Le relevé de al DRAC de Bretagne indique que le manoir de Ranquin est attesté depuis 1416. La date de 1613 est porté sur la tour de l'escalier.
Dans son ouvrage Camille ROLLANDO retrace la succession des propriétaires du manoir que l'on peut compléter avec les données des sites de genealogie.
En 1410, il est la propriété de Guyon de Ranquin, puis de Bizien de Ranquin son fils. En 1680, de François Jouchet et en 1703 de Claude Joseph Jouchet.
Maitre Guillaume-François Jouchet, sieur de la Villaloys, sénéchal au siège royal de Rhuis, et de dame Marie Racouët. Leur fils René natif de Sarzeau héritera du titre et du bien.
René François JOUCHET sera Sénéchal au siège royal de Rhuys, Sieur de la Villeloys, du Ranquin, de Kertthomas. Il fût baptisé le 6 juin 1713 à Sarzeau, comme le montre l'extrait du registre paroissial ci-dessus.
Il décédera le 31 juillet 1777 à Kerthomas en Sarzeau à l’âge de 64 ans. Il était également Conseiller du Roi. Marié le 22 janvier 1737 à Sarzeau, avec Marie Anne Monton De La Boucharde De Kergenty. A la mort de sa femme; il se remarie le 23 juin 1748 à Sarzeau, avec Vincente Marguerite RADO, Dame du Matz [1709-1780].
Leur fils, Alain Jean JOUCHET Sieur du Ranquin, né vers 1739, décédé vers 1847 (à l’âge de peut-être 108 ans)
sera également Conseiller du Roi et Lieutenant Général civil et Criminel, Notaire et Avocat en Parlement. Il se marie le 23 juillet 1765, à Rennes, avec Servanne Thérèse Louyer du Parquet [1744-1827].
Ils auront plusieurs enfants dont, Gaspard Anne Jean JOUCHET DU RANQUIN, né le 31 janvier 1767 à Rennes, avocat et homme de lettres. Celui-ci se marie le 13 février 1792 à La Chapelle des Fougeretz, avec Marie Eleonor Le Coat Dubois.
Leur aîné, Théophile Ambroise Marie JOUCHET DU RANQUIN [1794-1863], né le 10 avril 1794 à Gévezé près de Rennes, hérite des biens. Décédé le 12 septembre 1863 à Rennes, à l’âge de 69 ans. Il fut géomètre du cadastre Marié le 30 janvier 1828 à Rennes, avec Marie Léonie.
..../....
Au cadastre de 1844, la manoir de Ranquin apparait avec au sud des jardins aménagés.
Les cadastre de 1810 et de 1844 nous indiquee la présence d'une tourelle, toujours visible aujourd'hui. Est-ce un poste de douaniers ? Etait-ce un pigeonnier ?