grande ampleur réalisée à Séné.
Malheureusement l'engoument pour les déplacements à vélo fut terni en octobre 2018, lorsqu'une jeune femme de 19 ans fut victime d'un accident mortel, avenue Cousteau, rappelant qu'hier comme aujourd'hui, le cycliste reste vulénrable sur la route.
A date, Séné ne dispose pas de loueurs de vélo pour les touristes alors que la commune dispose d'un maillage important de sentiers pour la pratique du vélo tout terrain. Au Poulfanc depuis 20XX, CYCLE EXPERT s'est installé proposant des velos et des accessoires pour des cyclistes chevronnés.
Toujours au Poulfanc, l'AMISEP répare les vieux vélos dans un projet d'insertion professionnelle. Au printemps 2021, François COLLINEAUX, lance son atelier itinérant de réparation de cycles, "La Roue Tourne".